( 24 janvier, 2011 )

Eighties : du flash back comme s’il en pleuvait… (1ère Partie)

Le couple idéal des eigthies, à mes yeux c’était eux :

Eighties : du flash back comme s'il en pleuvait... (1ère Partie) dans Chronique du temps qui passe...

Michel berger…

http://www.youtube.com/watch?v=gQFVpPdMFoI&feature=related

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Et la belle France Gall !!!

http://www.youtube.com/watch?v=fOWmw3Qc21c&feature=related

J’avais un physique, fort de mes vingt-cinq ans finissants, qui ressemblait vaguement à celui de Michel Berger, devant mon orgue à double clavier et pédalier que j’avais acquis depuis quelques temps.

Mes cheveux étaient bouclés et mon teint mâte, « pâpâ » ayant eu la bonne idée de naitre dans les DOM-TOM…

Ha ben tiens, justement : parlons de lui !

Alors que je n’en n’avais plus entendu parler depuis 1967, il refit une tentative de rapprochement auprès de moi en 1972…

Georges Chelon a tout écrit dans cette chanson que je possédais déjà en 45 tours :

 dans Saga familiale

http://www.youtube.com/watch?v=FedtZ8vaYaw&feature=fvw

La mascarade dura jusqu’en 1976, puis ce fut une nouvelle rupture suite à un règlement de compte où, pour la première fois, j’avais renvoyé derrière ses limites ce grand orateur qu’était mon père, pour défendre ma Maman qui avait un peu trop tendance à tendre l’autre joue… Désormais, il fallait passer sur mon corps pour l’atteindre !!!

Mais pourquoi pensais-je à tout ça, en cet instant précis ?

A la suite de ce slow chanté par Goldman avec la collègue de mon copain, on s’était raconté nos vies. Ce cher Ali en avait profité pour se tirer avec une des nanas de la boîte avec MA voiture, non sans avoir dit à « Marianne » (on l’appelera comme-ça) :

« Tu peux le ramener ? »

Avec un grand sourire, elle avait dit oui.

Elle avait une Renaud cinq jaune et se gara sur le trottoir, en face de la maison maternelle. Elle hésita et dit :

« Tu ne veux pas prendre un café ? »

Et voilà comment, « M’sieur le commissaire », oui : comment je me suis réveillé le lendemain dans un lit qui n’était pas le mien…

On passera quelques détails qui sont assez personnels pour ne dire que je ne suis sorti de l’appartement (pour ne pas préciser « la chambre » : hé oui, il fallait bien que le corps exhulte, comme le disait si bien Jacques Brel !) de Marianne que deux jours plus tard.

Elle avait quatre ans de plus que moi mais ce n’était pas un obstacle, dans la mesure où les femmes qui me faisaient flasher, jusqu’à présent, en avaient globalement vingt !

En clair, c’était presque une gamine pour moi…

Tiens, en parlant de « gamins » : elle en avait deux qui étaient en colonies de vacances, et… Un ex-mari !!!

Cette information qu’elle me donna « en se rhabillant » aurait fait fuir beaucoup d’hommes… Mais je n’étais pas les hommes : j’étais moi !!!

A cet instant, je me mis à rêver d’une maison : « celle du bonheur », et j’acceptai le défi qui consistait à passer du statut « d’élève » à celui de « parents d’élèves » dans la même année…

http://www.youtube.com/watch?v=0UYGUVnnyAg

Notre relation naissante, était-ce un « coup de foudre » ou la rencontre de «  »deux chocs psychoaffectifs » ?

Je n’ai jamais pu répondre à cette question…

« Je suis comme envouté par toi, je ne sais pas ce qui m’arrive ! »

Ainsi parlait Marianne qui s’était isolée de ses amies avec lesquelles elle faisait une sortie, depuis cette cabine téléphonique où elle avait composé le numéro de ma maison maternelle, où j’essayais de prendre un peu de repos, parceque : depuis quelques jours, ma vie venait de prendre une tournure assez inattendue et, il faut le dire, j’étais complètement dépassé !

Et puis, quand le corps a exhulté, il faut peut-être qu’il se repose, hum ;)  ?!?

[On est pas des sauvages, tout de même !!!]

Je lui répondais cette phrase qui est restée dans mes annales que même le doyen de l’Académie Française m’envie :

« Ha ?… »

Un qui ne se posait pas de question, c’était « mon petit « Ali d’amour » qui ne m’avais toujours pas rendu ma caisse : celle qui ressemblait à celle de Starsky (mais moins colorée).

Je suis allé la récupérer à pied, en ralant après mon copain, mais en lui pardonnant après qu’il m’ait sorti une de ses vannes, comme dans la série des seventies !

http://www.youtube.com/watch?v=HY3T6_ZfrXU

Mais il rigola moins quand il pris conscience que les nightclub et moi : c’était fini !

Les deux gamins, respectivement cinq et presque dix ans, étaient en « manque de père » et m’avaient pris en affection.

(Cela devait durer dix-sept ans…)

Dès lors, je devins un père consciencieux dont l’autorité ne fut jamais contestée, mais…

 

Suite au prochain article !

 

( 23 janvier, 2011 )

Derniers slows… Et si la vie était ailleurs ?!?

Et bien oui : j’avais survécu, accoudé au bar de cette discothèque qui était devenu le lieu incontournable de ma génération !

Des noltalgies se dégageaient déjà dans les textes de certains chanteurs populaires :

Derniers slows... Et si la vie était ailleurs ?!? dans Chronique du temps qui passe...

http://www.youtube.com/watch?v=4f96athpP90&feature=fvst

Pauvre Joe ! Son dernier slow, lui, il l’avait dansé le 20 août 1980, à 41 ans !

Il avait précédé de deux ans un certain Cloclo (11 mars 1978, 39 ans)…

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

http://www.youtube.com/watch?v=8Iy-HwMbkHg

http://www.youtube.com/watch?v=waTF010zFl4

Un nouveau camarade venait d’intégrer la classe de BEP commercial que je venais de redoubler (le système scolaire et moi, c’était, décidément, définitivement le divorce absolu !). Il s’appelait Ali (né outre Méditerranée), était assez imbu de sa personne et toujours en costume. Nous avons sympathisé assez vite, malgré que nous ne partagions pas du tout la même analyse concernant la gent féminine, dont il se servait comme d’autres de kleenex !

Il m’entraina dans cette boîte en automne 1976, et le regardant danser le slow, je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce sketch de Bedos et Daumier de 1972 :

 dans Saga familiale

http://www.youtube.com/watch?v=Q__RO4pKJZk&playnext=1&list=PL74CC7A5011EB1508&index=48

Même si je me marrais à l’intérieur, au fond de moi, j’étais choqué par ces comportements « machos ». Le whisky-coca avait un goût de carton-pâte et la cigarette me donnait mal à la tête, mais quand on a dix-huit ans : il ne faut surtout pas dire qu’on est resté romantique et fleur-bleue, non ! Il faut jouer à l’homme !!!

Sinon, on était catalogué…

Rire J’ai peut-être poussé un peu loin la démo, non ?!?

Enfin, quoiqu’il en soit, je rêvais de vivre quelquechose de moins superficiel, comme le décrit si bien « Monsieur » Aznavour (avec une femme, restons classiques !)…

http://www.youtube.com/watch?v=Pg8hMPtKQ2I

Mais je croyais devoir donner le change à tous ces machos demeurés en me déguisant en une sorte de Mister Hyde, la nuit…

Je n’allais que très peu sur la piste de danse éclairées par des lumières psychédéliques tournoyantes, trouvant les gesticulations environantes assez ridicules. Cela me renvoyait à mes soeurs et leurs disques des Beatles (qui étaient séparés depuis un moment, ce qui fut le drame de leur vie !).

Il fallait passer par un certain nombre de rituels pour entrer dans la bulle de ces étranges créatures qu’étaient ces femmes, qui ne ressemblaient pas à celles qui m’avaient éduquées dans la décénie précédente…

Des paramètres avaient changé, et ce n’est pas Gainsbar qui pouvait dire le contraire !

http://www.youtube.com/watch?v=ikBZjqeVgTc&feature=related

Une fois de plus, je me réfugiais dans ma vie intérieure, et jouais le bon copain des victimes consentantes de ces connards de machos !

Je ne faisais même plus l’effort d’aller sur la piste, déjà blasé à  dix-huit ans…

Je tenais la veste d’Ali qui dansait comme un Dieu et s’affichait comme un ténor du paddock !

Si les minettes de mon âge m’intéressaient de moins en moins, il n’en était pas de même des femmes de quarante ans, avec lesquelles je discutais avec délice.

La plupart avait échoué dans ce « lieu de perdition » suite à une séparation ou un divorce, et je me sentais proche de cette détresse qu’on devinait en elles, qui devaient assurer l’éducation des enfants et leur quotidien. Elles venaient pour se changer les idées : on ne les appelaient pas encore les femmes « couguar »…

L’une d’elle planta son « couteau » dans mon coeur déjà blessé, mais je me sentais bien… Elle se sentait bien… J’ai vécu ces instants où l’on voudrait que le temps s’arrête :

http://www.youtube.com/watch?v=I2y0v4JIuuc

Il m’a fallu du temps pour me remettre de sa décision de ne plus jamais me revoir, à cause de l’âge, des autres et de tout ce genre de conneries inventées par les « gens biens » et conventionnels .

[Tu comprends maintenant, Cilou, pourquoi je n'ai pas voulu produire le schéma inverse, il n'y a pas si longtemps...]

Alors, j’ai erré de boîtes en boîtes, de détresses en détresses, de whisky en whisky, tout en me bousillant mes poumons avec ces putains de cigarettes, qui donnait cette fausse assurance dans ce monde de faussaire.

J’avais une chance dans mon malheur affectif : à la maison, j’avais une Maman qui savait essuyer mes larmes : si ce n’était dans le geste, c’était dans l’esprit !

1976 avait marqué le décès de ma seconde soeur (j’en parlerai une autre fois)…

Il a bien fallu s’endurcir, et je mis une carapace autour de mon coeur, je mis un peu plus de coca dans le whisky et laissais au fond de ma poche ce paquet de « Lucky Strike » que je grillais pour ressembler à Mike Hammer, le détective privé.

Je me mis, comme notre Johnny national à regretter le bon temps du Rock and Roll, apanage des sixties, mon Paradis d’enfant…

http://www.youtube.com/watch?v=a2DMlY8f1IE

Puis un jour, Ali, mon copain, me tapa sur l’épaule et me dit:

« Je crois que tu as une « ouverture » avec ma collègue ! J’ai essayé de la brancher mais elle ne me parle que de toi… C’est bientôt les slows, alors : magne-toi !! »

Moi :

« Toujours aussi poète, toi !!! »

Lorsque je vins l’inviter, elle était déjà debout et son regard bleu me transperça…

Ses yeux :

« Etaient-ils bleus, étaient-ils verts ?

En tous cas, ils étaient grands ouverts ! »

(d’après Sacha Guitry)

Une histoire venait de naître, et cela devait sonner le glas de ma période « Night-Club » (1976-1983).

Nous avons dansé pour la première fois sur cette chanson :

http://www.youtube.com/watch?v=FMExFBDfQ74

Oui, la vie était ailleurs, mais ne croyez-pas qu’elle en fut plus simple…

Suite la prochaine fois !!!

( 21 janvier, 2011 )

Avant d’arriver au disco : il y eut quelques « contractions douloureuses »…

Avant d'arriver au disco : il y eut quelques

Il est certain que, quand vous avez été bercé, entre deux 33 tours classiques, par Piaf, Brassens, Brel, Béart, Barbara, Férré, Ferrat, Marie Laforêt, pour ne parler que de ceux qui me viennent à l’esprit juste maintenant : le rock and roll était une autre planète…

Ha, bien sûr, il y avait « Le King », et ce film sorti l’année de ma naissance…

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

http://www.youtube.com/watch?v=zRu3tw9fYxE&feature=more_related

J’en étais resté là et je regardais, dubitatif, mes deux grandes soeurs faire ces gestes désordonnés qu’elles intitulaient « danse », en écoutant un nouveau 45 tours, qui est considéré aujourd’hui comme la première forme de « hard rock » : »Revolution » (The Beatle) !!!

http://www.youtube.com/watch?v=KrkwgTBrW78

 dans Saga familiale

« ZZ Top », bien après son « First album » de 1971 a su traverser les époques et ne pas trop casser mes oreilles :

http://www.youtube.com/watch?v=0_EFdod4YDo&feature=list_related&playnext=1&list=MLGxdCwVVULXf6bvlVy2ITE2U_ciry_0O7

Ce n’est pas pour rien que ce groupe fut choisi (en 1985) pour illustrer le film « retour vers le futur », (où un hommage est rendu par Michael J. Fox à Chuck Berry pour terminer dans un délire à la  »Jimy Hendrix ») !

http://www.youtube.com/watch?v=8VkiWPp7ZyE

Puis les Punks firent doucement leur apparition, cassant la gueule aux hippies « fleur bleue » et pacifistes !

On ne les appela plus « hippies » d’ailleurs, mais « baba cool »…

Dans la bouche des punks, c’était très péjoratif !

On aura deviné que je ne les aime pas beaucoup, on saura pourquoi une autre fois…

Les seventies pour moi, c’était mal barré, et je m’enfermais de plus en plus dans le cocon familial que venaient de quitter ma frangine la plus âgée, me laissant sa chambre où je me construisais un univers « aseptisé » de compte de fées, illustré par de la musique « en boîte »… Ce qui n’était pas bon pour l’ado sans père que j’étais, mais on ne fais pas toujours ce qu’on veut, n’est-il pas ?!?

Pour seule ouverture sur le monde extérieur (à part le Lycée, évidemment), j’avais un transistor à piles grâce auquel je pus écouter ce que l’on devait appeler plus tard, pour la musique populaire, le « hit-parade », et en plus, j’avais les informations : le bonheur rangé dans une petite boîte, en somme !

Je reviendrai dans un autre article sur les variétés et « mon vécu désenchanté » des années 70-75…

Le Lycée ne me laissa pas ce que l’on peut appeler « des souvenirs impérissables », car, à l’inverse de mes soeurs, les résultats n’étaient pas au rendez-vous…

J’en avais conclu que j’étais le débile de la famille.

C’est à cet instant que je pris conscience de ce qu’étaient « les grands moments de solitudes » au service du manque de confiance en soi, jusqu’au jour où un prof de science me déclara :

« Quand on a des notes maximum en musique et dessin, qu’on soulève ou lance le poids aussi loin en gymnastique (ce qui effectivement était le cas !), on ne peut pas être qualifié de « débile »… Tout au plus :  »d’élève à problèmes ». Et je te jure que je vais essayer de les résoudre !!! »

Où qu’il soit aujourd’hui : béni soit ce prof !!!…

Mon idole Barry White…

Entre deux « coups de blues », une musique vint à mes oreilles : c’était moderne, joué par un véritable orchestre (sans synthé !), et le chanteur, un mastodonte de 1,90 mètres qui pesait plus de 120 Kilos (!!!), avait laissé sa voix de velours qui faisait craquer toutes les minettes pour laisser ses musiciens s’exprimer :

c’était en 1973, un grand moment de musique de variété dont il lui donnait ses lettres de noblesse !!!

(considéré comme le « prototype » du disco)

http://www.youtube.com/watch?v=hBgKBJVm1p0&feature=fvw

Dès lors, plus rien ne fut pareil et le disco s’imposa dans le monde entier au sein des « dancings » que l’on rebaptisa chez nous : « discothèques » où la fièvre se développa le samedi soir, entre les « pattes d’eph » et le « brushing », sans compter les tonnes de laque…

http://www.youtube.com/watch?v=I_izvAbhExY&ob=av3nm

Les sixties avaient été pour moi un paradis, les seventies plutôt un enfer : allais-je survivre ?…

On le saura dans un autre article !

http://www.youtube.com/watch?v=Tth-8wA3PdY

 

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