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( 8 juin, 2014 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (10ème épisode).

Jeanne (7/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

 

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http://collectifpourleretourdefranck77.unblog.fr

 

L’essaim des Saints…

 

Nous retrouvons le petit monde (dont le cercle ne fait que s’agrandir) de Franck 77, ce dernier, après s’être échappé de sa geôle, ayant été catapulté accidentellement en décembre 1425 à Domrémy en compagnie de Zorah, belle extraterrestre qu’il avait sauvée de la noyade. Celle-ci, avec ses collègues maladroits, étaient responsables de ce dérèglement spatio-temporel.

Le trio

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (10ème épisode). dans Les tribulations de

« Franck-Pineau-Jiji »

était de nouveau réuni grâce à ces derniers (X26 & X57 – venus sur Terre pour remplir une importante mission quasi-impossible – ) à la taverne de Duchenot.

Ils venaient de s’adjoindre Obséquius, ex-laquais

 dans Les tribulations de

de l’infâme Hasbeen,

(ennemi mortel de notre Franck, catapulté avec Obséquius trois ans plus tôt),

ainsi que Julius, un moine de l’inquisition aussi brutal qu’énorme, décédé suite à un violent accident et  ressuscité  par une chute mal négiciée de Jiji, le curé de Déconnand (voir « dans les archives de Jiji57 et Franck 77 »).

 

Le légendaire « Merlin l’enchanteur »,

réveillé d’une sieste presque millénaire à cause du ramdam de toute cette équipée dans la forêt proche de Domrémy où il essayait de se ressourcer, donna un coup de main « aux justes » qui se mirent en travers de la route d’une armée, constituée par Hasbeen, le félon au service de l’évêque opportuniste « pro-anglois » Cauchon, chargée d’occire une jeune vierge innocente, une pieuse créature répondant au nom de « d’Arc »…

Jeanne d’Arc !!!

 

Justement, c’est du domicile de cette famille que revenait X57, qui s’était encore emmêlé les logiciels dans sa téléportation, provoquant lors de son atterrissage corporel des luminosités inconnues au XVème siècle, aux pieds de la petite Jeanne gardant ses montons, qui interpréta le phénomène à sa manière.

Raccompagné par un vieux fagotier et son fils en charrette (que nous avons vus dans des épisodes précédents), X57, très touché par leurs adieux chaleureux, rejoint Zorah à laquelle il explique son périple…

 

Zorah, déconcertée :

« Heu, je ne sais pas si tu dois en parler au boss.

Depuis que j’ai crashé le module principal en confondant les commandes de ma Game boy avec « le manche à balai », il a les implants électroniques plutôt maussades.

 

X 57 :

« S’il y en a un qui devrait éviter de la ramener sur le sujet, c’est bien lui. Je saurai lui rappeler à l’occasion un épisode du même style qui s’est passé ici il y a presque quatre milliards d’années ! »

 

Zorah :

« Tiens donc !

Ça ne correspondrait pas à l’apparition de la vie sur Terre ?

Ne me dis pas que… »

 

X57 :

« Chut ! »

Puis regardant une foule qui se rapprochait par le chemin de la taverne de Duchenot :

« Ha merde, ils m’ont retrouvé !

Le bouche à oreille va plus vite que le « smartphone sarrasin » dans le coin. »

 

Zorah :

« Qui sont ces gens et que te veulent-ils ? »

 

X 57 :

« Ce qu’ils demandent depuis deux milles de leurs années. Mais je t’expliquerai… »

 

Revenons quelques heures en arrière, à la maison d’Arc…

 

La petite Jeanne était en conversation avec Saintes Marguerite et Catherine,

alors que Saint Michel, contrarié, rejoignait les trois…

 

Jeanne, s’adressant à lui :

« Il n’y avait pas d’autres personnes avec vous, tout à l’heure ? »

 

Saint Michel, fronçant les sourcils :

« Petit problème de logistique, mais tout est rentré dans l’ordre… »

 

Effectivement, une scène avait eu lieu, dont X57 fut témoin.

Saint Michel, quelques secondes après son apparition, se trouva face à

l’Ange Gabriel.

 

Saint Michel :

« Que viens-tu faire dans nos confins ? »

 

Gabriel :

« J’allais te poser la même question…

Tu n’as pas l’impression de l’un de nous deux se tape l’incruste dans cette mission ? »

 

Saint Michel, tendant sa feuille de route  :

« Cette chose, tu vas me dire que c’est du papier « Wolfgang Amadeus Quentin » ?!? »

 

Gabriel, étonné :

« Qui est ce personnage et que vient-il faire dans notre histoire ? »

 

L’explication de Tonton Pierre

(Que Michel narre à Gabriel)

Wolfgang Amadeus Quentin, philosophe sorti directement de l’imagination d’un blogueur complètement déjanté, testa au travers de la presse écrite différents papiers à des fins corporelles. Un investisseur commercialisa le produit de cette recherche sous l’appellation « W.A.Q. » (les initiales de l’inventeur).

Le bonus de Ciryl

Précisons, Maître Pierre, que pour la commodité de la chose, le nom du produit fut progressivement simplifié : « W.A.Q » devint « A.Q » pour enfin donner le papier « Q »…

 

Gabriel :

« J’voudrais pas dire, mais côté « gestion du personnel », ça bogue sévère au secrétariat, là-haut ! Un doublon sur un tel dossier, ils ne m’avaient encore jamais fait le coup. Enfin, quoi qu’il en soit, lorsque j’ai été sollicité, le Patron a estimé que je n’avais pas besoin d’équipe, moi : ce qui n’est pas négligeable, sachant qu’on serait plutôt dans une phase de restriction budgétaire… »

 

Saint Michel :

« Tu ne manques pas d’air, dis-donc ! Môssieur semble être en proie à cette forme classique d’amnésie qu’engendre le narcissisme.

Pour ma part, je n’ai pas à rougir de mes références. N’est-ce pas mézigues qui a évité que le Père Abraham ne rectifie Isaac, son fils, pensant faire plaisir au Boss, mais oubliant que pour la moukère de moins de cinquante piges, y’aurait comme une mouche dans le lait, un caillou dans les lentilles, enfin pour résumer de la relance sur la gelée de coing ?

Qui t’as permis de gagner les rounds décisifs contre les forces obscures ?

Quand tu t’es frité avec le Roi de Perse et son armée, si j’avais pas été là…

Tu n’as peut-être pas besoin d’équipe, mais quand Bibi est dans le secteur, on peut pas dire que jusqu’à présent, ça t’ait porté la poisse… »

 

Gabriel :

« Tu marques un point sur ce coup-là, mais « l’annonciation » et la « dicté de Mahomet », c’est de la roupie de sansonnet ? »

 

Michel :

« La dictée de Mahomet ?!?

Parlons-en : du point de vue des emmerdes, ça nous a remporté trente-six fois la mise !!! »

 

Gabriel :

« Tu schématises…

Si t’as envie de jacter stratégie avec le Boss, son bureau des réclamations est ouvert sept jours sur sept, en « 24/24″.

Évite seulement de le solliciter le dimanche, ce jour-là, il a la théologie plutôt électrique, surtout aux alentours de midi… »

 

Michel :

« Tu m’en diras tant !

On peut savoir pourquoi ? »

 

Gabriel :

« Tu aimerais qu’on te rappelle, comme le font les humains, le martyr et l’assassinat de ton fils toutes les semaines, sans discontinuer ? »

 

X 57 à cette évocation ressentit à sa grande surprise quelques douleurs, lui extirpant un cri qu’il essaya en vain d’étouffer, faisant sursauter les deux Archanges.

 

Gabriel, intrigué, dévisageant X 57 :

« Il me semble que l’on se connaît… »

 

X 57, arborant un léger sourire :

« Dans une vie antérieure, qui sait… »

 

Michel, à un personnage inquiétant qui les avait rejoint :

« J’hallucine, je rêve, non : je cauchemarde,

Ça devient un véritable moulin, ici !!! »

 

Gabriel :

« Je veux bien qu’on organise une petite sauterie, on n’a jamais trop de temps pour les loisirs, mais côté déconne, « la Baronne de la Calanche » risque de nous casser la baraque. »

 

Michel :

« Ne me dis pas que toi aussi tu as reçu une convoc ! »

 

La Mort :

« Non, j’étais venu récupérer un client, du beau, du vrai, du mastoc, de la barbaque de compétition, mais un certain Jiji me l’a chourgane !… »

 

Gabriel :

« Jiji, le curé de Déconnoland ? 

Je le connais, c’est moi qui l’ai ressuscité quand ce grand couillon s’en emplâtré la fourgonnette ! »

 

http://jijicinqsept.unblog.fr/2010/10/26/plus-folle-la-messe-episode-16-45/

 

http://jijicinqsept.unblog.fr/2010/10/26/plus-folle-la-messe-episode-17-46/

 

 

La Mort :

« C’était pas une fourgonnette mais un van. Avec ton copain, vous avez le don de gâcher le métier… »

 

Gabriel :

« Écoute ma poule, t’es pas à une minute près. Faut te faire à l’idée que l’humain va vivre de plus en plus longtemps. Le côté positif de la chose, c’est que tu auras de plus en plus de temps libre ! »

 

Michel :

« Sauf le jour de l’apocalypse… »

 

Gabriel, faisant la grimace :

« T’es pénible, y’a des jours ! T’aurais pas un boulot qui t’attends au lieu de nous plomber l’ambiance ? »

Puis, s’adressant à la mort :

« Allez, je te raccompagne à la maison-mère, on taillera la bavette pendant le trajet sur toutes les misères du monde… »

 

La mort, regardant la petite Jeanne :

« On l’emmène pas avec nous ? »

 

X 57, avant que les deux ne disparaissent :

« Même pas en rêve !!! »

 

Saint Michel à X57 :

« Je ne sais pas qui tu es, mais tu inspires confiance. Excuse-moi de te fausser compagnie, je dois briffer la petite que tu sembles, béni soit tu pour cela, avoir sous ta protection. »

 

X57 :

« Quand on peut rendre service.

Bon, c’est pas le tout, mais si je ne réintègre pas séance tenante mon équipe, j’en connais un qui va faire un caca plus que nerveux… »

 

Alors qu’il sortait du domaine des d’Arc, Jeanne s’adressait aux divinités, assez déconcertée :

« Prendre mon cheval et libérer la France après avoir avoir légitimé Charles VII…

Vous avez d’autres courses à faire dans le coin ?!? »

 

Saint Michel :

« T’affoles pas , je t’explique… »

 

X57, croisant la route du cheval qui avait percuté Julius le caressa et lui dit :

« On dirait que tu boites, mon grand.

Je vais t’arranger ça ! »

 

X57 apposa ses mains sur la patte endolorie qui fut instantanément soignée.

L’animal léchait le visage de son bienfaiteur en signe de reconnaissance, quand une voix se fit entendre :

« Ben comm’ heu’ r’bouteux, tu te poses-là, gamin !!! »

 

C’était le vieux fagotier, auquel X57 répondit :

« On se débrouille… »

 

Le fagotier :

« Si tu peux le faire pour les bourrins, ma couenne devrait pas t’poser trop de blèmes, si c’était un effet de ta bonté, Monseigneur. »

 

X57, sourire aux lèvres, apposant ses mains sur l’ancêtre :

« Viens papy, je vais te refaire une jeunesse de compétition ! »

 

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Pendant ce temps,Celui que certains mauvais esprits avaient surnommé le « Roi de Bourges » étalait ses états d’âme à Marie d’Anjou, son épouse, et à Robert Le Maçon, l’un de ses conseillers qui était en visite :

« Je veux être un monarque normal !!! »

 

Marie d’Anjou, ironique :

« Cela existe-donc ?

Si la chose était concevable, nul doute qu’on en eut parlé en moult occasions au royaume de France… »

 

Robert Le Maçon, se tenant le front :

« Ça y’est, il va nous la ressortir ! »

 

Marie d’Anjou :

« Qu’espanouille ? »

 

Robert Le Maçon :

« Sa tirade dont on ne voudrait même pas pour un centième d’écu !!! »

 

Charles VII :

« Moi, Roy de France,

Je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.

Moi, Roy de France,

j’introduirai la représentation paritaire : les femmes auront le droit de participer au pouvoir autrement que par la couche ou la luxure… »

 

Robert le Maçon :

« Sauf ton respect, ta majesté, c’que tu peux débiter comme conneries, des fois !

Et pourquoi pas une jouvencelle qui va, épée en pogne, nous faire oublier l’humiliation d’Azincourt, pendant qu’on n’y est ?!?

Pfffff !!!

Où tu vas chercher tout ça, gamin ?…

(Quoi qu’avec feu son paternel qui était complètement jeté et son môme – le futur Louis XI – qui n’arrête pas de chialer dès qu’il le touche, c’est miracle que Charly ne soit pas plus ramolli du carberlot…)

Bon ben, c’est pas le tout les tourtereaux, mais la France a besoin de moi, et ça me ferait mal au cul de la faire attendre.

Allez, bonne bourre, mes petites cailles !!! »

 

Marie d’Anjou à Charles VII:

« Nul doute que, de tous vos sujets,

Messire Robert est le plus raffiné… »

 

Charles VII :

« Ne raillez point celui qui fait de son corps, de son âme , l’un de ces remparts qui me gardent en vie ! »

 

Marie d’Anjou :

« Le tout étant de savoir de quel côté, des ponts qu’il emprunte, choisir l’itinéraire pour éviter un éventuel trépas… »

 

Charles VII :

« Vous n’allez pas tout de même pas, en cette évocation, verser une larme concernant ce « Jean sans Peur » qui me fit tant tourments avant d’être occis par mes justes !

Complice ou non, Robert fut et demeurera toujours à mes côtés. Il est de ceux qui, comme le charbonnier, ont cette foi qui ramène à Dieu et me persuade qu’il y a parfois quelque chose de divin en mon endroit.

Que pour le destin de la France, en des époques lointaines, on me rendra grâce… »

 

Marie d’Anjou :

« Si vous atteignez telle destinée, jamais normalité n’en sera responsable, car le monarque, si empathique soit-il avec le peuple, n’en demeure pas moins celui qui domine, qui regarde de plus haut, donc possède la clef pour sauver les siens, quitte à choisir des chemins qui le rendront impopulaire.

Caresser dans le sens du poil quelques badauds victimes d’éléments injustes est chose aisée, mais faire en sorte qu’ils s’en sortent, quitte à se voir cracher dessus et insulté par qui ne t’arrive que laborieusement à cette ceinture à laquelle l’esprit populiste s’arrête, demande bien plus de courage. Celui qui fait défaut à qui critique et ne propose rien, ce qui est la définition des « hommes de rien », ceux qui ne connaissent rien mais disent tout !!! »

 

Charles VII :

« C’est pourtant ce monde qu’il me faut sauver, quoi qu’il puisse penser de moi et de ma descendance… »

 

Marie d’Anjou :

« Le fruit de nos entrailles qu’ils crucifieront inexorablement un jour, sans se douter qu’avec le temps, croyant s’en libérer, ils ne feront que le glorifier dans d’éternelles repentances.

Viendra le temps où les églises hélas seront désertées, et pourtant, dans chaque village de France, se dresseront toujours des clochers que même les plus agnostiques des sujets d’alors ne pourront ignorer, puisqu’en leur sein, coulera dans leurs veines le sang et la mémoire de nos croisés, ceux qui écrivent notre destinée, qu’elle le soit ou non avec ou sans fautes d’orthographe, de goûts et de synthèses.

Pour comprendre un peuple, il ne faut pas en être proche, mais au contraire bien éloigné, comme le furent depuis toujours prophètes et philosophes, réfugiés aux confins d’un désert d’où ils regardent pousser nos imperfections, sortant des terres les plus arides… »

 

Charles VII :

« Vous dites en quelques mots de si belles choses

Que ce serait crime d’en interrompre la prose !

Le destin sera, Ô mon Dieu, ce qu’il sera

Pour la suite, c’est bien le temps qui nous jugera. »

 

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Retour chez Duchenot où Isaac, le chef des ménestrels, fait ses adieux à Franck 77 :

«Je te quitte et c’est grand dommage, Ô poète intemporel maudit des médiocres et des inféodés…

Quelle équipe eussions-nous nous formée, entachés de ces piments nommés « indépendance », « impertinences », tout ce qui nous différencie de la vie des lambda, ces mêmes qui nous supplient pendant nos spectacles, de leur faire oublier un quotidien aussi désespérant que laborieux ! »

 

Franck 77 :

« Tu me flattes ami ! Après cette nuitée de convivialités et de déraisons, j’ai peine à imaginer que ton image ne sera plus qu’un souvenir bien rangé dans un coin de ma calebasse. »

 

X26, regardant son beeper qui se met à sonner:

« On reprendra la conversation dans quatre ans au mois de mai à Orléans, si ça ne vous dérange pas… »

 

Franck 77 :

« Tu peux sous-titrer ? J’ai dû louper un épisode… »

 

X57, observant le beeper de Zorah sonnant à son tour :

« A tous les coups, nous sommes dans la ligne de mire de ces casses-couilles de la B.I.R.O.U.T.!!! »

 

Pineau,n’en loupant pas une :

« Alors, ça existe aussi chez vous,

visiteurs du trou du cul de l’Univers ?!? »

 

X26, haussant les épaules :

« Tu rigoleras moins si la « Brigade d’Intervention de Régulation et Organisation Universelle du Temps » nous met la main dessus !

Allez hop, on se concentre !!!

Repli stratégique à Calais au vaisseau-mère, espérant que ces tranches de nave ne l’ont pas retrouvé… »

 

X26, 57, Zorah tenant (affectueusement) la main de Franck 77, Jiji, tenu fraternellement à l’épaule par Julius (reconnaissant de l’avoir ressuscité), Pineau et Obséquius, forment une ronde. Ils disparaissent à la stupeur générale dans un nuage de fumée, juste après une dernière réplique de Franck à Isaac (ce dernier étant obligé de retenir sa mâchoire pour qu’elle ne chute au sol ) :

« N’oublies pas mon pote : rendez-vous dans quatre ans à Orléans !!! »

 

Isaac à Merlin :

« Evidemment, tout ça ne t’étonne pas… »

 

Merlin :

« Et encore, t’as pas tout vu ! »

 

 

 

Suite au prochain épisode…

 

 

« Seventy Seven » need you :

 

http://franck77.unblog.fr/ 

 

 

 

( 16 décembre, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (9ème épisode).

A toi qui passe et n’a pas connu les épisodes précédents, voici des liens qui te seront utiles (mais il faut que tu disposes de beaucoup de temps) :

Episode 1 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/03/22/les-tribulations-de-seventy-seven-un-franck-pas-comme-les-autres/
Episode 2 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/05/01/les-tribulations-de-%C2%AB-seventie-seven-%C2%BB-un-franck-pas-comy-voudraient-2eme-episode/
Episode 3 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/05/22/les-tribulations-de-seventy-seven-un-franck-pas-comy-voudraient/
Episode 4 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/06/13/les-tribulations-de-%C2%AB%C2%A0seventy-seven%C2%A0%C2%BB-un-franck-pas-comy-voudraient-4eme-episode/
Episode 5 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/06/20/les-tribulations-de-%C2%AB-seventy-seven-%C2%BB-un-franck-pas-com%E2%80%99y-voudraient%E2%80%A6-5eme-episode-2/
Episode 6 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/07/07/les-tribulations-de-%C2%AB-seventy-seven-%C2%BB-un-franck-pas-com%E2%80%99y-voudraient%E2%80%A6-6eme-episode/
Episode 7 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/08/11/les-tribulations-de-%C2%AB-seventy-seven-%C2%BB-un-franck-pas-com%E2%80%99y-voudraient%E2%80%A6-7eme-episode%C2%A0/
Episode 8 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/10/26/les-tribulations-de-seventy-seven-un-franck-pas-comy-voudraient-8eme-episode/

 

 

Jeanne (6/10)

 

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Il faut sauver Jeanne (2ème époque)

 

Cathédrale de Rouen, décembre 1425.

 

 

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (9ème épisode). dans Ha ! On est bien...

 

Trois hallebardiers, gardant l’entrée d’une des chapelles, furent intrigués par d’immenses bruits métalliques, qui faisaient écho dans presque tout l’édifice.

 

L’un d’eux, ironique :

« Dis-moi Gaston, ces bruits de casseroles, que sont-ce ?!?

Monseigneur Cauchon, aurait il trouvé nouvelle inspiration en l’art culinaire, voulant en faire profiter ses convives ? »

 

Gaston, amusé :

« Tu causes comme livre, mon bon Marcel…

A mon avis, ce sont les Templiers qui, en guise de repentir, se présentent face contre terre à son excellence pour sauver leur miches.

Avec la quincaillerie qu’ils portent (leurs armures), ça fait caisse de résonance sur le carrelage de la chapelle.

 

Marcel :

« Ça ne risque pas d’arriver à ces moines en dentelles que notre charmant évêque a également convoqué, et qui n’ont plus cette brute de Julius pour les défendre ! »

 

Le troisième, regardant alentours avec méfiance :

« Fermez-donc vos claque-merde, les bredinots !!! »

 

Marcel :

« Qu’est-ce qui te prends, mon petit Maurice ? »

 

Maurice :

« Vu la conjoncture, faudrait éviter de jacter « art culinaire ».

Si « sa Sainteté » a vent de vos propos, il va se mettre en devoir de vous faire mijoter selon une recette qui sera loin de vous plaire, vos abatis ayant une place de choix sur son menu !

 

Gaston :

« En attendant, j’aimerais bien savoir ce qu’il se dit là-dedans. »

 

Maurice :

« Ne pose pas trop de questions mon bon Gaston, si tu ne veux pas que l’inquisition n’y soumette tézigues !!! »

 

Marcel, grimaçant :

« C’est vrai qu’ils ont le vilebrequin sensibles, les anciens… »

 

Maurice,mettant son oreille contre la porte :

« Chut : on dirait que ça chauffe la-dedans ! »

 

 

Dans la chapelle, l’évêque Cauchon, très contrarié, s’adressait à ce qu’il restait des templiers qui lui étaient restés fidèles ainsi qu’aux moines « rescapés » :

 

 dans Les facéties de Mésygues

 

« Bravo Messieurs : c’est un succès qui fera date dans l’histoire de France !!!

Et de grâce, relevez-vous Chevaliers, vous êtes ridicules… »

 

Marquant un temps d’arrêt, il reprit :

« A moins que quelques détails ne m’aient échappés, on peut résumer la situation comme telle…

Le Chevalier Jacques de Hasbeen, non content d’avoir échoué dans la mission secrète que je lui avait confiée, s’est dissout dans la nature de manière on ne peut plus satanique, vous abandonnant à votre sort.

Obséquius est passé à l’ennemi, nous avons perdu le Prieur Gillequin ainsi que le Frère Lancelin, Grand Exorciste accrédité par la Sainte Inquisition… »

 

L’un des moines, tenant un crapaud sur chaque épaule, lui coupa la parole :

« Nous ne les avons pas perdus, votre excellence, ils ont juste changé d’apparence. »

 

Cauchon, après un soupir :

« Détail que nous devons à ce sorcier de Merlin, que des forces occultes tombées du ciel ont tirés de son sommeil millénaire…

Sous cette forme, ils vont fonctionner beaucoup moins bien !!!

Détail aggravant : Julius, mon meilleur élément, a été neutralisé par les suppôts de Satan. Ceux que vous aviez pour mission d’anéantir et de me livrer pieds et poings liées. Dans un espoir suprême, j’avais gardé l’illusion que pour une troupe d’élite, ce ne devait être qu’une promenade de santé ! »

 

Landry, montrant les moines tuméfiés :

« « Troupe d’élite » : vous parlez de ceux-là ?!?

Alors que les « envoyés de Belzébuth » n’étaient encore que deux, la femelle a eu raison de ces « poupées de chiffon », et, détail aggravant (pour reprendre votre expression), c’est elle qui a taillé en pièce le puissant Julius, alors qu’il était en train de malmener son compagnon… »

 

Frère Donatien, exprimant l’indignation de l’ensemble des moines :

« En qualité de guerrier si prompts à user de propos blasphématoires, fîtes-vous mieux ?!?

Humbles messagers de notre Seigneur, nous ne sommes pas une épée qui se vend aux plus offrants… »

 

Landry, le regard mauvais, mettant la main à son épée :

 dans Les tribulations de

« Tu me cherches, l’homme ?!?

Ce n’est pas parce que tu t’abrites derrière des habits de donzelle, un missel dans de frêles mains manucurés,que ça te donne le droit de manquer impunément de respect aux miens !!!

Avec mes compagnons, quand on se bat, c’est contre d’autres hommes en première ligne, si tu vois ce que je veux dire… »

 

Cauchon, lassé de cet échange :

« Il suffit, Messieurs, vous me fatiguez !!!

Chevalier Landry : pouvez-vous m’expliquer le motif de la bataille qui vous opposa à la moitié de vos hommes ? »

 

Landry, lorgnant le Frère Donatien d’un œil noir :

« Il fut dit que notre mission en cachait une autre, bien moins glorieuse, concernant une jeune vierge de Domrémy qui ne devait en aucun cas vous parvenir en vie… »

 

L’un des moines, très embarrassé :

 

« Calomnie envoyé par le malin, afin d’apporter confusion et discrédit dans le seul but de salir noble mission au service du juste !!! »

 

Cauchon, le regard sévère :

« Écoutez mon petit vieux : quand je voudrai avoir votre commentaire sur le sujet, je vous le ferai savoir ! »

Puis il s’adresse, méfiant, à Landry :

« Malgré cette rumeur, vous m’êtes restés fidèles, ne suivant pas les insurgés : pourquoi ? »

 

Landry, mal à l’aise :

« Je me suis refusé à croire que telle avanie eût pu être fondée, venant de l’être lumineux qui redonna vie à notre ordre. Mes chevaliers et moi-même n’aspirons qu’à une seule chose, demeurer à votre service.

 

Cauchon :

« Hum-hum…

Il faudra, pour ce faire, que vos épées soient plus efficaces ! »

 

Landry :

« Nous fumes marqués par la malchance…

Alors que tout se déroulait sans entache, le ciel nous déversa, entre éclairs et flammes, quatre créatures démoniaques, qui tirèrent de son sommeil cet étrange druide sortant des entrailles de la terre !!! »

 

Cauchon, intrigué :

« Ces quatre créatures et le druide ne connaissaient donc pas avant…

Mais alors : qui, d’entre-eux, a instauré cette polémique abominative ? »

 

Landry :

« Aucun, Monseigneur !

Demandez plutôt à vos moines qui ont fait « vœu de silence », mais sont aussi muets qu’une marchande de poisson un jour de foire… »

 

Cauchon, foudroyant du regard les moines :

« Templiers, veuillez sortir : j’ai quelques détails à éclaircir avec mes subalternes… »

 

Chaque Templier se retira en reculant, faisant la révérence.

L’un d’eux se prit les pieds dans une des hallebardes, faisant tomber une grande partie des hommes, les armures percutant le sol provoquant une cacophonie indescriptible.

 

Marcel, le titulaire de la hallebarde :

« Pouvez pas faire gaffe, non ?!?

Quelle bande de branleurs… »

 

Gaston, aidant l’un des Templiers à se relever :

« Avec ton sens de la formule, je sens qu’on s’est fait de nouveau copains ! »

 

Maurice, faisant de même :

« Faut dire que si ces Messieurs marchaient dans le bon sens, on éviterait ce genre d’accidents domestiques… »

 

L’un des templiers :

« Vous, les planqués : vos gueules, hein ! »

 

Cauchon, les mains jointes et les yeux levés :

« Quelle engeance… »

 

Frère Paul, l’un des conseillers de Cauchon, le sourire sadique :

« J’ai du matériel qui me vient d’un petit fournisseur de Saint-Étienne, un mien neveu, que j’aimerais bien tester (le matériel, pas le neveu, hi-hi!) et mes bourreaux manquent un peu d’exercice ces derniers temps : laissez-moi m’occuper de votre petit monde, je poserai deux ou trois questions qui à terme ne pourront que renforcer la foi de chacun, Ô Brillance Divine… »

 

Cauchon, excédé :

« Ha, de grâce, ne parle pas comme ça, tu me rappelles ce traître d’Obséquius !!!

(Soupir) C’est bien le seul que je regrette dans l’histoire.

C’était un lèche-cul de première et il n’avait pas le charisme, mais je n’ai jamais connu de plus fin stratège.

Je n’aurais jamais gardé son maître, ce Hasbeen si arrogant auquel il était attaché, sans cela .

Ses dons de voyance et d’anticipation me manqueront… »

 

Il marque un temps d’arrêt puis s’adresse de nouveau au Frère Paul :

« Mais il n’est pas dit que tu auras sorti le matériel pour rien mon bon Paul : tu vas m’interroger ceux là (il désigne les moines) afin de savoir qui, d’entre eux, n’a pas su tenir sa langue et porte ainsi la responsabilité de cette débâcle. »

 

Frère Donatien, alors que le Frère Paul regarde les moines en se frottant les mains :

« Nous implorons votre clémence, Monseigneur !!!

C’est Le Chevalier de Hasbeen et son valet Obséquius, dont l’un des nôtres a surpris la conversation concernant cette petite vierge de grande piété, qui a semé le trouble dans notre ordre. Nous avons débattus en théologiens du bien-fondé de ce nouvel aspect de la mission.

C’est à cette occasion qu’un des Templiers a dû nous entendre à son tour, quand le Prieur Gillequin et Frère Lancelin nous a vertement recadré… »

 

Cauchon :

« Donc, certains moralistes, incarnés par le Chevalier Clotaire, ont pris le dessus sur la raison d’Etat et cette Jeanne d’Arc est devenue tellement populaire qu’elle en devient temporairement intouchable ! 

Que vais-je faire de vous tous, mes éclopés si incompétents ? »

 

Revenons une journée en arrière dans la forêt de Domrémy, au moment où l’épisode précédent se terminait…

 

 

Pineau était enfin arrivé, stoppant son cheval non loin des moines.

Il fut surpris de les voir se planquer derrière des arbres en criant, abandonnant julius qui était à terre les bras en croix.

 

A Merlin et X26, qui se tenaient à son chevet, il dit :

« Laissez-moi deviner : avec les « drag keens », vous avez organisé une partie fine qui a mal tournée ?!? »

 

Merlin se retourna avec interrogation vers X26, qui lui dit :

« N’en prenez pas ombrage, c’est ce que les humains appellent une « galéjade ».

Il semblerait que Monsieur ainsi que son binôme (Jiji) en soit coutumier… »

 

Pineau, descendant de cheval et regardant alentours :

« A ce propos : quelqu’un a vu Jiji, dans le secteur ? »

 

Merlin, X26 et les moines (encore cachés derrière les arbres), désignant Julius au sol :

« lui !!! »

 

Les moines sortant prudemment de leur abri, l’un d’eux s’adressa à Pineau :

« L’hérétique qui fit « mat » le juste et bien aimé Frère Julius, a rejoint ses complices dans la taverne du mécréant (Duchenot) ! »

 

Merlin :

« Ton obscurantisme t’égare, mon pauvre ami ! C’est le cheval le responsable, et bien avant lui la bêtise de celui qui s’est mis en travers !!! »

 

X26, examinant la victime :

« Cet humanoïde va bientôt être déconnecté si on ne traite pas son dossier en priorité ! »

 

Merlin, pensif :

« Mille ans de sommeil et il faut que je prie « Saint Bescherelle » pour qu’il m’aide à comprendre ce qu’on me dit… »

 

Pendant ce temps, dans la grande salle de l’auberge du « mécréant »…

 

« Tu ne penses décidément qu’à ça, ma gourgandine !!! »

Cette voix était celle de Duchenot, dont l’épouse venait de lui glisser à l’oreille une nouvelle insanité avec ce regard qui fait briller tant de fonds des pantalons.

Elle eut cette inspiration en faisant sécher les vêtements de Jiji.

Ce dernier, assis devant la cheminée n’avait pas le moral.

Obséquius lui frottait le dos en le flattant, sous l’œil amusé de Franck 77 et l’agacement de Zorah.

Isaac et sa troupe étaient attablés, se restaurant avant de reprendre la route.

Jiji, le pauvre, depuis que Franck 77 l’avait sorti de l’abreuvoir, était en train de décompenser.

 

Tel un abbé qui aurait viré psy, Franck s’installa près de son ami et lui dit :

« Je t’écoute mon Jiji :

parle sans crainte… »

 

Jiji :

« - Promenade de santé - : c’est ce que m’avait dit Pineau « Bello » quand il m’a embarqué dans son voilier, pour venir te libérer des geôles de cette « pine de cagou » d’Hasbeen…

Depuis, on s’est pris des vents à 300 à l’heure, la coque de noix de notre poteau à coulé pire qu’une enclume, et si nos deux aliens de passage n’avaient pas eu la bonté de nous sauver la couenne avant de nous envoyer au 15ème siècle, t’aurais été sollicité pour confectionner notre composition florale à la Toussaint !

 

Zorah, contrariée, à Franck :

« Il n’est pas trop tard pour la composition florale et si ça peut rendre service, je propose même de m’en occuper à titre personnel… »

 

Franck 77, embarrassé :

« Zorah, mon petit, que t’arrive-t-il ?!? »

 

Zorah :

« C’est quand même un comble que de se faire traiter d’alien par un primate !!! »

 

Jiji, vexé, avec un accent de titi parisien  :

« Primate, moi ?!?

Dis-donc :

ta gonzesse, t’as jamais songé à lui claquer le beignet des fois ? »

 

Franck 77, retenant son rire :

« Elle aimerait pas… »

 

Jiji à Zorah :

« Ce que vous pouvez être susceptibles, vous, les martiennes !

Ce n’était pas une insulte.

De plus : je les aime, je les admire les aliens ! »

 

Zorah, fronçant les sourcils :

« Il se peut que tu aimes les aliens,

mais les aliens : ils (elles) te disent merde !!! »

 

Elle sortit en claquant la porte et en engueulant on ne sait qui dehors…

 

Jiji, nostalgique :

« Ha, la vie était tellement plus simple dans ma bonne petite chapelle de « Tripote-Moi-Les-Joyeuses » à « Déconnoland », quand j’en étais encore le curé !!!

C’était le bon temps : tu te souviens ?

On n’avait peur de rien…

On doutait de rien…

On était bien…

Mais depuis quelques heures, si tu savais :

Je suis fatigué,

mais alors fa-ti-gué… »

 

Franck :

« Dis-donc ma « petite caille » : tu ne serais pas en train de nous faire une petite déprime ?!? »

 

Jiji continuant à faire la moue, la porte à peine refermée s’ouvrit.

On entendit une voix :

« Hé, les mecs : on reprend la cordée ou on biwake ?!? »

 

Franck, le regard pétillant et l’intonation théâtrale (presque musicale) :

« Ce phrasé subtil, ce discernement dans l’interprétation, cette poésie au service de la thèse, tout cela ne peut être le fait que d’un seul être au monde,

j’ai nommé :

notre ami Pineau !!! »

(Applaudissement d’Isaac et de sa troupe amusés)

 

Pineau, portant avec les moines le corps inerte de l’immense Julius :

« Le temps de me délester de ce gros morceau de barbaque et de signer des autographes à mon public en délire, j’arrive pour te rouler un palot de compétition, mon petit Franckouninet chéri… »

 

Julius déposé laborieusement sur une grande table, les deux se firent une accolade.

Pineau observant Jiji, prostré :

« Qu’est-ce qu’elle nous fait, la « Grande Jiji » ?!? »

 

Franck 77 :

« T’inquiète, c’est juste un petit caca nerveux.

Ça lui passera. »

 

Le Frère Donatien, s’adressant à Jiji :

« Hé toi, celui dont le cheval a occis cet homme de bien, il paraît que tu appartiens à notre église ?

Alors, prie pour le salut de l’âme de notre regretté Frère Julius ! »

 

Franck 77, regardant le moine droit dans les yeux :

« Regretté, c’est vite dit !

Et puis ça t’écorcherait le bec de lièvre de dire « s’il te plaît » ?!?

La politesse, y’a rien de mieux pour garantir la longévité et augmenter les aumônes ! »

 

Jiji se levant, rajustant le drap qui le recouvrait :

« Laisse mon Franck, en tant qu’homme d’église, je n’ai pas à juger le passé de cet homme. Il a droit à son oraison, comme tout le monde, même si la demande fut formulée de façon maladroite… »

 

Franck, indigné :

« J’entends bien, mais de là à faire des obsèques nationales à cet enfoiré !

Si tu savais comment il m’a fracassé hier…

Et moi, c’est rien en rapport de tous les innocents qu’il a passé à la moulinette, au nom de « Sainte Tafiole de l’Inquisition » !!! »

 

Jiji, retrouvant ses réflexes ecclésiastiques du temps jadis, alors que Merlin et X26 entraient discrètement dans l’auberge :

« Allons-allons, mon fils, ne laissons pas parler la haine.

En vérité je te le dis, sa vie fut ce qu’elle fut, mais à partir de ce jour, ici ou dans l’au-delà, elle ne sera plus jamais la même… »

 

« Aïe-aïe-aïe, ho-là-là, attention : restez pas dans l’axe !!! »

 

Jiji venait de se prendre le pied dans le drap qui lui servait de vêtement, se rattrapant de la main droite sur le torse de Julius, la main gauche gardant le linge au niveau de sa ceinture pour préserver son intimité (au grand regret de cette coquine de Mme Duchenot).

 

Franck à Pineau :

« Pauvre Jiji, on ne serait pas en train de le perdre ?

Il me prend pour son fils, maintenant… »

 

Pineau à Franck, interloqué :

« Non de Zeus : tu vois ce que je vois ?!? »

 

Jiji fut le premier surpris de voir tous les moines se prosterner devant lui.

Il dut se retenir de crier quand il vit Julius s’asseoir au bord de la table en secouant la tête.

Il n’arrivait pas à le croire : l’impact de sa chute avait relancé le cœur du mastodonte !

 

Franck, fronçant les sourcils :

« Ne me dis pas que tu as ressuscité c’te fi de garce… »

 

Jiji, pointant X26 et Merlin :

«  J’te jure que j’ai rien fait, à part me casser la gueule une fois de plus. »

Puis pointant X26 et Merlin :

« Mais demande donc à ces deux-là. »

 

X26, montrant Merlin du regard :

« Ça ne vient pas de moi.

Chez-nous, on ferait plutôt dans le clonage. »

 

Merlin, presque vexé :

« Ne me regardez pas comme ça : ce n’est pas de mon fait…

Ne me prenant ni pour Dieu ni pour Jésus, Je ne pratique que l’enchantement.

C’est vrai, quoi, chacun son domaine ! »

 

Franck 77 à Pineau :

« Mais alors, si c’est ni l’un ni l’autre…

Ça veut dire que … »

 

Pineau :

« Que Jiji, c’te p’tit voyou, a remis cet abruti dans le circuit, tel le Christ le fit pour Lazare !!! »

 

Franck :

« Le Christ ? Tout de suite les grands mots…

Avec le Julius, et crois-moi, je sais de quoi je parle, ça risque d’être les grands maux ! »

 

Dehors, le chevalier Landry et sa troupe firent leur entrée dans la cour, provoquant le commentaire de Merlin à l’égard de X26 :

« Ha, la petite famille est en train de se reconstituer !

Mais d’où vient cette amertume que je lis dans tes yeux, l’ami ? »

 

X26 :

« J’aimerais bien savoir où est passé le petit… »

 

Merlin :

« Le petit ? »

 

X26 :

« Heu… X57 : mon coéquipier. »

 

Pineau, regardant par la fenêtre :

« Quand on parle du loup !

Le « Blues Brother » qui descend de la charrette de ces braves fagotiers qu’on a croisés tout à l’heure et qui fait la bise à cette plante de rêve (il parle sans la connaître de Zorah), ce s’rait-y pas le « fils prodigue » qui ferait son retour, des fois ? »

 

X26 rassuré, prenant un air faussement sévère :

« Il va m’entendre celui-là ! »

 

A peine était-il sorti pour aller à la rencontre de X57, qu’on entendit une puissante voix masculine chanter :

« Le curé de Domrémy a les bourses qui pendent (bis) »

C’était Julius, provoquant la stupéfaction générale…

Celui-ci continua son interprétation :

« Et quand il s’assoit dessus

Ça lui rentre dans le… »

 

Jiji :

« Stop, allons-allons, y’a des femmes et des enfants, ici !!! »

 

Jiji fut soulevé à cinquante centimètre du sol par Julius, tandis que les moines prirent leurs jambes à leur cou en se signant (exercice très difficile, convenons-en).

Franck, soupirant, retroussant ses manches et se dirigeant vers le géant :

« Mon bon Pineau : va donc chercher une grenade, à défaut une hache. Il n’en faut pas moins pour tenter de venir à bout de cet accident de la nature ! »

 

Julius, après avoir fait la bise à Jiji et l’ayant déposé délicatement sur le sol :

« Toi qui m’a donné une nouvelle vie, je suis ton éternel abonné… »

Il s’adresse à Duchenot :

« Tavernier, à boire ou on tue le chien : mon copain et moi, on a soif !!! »

 

Franck 77 à Pineau :

« Pas besoin de chercher le matos, camarade.

Je crois qu’on vient de faire une nouvelle recrue… »

 

Puis à Mme Duchenot qui apportait un pichet de blanc et deux gobelets à Julius, qui tenait par l’épaule, de son impressionnante main, son nouveau pote Jiji (complètement dépassé par cette situation) :

« Et nous, on sent le gaz ?!? »

 

Julius, dévisageant Franck :

« On se connaît, l’homme ? »

 

Franck 77, méfiant :

« Dans une autre vie…

Notre rencontre fut brève mais intense ! »

 

Julius, mettant une petite claque sur le séant de Mme Duchenot (qui lui fit un grand sourire) :

« Ho, la mignonne, ajoute des gobelets : les amis de mon ami sont mes amis ! »

 

Pineau à Franck, les deux rejoignant la tablée :

« Je pense qu’on va le garder avec nous, celui-là… »

 

 

 

 

 

 

Suite au prochain épisode…

 

 

« Seventy Seven » need you :

 

http://franck77.unblog.fr/ 

( 26 octobre, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (8ème épisode)

Note : celui qui n’a pas lu « l’épisode 7″, il risque de se paumer grave…

Jeanne (5/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

 

Image de prévisualisation YouTube

 

http://collectifpourleretourdefranck77.unblog.fr

 

Il faut sauver Jeanne (1ère époque)

 

Dans le foyer de la famille d’Arc, tout n’était pas si simple…

Les tribulations de

 

« Un caractère comme ça, ce n’est plus un inconvénient, c’est un véritable calvaire ! »

Ainsi parlait Jacques d’Arc à Isabelle Romée, son épouse.

 

Isabelle :

« N’a-t-elle pas de qui tenir, notre Jeanne ?

Car c’est bien d’elle que tu parles… »

 

Jacques d’Arc :

« Je ne te conseille pas d’user de ma patience, femme…

Ne m’oblige pas à te rudoyer le fessard ! »

 

Isabelle, après un soupir :

« Voilà bien les « mâles : vouloir tout régler par la violence… En plusieurs siècles de guerres, vous n’avez toujours rien compris, voilà pourquoi elles perdurent, à l’image de celle, interminable, qui nous oppose à l’Anglois… »

 

Jacques d’Arc :

« Tu me fatigues, femelle !

La violence en l’occurrence fut pratiquée par notre enfant à l’égard du fils du forgeron. »

 

Isabelle, ne pouvant dissimuler son sourire :

« Elle a donc fait tourment à ce grand benêt, qui sème la terreur parmi les enfants de la paroisse ?!? »

 

Jacques d’Arc :

« Ça ne me fait pas rire du tout, car notre Jeanne se complaît beaucoup trop à mon goût à se travestir dans des habits de garçon et à en adopter les jeux virils.

Tu verras qu’un jour, l’inquisition lui fera misère rien que pour cela !!! »

 

Isabelle :

« Tu dramatises tout, ce n’est qu’une fillotte de treize ans. »

 

Jacques d’Arc :

« Elle ne le sera pas éternellement.

 dans Les facéties de Mésygues

Si elle continue dans cette voix,

j’ai bien peur qu’elle ne termine pucelle, et que de l’amour elle ne connaisse jamais la flamme !!! »

 

Isabelle :

« Quel rabat-joie !

Et si, dans un élan de mansuétude, tu lui en laissais le temps ?

Où est-elle, au fait ? »

 

Jacques d’Arc :

« Je l’ai envoyée s’occuper des montons, puisqu’elle refuse toujours de s’occuper de « justin ». »

 

Isabelle :

« Comment se fait-il qu’elle redoute tant ce cochon ?!? »

 

 dans Les tribulations de

La petite Jeanne boudait dans son coin, observant les animaux dont elle avait la charge.

Soudain, une sphère lumineuse éclairant tout le ciel se posa non loin d’elle.

Ce phénomène, loin de l’effrayer à l’instar de ses montons, ne fit que renforcer sa foi. Elle se mit à prier.

 

Dans cette sphère, était X57, qui se parla à lui-même :

« Je sens que je vais encore me faire engueuler par le paternel, moi !

Il le savait pourtant bien que je ne suis pas encore au point avec cette téléportation…

Quand il va savoir que j’ai perdu mon kit portable dans la bataille : ça va être la fête à bibi !!! »

 

De quelle bataille parlait-il ?

Bon sang, les Templiers :

on les aurait presque oubliés, ceux-là !!!

Les justes, représentés par Clotaire, avaient eu raison de Landry l’opportuniste et de ses hommes.

 

Clotaire dont la lame se tenait au niveau de la gorge de Landry :

« Je te fais grâce, reprends ton épée : qu’elle soit au service de Dieu, non de ceux qui le parodient ! »

 

Landry s’exécuta, monta sur son cheval et se mit en route, suivi de ses compagnons d’infortune en majorité blessés comme lui.

L’un d’eux, s’adressant à Landry :

« Qu’allons-nous devenir, vaincus par Clotaire et Abandonnés par le Chevalier Jacques de Hasbeen ? »

 

Un autre, se tenant le flanc :

« C’est faire offense à la chevalerie que d’attribuer si noble titre à tel couard !!! Avez-vous vu comme il a fui? »

 

Landry :

« Retournons à Rouen : je plaiderai notre cause auprès de Monseigneur Cauchon ! »

 

Clotaire, les regardant avec pitié :

« De ce jour, nous devenons des fantômes errants… »

 

Thibaut, l’un des compagnons de Clotaire :

« Que racontes-tu mon ami ?!?

Nous sommes, tu le vois, tout ce qu’il y a de bien vivant ! »

 

Clotaire, souriant affectueusement :

« C’était une métaphore, fidèle compagnon… »

 

Thibaut, fronçant les sourcils :

« Que n’es-tu compliqué parfois !

Qu’est-ce donc ? »

 

Clotaire :

« Une façon de dire que nous sommes les derniers à mettre notre épée, au service de la morale et de la justice… »

 

Thibaut, montrant Landry et ses hommes sur leurs montures, dont on ne voyait plus que les ombres :

« …Contrairement à ceux-là, qui se feront les valets de qui possède fortune et pouvoir…

A choisir : mieux vaut être fantôme qu’esclave… »

 

Clotaire :

« Rejoignons céans les envoyés de Dieu ! »

 

 

 

 

Envoyés de Dieu ?

Ils parlaient de Pineau, Jiji, X26, X57 et Merlin, qui, quelques minutes plus tôt s’étaient mis à la poursuite de l’infâme Hasbeen et de son valet…

Mais, que ce passe-t-il plus loin ?!?

 

Dans la forêt habituellement si calme qui menait à Domrémy, deux cavaliers galopant à bride abattue, suivis de très près par un troisième, croisèrent un vieil homme et son fils, alors que les deux chargeaient du bois dans une charrette attelée à un bœuf.

Le vieil homme :

« Vin diou, z’ont le feu au cul ceux là !!! »

 

Le fils :

« Fais-donc gaffe, heu’l’patrenel : v’a du rabiot ! »

 

Effectivement, deux autres passèrent à la vitesse de l’éclair.

Pineau, faisant partie du lot, s’adressa à Jiji en très mauvaise posture :

« Ho : tu t’entraînes pour Médrano ou quoi ?!? »

 

Jiji, après avoir juré comme un charretier,

 dans Les facéties de Mésygues

exécutant une chorégraphie équestre désespérée

dans le but de remonter sur la selle de son cheval :

« Puisque tu veux le savoir, j’en profitais pour faire un recensement sur les plantes vivaces qui poussaient en Lorraine au 15ème…

Une autre question, avant que je ne m’écrase la tronche en terre sainte ?!? »

 

Pineau allait lui donner la main quand deux sphères lumineuses se portèrent au secours de Jiji, le remettant en bonne posture, avant de disparaître vers l’horizon.

Jiji à pineau, après un « ouf »de soulagement :

« Tu me feras penser à faire un gros poutou sur le museau de

 

Brok et Chnok (X26 & 57),

car je suppose que c’étaient eux… »

 

Le fils, ayant observé la scène, se grattant la tête :

« On peut pas dire que ce soit une journée comme les autres ! »

 

Le vieil homme, faisant de même :

« Depuis qu’on a retrouvé ces moines en train de pioncer dans not’ Charrette à matin, dont cet espèce de géant, je ne m’étonne plus de rien, fiston… »

 

Effectivement, quelques heures plus tôt,un psaume assez rustique sortant des cordes vocales du fils du fagotier, avait réveillé une bonne partie de Domrémy sous cette forme mystique assez controversée :

« De Dieu de Dieu !!! »

 

Le Père, embarrassé :

« T’es pas bredin, dit ?!?

Jurer comme ça à deux pas de l’église !!!

Si un des ces fi d’garce heu’d’ l’inquisition nous a entendu, pas besoin d’allumer la cheminée pour se chauffer la couenne c’t’ hiver : vont s’en charger pour nous au frais du comté… »

 

Lui-même poussa un cri lorsque l’immense Julius émergea du tas de bois.

Ce dernier, s’adressant aux deux :

« Où sont les sataniques ?!? »

 

Le vieil homme, aidant les autres moines à s’extraire de la charrette :

« Qu’ek j’en sais, moi ?

Et puis…

Z’êtes vraiment sûrs de vouloir retrouver ceux qui vous ont arrangés comme ça ? »

 

Le fils, narquois :

« Bah, après tout, s’ils veulent connaître le martyr… J’me suis laissé dire qu’y fallait en passer par là pour être canonisé. Tu te rends compte heu’l'Père : si ça s’trouve, on taille la bavette avec des Saints !!!

 

Tandis que le regard de Julius se faisait de plus en plus menaçant, le vieil homme reprit la parole :

« Scusez mon fils, j’ai jamais eu le temps de le terminer… M’enfin, « heureux le fêlé car il laisse passer la lumière », (il cligne de l’œil) comme on dit !

Pour vos « sataniques », j’peux pas vous en dire plus, mais si vous les voyez, faudrait tacher voir à leur rappeler que ma charrette, c’est pas une auberge… »

 

Julius, s’adressant aux autres moines, comme s’il avait eu une révélation :

« Loué soit Seigneur qui guide nos pas ! Nous les retrouverons, c’est une évidence, chez ce mécréant de Duchenot.

Allons pressément !!! »

 

Le vieil homme, observant ces moines douloureux mettant laborieusement un pied devant l’autre :

« Font pitié, quand même !

Avec des religieux comme ça, je ne donne même pas cinq siècles au Royaume de France avant d’être livré définitivement aux païens… »

 

 

Pendant ce temps, chez Duchenot…

 

Isaac, qui fut le premier des ménestrels à émerger de la paille de la grange, s’adressa ainsi à sa troupe :

« Mes amis, réveillez-vous ! Nous devons reprendre la route dès que possible. »

Il regarde alentours

« Où sont donc nos deux tourtereaux ? »

 

Ermeline, une des danseuses de la troupe :

« La mère Duchenot leur a offert une chambre pour la nuitée, en reconnaissance du spectacle féerique que donna « Franck le Magnifique »… »

 

Simon, musicien :

« Jamais, de mémoire d’homme, luth ne fut joué avec telle dextérité, ni textes libertins si brillamment interprétés ! »

 

Isaac :

« Sa chanson « Tirelipimpon sur le chihuahua », j’avoue ne pas en avoir saisi toutes les arcanes… »

 

Ermeline, soupirant :

« Mais son ode  :

« Que je t’aime », j’en frisonne encore !!! »

 

Ida, une autre danseuse, euphorique :

« Quand tu n’te sens plus chatte

Et que tu deviens chienne

Et qu’à l’appel du loup

Tu brises enfin tes chaînes… »

 

Ermeline, reprenant :

« Quand ton premier soupir

Se finit dans un cri

Quand c’est moi qui dit non

Quand c’est toi qui dis oui… »

 

Isaac, s’adressant à son régisseur :

« Mon bon Thomas, peux-tu réveiller ce violeur de cœurs ainsi que sa doulce amie ? »

 

Thomas, le sourire aux lèvres monta l’escalier. La porte était mal fermée, c’est ainsi qu’il entendit la suite…

 

Franck venant de se réveiller

sur de sympathiques coussins :

« J’ai dormi comme un bébé, je me sens aussi reposé que si je m’étais couché à l’heure des poules. Mais quelque chose me dit qu’il n’en n’est rien… »

 

Zorah, essayant de dissimuler son embarras :

« Pourquoi dis-tu cela ? »

 

Franck :

« J’ai quelques souvenirs du spectacle et de la liesse qui s’en suivit.

Puis je me rappelle un baiser

Un baiser pour pour de vrai

Un baiser libertin

Enfin bref un patin

Et autre chose… »

 

Zorah, rougissante :

« Oui, délicieuse chose… »

 

Franck, dubitatif :

« Aurions-nous cédé à la déraison ?!?

(Il se raccroche à son humour)

Si tu devais avoir une brioche au four, faudra qu’on s’organise pour la garde partagée, vu que des années lumières séparent nos deux mondes ! »

 

Zorah, mettant une main sur chaque tempe de Franck :

« Tu dois effacer de ta mémoire notre folle nuit… »

 

Thomas, très déconcerté, s’éloigna de la porte et descendit l’escalier de bois craquant sur la pointe des pieds.

Isaac, se fichant de lui :

« Crache un coup, t’es tout pâle : on dirait que tu fus témoin de sorcellerie, l’ami ! »

 

Ida :

« A propos de sorcellerie, regardez-donc ce qui se passe dehors ! »

 

Jack Hasbeen et Obséquis mordaient la poussière, éjectés de leurs montures par la magie très explosive de Merlin, à la porte de l’auberge.

Merlin à Jack Hasbeen :

« Ici s’arrête ta route, infâme usurpateur !!!

Je ne te laisserai point occire jeune vierge et changer le destin du monde !!! »

 

Jack Hasbeen s’étant relevé l’épée à la main, crachant quelques feuilles qu’il avait dans la bouche :

« Es-tu seul, vieil homme, pour t’opposer à moi ?!? »

 

Obséquius inquiet, s’époussetant en faisant un sourire de faux-cul à Merlin:

« Mon bon Maître, trop d’émotions vous égarent, cet honorable druide peut nous étrier le temps d’un battement de cil : gloire à lui de n’en rien faire ! »

 

Merlin à Obséquius :

« Tes paroles sont celles de la sagesse.

Que fais-tu donc au service de cet inepte (il montre Hasbeen) qui n’a que mépris pour toi ? »

 

Hasbeen dépité, s’accrochant cependant à son épée :

« Bonjour l’angoisse : comme ces psy de supermarché, il va nous la faire

à la Mireille Dumas ! »

 

Merlin, après un soupir :

« Con et Misogyne, en plus ?!? »

 

Obséquius, se lâchant un peu :

« C’est un pléonasme… »

 

Hasbeen, faisant les gros yeux :

« Ne serais-tu pas en train de virer ta cuti ?

Puisque c’est ainsi… »

 

Il lâcha son épée, sortit de sa poche une sorte de télécommande, pressa un doigt dessus et disparu dans le même nuage de poussière qui vit apparaître X26.

Ce dernier, rajustant sa tenue aussi froissée qu’anachronique :

« Ha dites-donc, ça circule aujourd’hui !!!

Je serais bien venu plus tôt, mais j’ai encore du mal avec ce nouveau modèle de téléportation. En plus, j’ai paumé le filston en route…

J’ai croisé un ostrogoth qui m’est passé au raz de la tronche dans le couloir spatio-temporel !

C’était qui ce branque ? »

 

Obséquius, complètement détruit :

« C’était le Chevalier Jacques de Hasbeen…

Mon Maître est parti sans moi !!! »

 

Merlin, mettant sa main sur l’épaule d’Obséquius :

« Cette baudruche ne te méritait pas.

Désormais, tu mettras ta loyauté au service de bonnes causes… »

 

« Quelqu’un peut me dire comment on arrête cet engin ?!? »

Cette voix qui venait d’interrompre la conversation entre Merlin et Obséquius n’était autre que celle de Jiji, qui tirait désespérément sur les reines de son cheval complètement emballé.

 

Les moines venaient juste d’arriver.

Julius, se mit en travers du chemin :

« Halte-là, hérétique !!! »

 

Jiji, tenant miraculeusement sur sa monture et se cachant les yeux :

« Dieu, si t’es dans le coin : ait pitié de ce grand con… »

 

Le choc stoppa net le cheval qui se retrouva à terre. Il se releva, secoua la tête puis repris sa course.

Jiji, lui, avait fait un vol plané qui l’avait envoyé jusque dans l’abreuvoir de l’auberge, lui inspirant ce commentaire spontané :

« Ho pute borgne ça fait froid au cul !!! »

 

Franck 77, sorti de son nid douillet, avait assisté à la scène. Ayant reconnu son copain, il dit :

« Toujours autant la classe Padré… »

 

 

 

 

Suite au prochain épisode…

 

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( 11 août, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (7ème épisode) 

Jeanne (4/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

 

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Évitez de changer le passé et de réveiller un enchanteur qui dort !

 

Hiver 1425 : dans une forêt au Nord-Est du Royaume de France, une cohorte de Templiers faisait halte. Celui qui en avait pris le commandement s’adressa ainsi à ses hommes :

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (7ème épisode)  dans Ha ! On est bien...

« Messires, je me suis démené auprès de son Excellence Monseigneur Cauchon afin de rétablir « officieusement » votre ordre, conscient qu’il n’est asservi qu’à Dieu, donc le plus apte à lutter contre l’hérétique et ses complices : alors sachez être digne de la confiance et des espoirs que j’ai mis en vous…

Cette halte est la dernière avant Domrémy, profitez-bien de ce repos, car vous aurez à livrer bataille comme jamais vous n’en connûtes, nobles soldats du Christ !!! »

 

Les Templiers :

 dans Les facéties de Mésygues

« Montjoie, Saint-Denis

Que trépasse si je faiblis !!! 

Dieu garde le Chevalier Jacques de Hasbeen, notre bienfaiteur !!! »

 

Jack Hasbeen savait pertinemment que ces paroles enthousiastes n’étaient que le fruit de tractations éhontée. En effet, il n’avait eu aucun scrupule à changer les paramètres du passé à son profit…

Ce cyclone inexpliqué, qui l’avait plongé depuis trois ans dans le XVème siècle avec son sous fifre Obsequis, lui avait permis d’obtenir contre toute éthique ce qui lui manquait tant dans son triste XXIème : le pouvoir et la respectabilité…

Mais il savait bien en son fort intérieur que tout cela n’était, à l’image de sa vie, qu’une immense escroquerie guidé par un esprit malade.

Le Prieur Gillequin, le moine donneur d’ordre qui s’était soustrait à la raclé de ses sujets (dont l’ex-invincible « Julius ») grâce à sa vitesse de pointe, lui avait appris que Franck 77 était arrivé depuis moins de vingt-quatre heures à Domrémy, aidé d’une créature diabolique.

Il s’était adjoint les services d’un exorciste aguerri, accrédité par la « Sainte Inquisition » :

 dans Les tribulations de

Frère Lancelin.

Celui-ci leva soudain ses yeux, atteint de cécité, en direction de la voûte céleste.

Saisi par l’angoisse, il dit, tel un prédicateur :

« En vérité je vous le dis, l’ennemi est beaucoup plus complexe que nous ne le pensons. Il viendra d’où on ne l’attend pas !!! »

 

Obséquius, agacé :

« Mon bon Maître, pourquoi avez-vous mis cette vieille relique dans nos bagages ?!?

Et puis ces Templiers : je ne vois en eux que des mercenaires mercantiles ayant renié leur fondamentaux ! S’il en était autrement, pourquoi cet ordre fut-il dissout à plus d’un siècle d’ici ? »

 

Hasbeen :

« Ne discute pas mes choix, ma stratégie te dépasse !!!

Et… »

A son tour, il regarde le ciel, puis effrayé, essaie de reprendre :

« Et… »

 

Obséquius, concentré sur Lancelin et les Templiers, attendant la suite :

« Et ?!? »

 

Hasbeen, le visage de plus en plus décomposé :

« Ha non de Dieu !!! »

 

Obsequius, ironique :

« De tels arguments ne souffrent aucune contradiction… »

Puis, regardant enfin le firmament, il décocha :

« Ho Fan de chichoune !!! »

 

En effet, une lumière surnaturelle, similaire à celle qui les avait transportés trois ans plus tôt dans ce siècle, transperça les arbres de la forêt au travers de leurs branches, puis on entendit  d’énormes bruits composés d’un mélange de fracas et de tonnerre…

 

Les Templiers posèrent chacun un genou à terre et se mirent à prier, tandis que Frère Lancelin brandit une croix en direction du ciel embrasé en vociférant :

« Satan, quitte ces lieux à l’instant : je te l’ordonne !!! »

 

« Hé-là, qu’espanouille : plus personne ne respecte donc le sommeil éternel ?!?

Décidément,  fout le camp !!!

D’où venez-vous, étranges étrangers si bruyants, et vous les autres si encombrant, arborant un blason qui ne m’est pas inconnu ?!? »

Ainsi parlait un étrange personnage, que l’atterrissage de nos amis Pineau, Jiji, X26 et 57 dans le XVème siècle venait de réveiller en fanfare…

 

Pineau, couvert de terre, de feuilles et de brindilles parlant à l’homme dont la barbe blanche était assez impressionnante :

« Excusez-nous d’arriver ainsi à brûle-pourpoint !

Ayant moi-même le réveil terriblement maussade et le phrasé fort discourtois quand on n’y met pas les formes, je m’associe avec compassion à votre indignation, Monsieur…

Monsieur ? »

 

L’homme :

« On me prête plusieurs noms, mais on m’appelle le plus souvent « Merlin l’enchanteur »… et vous ? »

 

Pineau, aussi septique qu’hilare :

« Ha, je sens on ne va pas s’ennuyer dans cette époque, heu-heu !!!

Moi, je suis « Mig Gégère »,

et mes copains c’est les « Beatles »… »

 

Jiji était coincé par une branche au sommet d’un chêne. Il essayait de se dégager en exécutant, avec ses jambes dans le vide, un mouvement de pédaler.

Pineau reprend en le désignant :

« D’ailleurs, si « Ringo Star » pouvait arrêter de faire le con cinq minutes, ça nous ferait des vacances ! »

 

Merlin, fronçant les yeux :

« Quelque chose me dit qu’il nous honorer de sa présence dans un délai relativement bref… »

 

Un craquement se fait entendre, puis on entends la « douce voix » de Jiji :

« Oui, ben, si vous tenez à vos abatis:restez pas en dessous !!! »

 

Merlin fit apparaître un lit de mousse qui amortit la chute de Jiji qui, en se relevant dit :

« Hé, les poteaux, je croyais que le facteur allait organiser un rapatriement sanitaire pour Bibi. Je le voyais style « sept colis postaux » livré à mes héritiers, mais là, force est de constater qu’il va falloir faire patienter le notaire, avant que tout ce beau monde ne se fasse de la fraîche sur ma couenne… »

Il s’adresse à Merlin :

« Votre matelas, ce s’rait-y pas de l’Epéda multispire ?

Pour le fessard,  je ne sais de plus bel agrément !!!

Faites une promo, je vous en prends un couple de dix tout de suite pour « SDF-Land », mon centre qui accueille ceux qui n’ont jamais eu la chance de connaître cette volupté qui consiste à péter dans la soie dès le plus jeune âge…

Si on fait affaire, s’rez bien urbain d’envoyer la facture à mon Fr’anckounet-chéri à Tripote-Moi-Les-Joyeuses »

 

Quelques templiers furent touchés par les paroles de Jiji, dont le Chevalier Clotaire, qui s’adressa à ses compagnons en ces termes :

« Bénit soit cet homme, car grande est sa foi !

Il nous rappelle ce nous avons renié avec le temps, qui fut pourtant notre raison d’exister : la main tendu aux plus démunis, comme nous l’avait enseigné le Christ !!! »

 

Landry, un autre chevalier, lui répondit :

« Tout cela est mort depuis le jour où les derniers représentant légitimes de notre ordre se virent excommuniés, accusés de toutes les avanies !

Les grands qui se servirent de nos prédécesseurs, jamais ne se soucièrent de la Rédemption du Christ. Ils n’avaient qu’un souci : l’argent que nous pouvions leur prêter, sauvant ainsi leurs royaumes de leur choix dispendieux !!! »

 

Clotaire :

« Nous avions fait vœu de pauvreté, même l’Église de Rome qui sonna notre glas s’en est écartée, en instituant le « commerce des indulgences ». Moult chrétiens pourraient bien créer une scission en « protestant »…

Ma foi n’en n’est que plus renforcée : l’argent qui ne profite pas aux pauvres pervertit inexorablement celui qui le détient ! »

 

X26 & 57 firent leur apparition.

X26 à 57 :

« C’est curieux chez les humains ce besoin de faire des phrases… »

 

Jack Hasbeen, contrarié, aux Templiers :

« Embarquez-moi tout ce monde-là et toute personne qui contestera mes ordres !!!

 

Merlin, le regardant avec pitié :

« Pauvre hère, es-tu Dieu pour avoir la prétention d’enfermer dans tes geôles le légendaire Merlin et ses amis ? »

 

Tandis que Lancelin dirigeait sont crucifix en direction de Merlin en marmonant des phrases en latin, le Prieur Gillequin s’adressa aux Templiers en ces termes:

« Assez tergiversé, n’écoutez pas cet antéchrist ! Un ordre on ne peut plus explicite vous été donné : qui s’y soustraira sera soumis à la question !!! »

 

La moitié des Chevaliers, Landry en tête, s’avança, soudain stoppée par l’autre moitié, dirigée par Clotaire.

Les deux camps se faisaient face, épée à la main, prêts à en découdre.

Obséquius, surpris par la tournure que prenait les événements, dit à Clotaire :

« Ne soyez-pas irresponsable, Chevalier, en vous opposant à mon Maître, vous vous opposez à Monseigneur Cauchon, vous signez donc votre arrêt de mort et celle de tous ceux qui vous suivront… Alors qu’il vous est offert « fortune et respectabilité » si vous respectez les termes du contrat !!! »

 

Le Chevalier Clotaire :

« Respectabilité ? Lorsqu’il s’agit d’occire des suppôts de Satan, on pourrait y croire… Mais quid de cette fille de 13 ans, connue à Domrémy pour sa piété, qui devait faire partie des « victimes collatérales ?!? »

 

Landry à Jack Hasbeen :

« Est-ce vrai ? »

 

Jack Hasbeen à Obséquius :

« Traitre ! C’est toi qui a cafté ?!? »

 

Obséquius :

« Que nenni, votre Grandeur !!!

Demandez plutôt à ces moines que l’on dit aussi muets que des carpes et s’avèrent aussi bavards que des pies dont ils ont adopté la discrétion… »

 

Le Prieur Gillequin aux Templiers :

« Vous n’êtes pas là pour juger les décisions prise d’en haut !

Obéissez ou soyez maudits ! »

 

Clotaire le pointant de son épée :

« Alors, maudissez-moi ! »

Puis ayant tracé une ligne du bout de sa lame sur le sol :

« Ce glaive transpercera l’injuste mais, ho grand jamais, jeune vierge : qui m’aime me suive, à la droite de Dieu… »

 

Le chevalier Landry, déçu de constater que la moitié des soldats demeuraient ralliés à Clotaire :

« Bande de rêveurs : notre ordre ne pourra être réhabilité que si nous avons l’aval des puissants. Les sentiments les plus louables hélas ne sont plus de ce temps car tout s’achète, même l’église, ne nous voilons pas la face.

Le monde se modernise.

Les Rois sans argent n’ont plus aucun pouvoir.

Le pouvoir est celui de l’argent, celui qui jadis fit notre gloire, depuis la Bretagne jusqu’en Judée !

Je choisi en conséquence, l’opportunité que me donne ce dont on nous a trop longtemps frustré : le pouvoir… »

 

Clotaire :

« C’est grand dommage… »

 

Landry et Clotaire entamèrent un duel sans merci qui se termina en affrontement général.

 

Jack Hasbeen, complètement détruit, montant sur un cheval :

« Obsequius, prends une monture et suis-moi !

Pendant que ces abrutis de foutent sur la gueule : on va essayer de sauver la baraque… »

 

Merlin prit à son tour une monture, tandis que Pineau, essayant de retenir Jiji qui voulait se mêler au conflit, s’adressa à l’enchanteur :

« Il va où le Magicien ?!? »

 

Merlin :

« Ne vous inquiétez pas, je reviens de suite… »

Gillequin et Lancelin le pointant du doigt comme pour l’exorciser, vociférant leurs formules latines, il rajouta :

« Commencent à me gonfler ces deux-là !!! »

 

Il fit un geste en leur direction

et les transforma en crapaud, concluant par :

« J’t'en foutrais de l’Antéchrist, moi, non mais… »

 

Suite au 8ème épisode « il faut sauver Jeanne », où nos amis et ennemis vont tous se retrouver !

Dans la conclusion de l’épisode précédent, Franck et Zorah n’étaient pas vraiment à plaindre…

Le calme qui précède la tempête ?

 

 

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( 7 juillet, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (6ème épisode)

Jeanne (3/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

 

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De nos jours, au dessus de l’Océan Indien.

 

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (6ème épisode)  dans Ha ! On est bien...

« Haaaaaa !!! Mais qu’est-ce que c’est que ça ?!? »

 

Ainsi s’exprimait Pineau qui se réveilla le premier, avant de retomber dans les pommes, en découvrant le visage de ses sauveurs : X26 & 57…

X26 à 57 :

« Je crois que tu as raison, fils : 

 dans Les facéties de Mésygues

le dialogue avec les autochtones ne sera possible qu’avec le camouflage permanent. »

 

X57 activa la transmutation juste avant que Jiji ne se réveille à son tour.

Celui-ci, ouvrant les yeux, s’exprima en ces termes, alors que les deux ajustaient leur tenue :

« Ho pute vierge : on est chez

 dans Les tribulations de

Al Capone et Franck Nitti !!! »

 

Pineau, de nouveau réveillé, se tenant la tête :

« Ho, Jiji, si tu savais… »

 

X57, ironique :

« Tout le mal que l’on m’a fait… »

 

Pineau, s’adressant aux extraterrestres :

« Les deux épouvantails de tout à l’heure sont avec vous ?!? »

 

Jiji :

« Allons ! Tu vas finir par vexer…

Ces Messieurs ont eu l’amabilité de nous sauver et c’est comme ça que tu les remercies ? »

 

X26 à 57 :

« Épouvantails… De qui parlait-il ? »

 

Pineau à Jiji qui se marre :

« Ne sois pas égoïste : fais-nous partager ta bonne humeur, sauf si le rire est une offense dans le monde de nos bienfaiteurs intergalactiques… »

 

X26, le visage fermé :

« Au contraire, mon coéquipier et moi-même, on est les rois de la déconne :

ça ne se voit pas ?!? » 

 

Jiji, essayant de reprendre son sérieux :

« Quand je pense que j’ai failli me faire excommunier,

quand j’étais jeune curé,

pour avoir osé poser « la » question idiote… »

 

Pineau :

« Celle où tu avais asticoté tes calotins sur le mariage des prêtres ?

Je ne vois pas quel est le rapport avec notre situation présente, quoi que j’ai appris à me méfier de tes associations d’idées à l’image de ton esprit : souvent tordues ! »

 

Jiji :

« Je te remercie pour le compliment, mais là, en l’occurrence, le rapport est on ne peut plus direct : je repense à ce jour où, m’adressant à mon supérieur,  j’ai émis l’hypothèse d’une existence extraterrestre et demandé quel serait le statut des « créatures » au sein de l’église. »

 

Pineau :

« C’était donc cela ?

Quelle en fut la réponse ? »

 

Jiji :

« Négative… Très négative….

L’évêque s’est fâché tout rouge, sa fiole avait la même couleur que l’habit d’un cardinal !

Ma hiérarchie n’ayant jamais pu envisager la chose, je me gausse quand je vois devant moi la preuve de ce qu’ils ont toujours contesté !!! »

 

Pineau :

« Ce que j’admire en toi, c’est que tu as toujours eu le courage d’être toi-même, avec tout ce que cela comporte de… »

 

Jiji l’interrompt, sourire aux lèvres :

« Je sais : de ridicule ! »

 

Pineau, levant les yeux aux ciel :

« Pauvre cloche !!!

Je voulais dire :  »de courage » !

Quoi que parfois, je me demande si ce n’est pas tout bonnement de l’inconscience… »

 

Jiji, prenant un accent légèrement corse :

« On le dit… »

 

Pineau :

« Particulièrement l’évêque dont tu as usé la patience et qui t’as confié quelques « missions suicides », depuis, dont la dernière fut d’évangéliser ces paroissiens incontrôlables, qu’il avait surnommés « les mécréants de Déconnoland » !

Comment s’appelait-il au fait, ce « grand homme par la taille » ? »

 

Jiji, fronçant les sourcils :

« Jean-Marcel Perdrigeon, une enflure de première :

tout le contraire de son vénérable ancêtre, qui avait soigné entre autres les soldats de Napoléon III, en qualité d’aumônier !!! »

 

Pineau :

« Bon sang mais c’est bien sûr, je le remets ce blase : 

le « contrecoup de l’Abbé Perdrigeon,

ce que l’on a fait de mieux après la poire « du vieux Pichegru » et la carpe farci que me faisait ma Grand-Mère étant enfant. »

 

Jiji, surpris :

« Ne me dis pas que tu buvais cette lotion pour la peau ?!? »

 

Pineau : 

« Car ne se buvait pas ?

J’aurais dû m’en douter :

le goût n’était pas commun…

Malgré tout, un sacré remède, mes boyaux s’en souviennent !!! »

 

Jiji :

« Monseigneur « Jean-Marcel », un sacré remède lui aussi, mais à la religion, en quelque sorte son contrecoup…

Je te vois tout triste ma poule : ça te chagrine tant de me voir critiquer mes ex-collègues, membres actifs des « gardiens du Saint Sépulcre de la Constipation » ?!? »

 

Pineau :

« Certes non ! Seulement je pense à Franck et je me demande bien

s’il a réussi à survivre à cette météo d’enfer ! »

 

Jiji, le regard presque mystique :

« Franck 77 est vivant, je ne sais où et quand, mais je sais qu’il est vivant !!! »

 

X57 :

« Eurêka !!!

J’ai un signal : Zorah est vivante… »

 

X26 :

« Bien ! Signaler sa disparition à son oncle qui nous l’avait confiée : je le ressentais mal…

Où et quand allons-nous la récupérer ? »

 

X57 :

« Elle a été transférée au XVème siècle après JC, mais nous avons un léger problème ! »

 

X26 :

« Si tu m’avais dit le contraire, j’aurais presque été déçu : annonce… »

 

X57 :

« Le logiciel du convecteur m’indique qu’il y a deux voyages pour quatre passagers. Deux inconnus en 1422, et un autre en compagnie de Zorah en 1425 ! »

 

Jiji et Pineau, formant à eux deux une ronde :

(Ho, l’illustrateur, t’arrêtes tes conneries,

si charmantes que soient ses formes,

je ne parlais pas de celle-là !!!)

 

(Voilà, c’est mieux…)

 

« Franck est vivant,

Franck est vivant !!! »

 

X26 à 57 :

« Tu vois où ça nous mène tes bêtises ?!? »

 

X57 :

« C’est peut-être moi qui ai confondu les manettes de la Game Boy de Zorah avec celles du poste de pilotage ?!? »

 

X26 :

« Le copilote, c’est toi, que je sache !

Si tu avais pu te concentrer sur autre chose que sur les courbes de la belle, nous n’en serions pas là…

 

X57, soupirant :

« Ha, quand leur géométrie ne relève pas de la mathématique,

 

qu’elles sont divines ces courbes !!! »

 

X26 :

« Je suis sûr que le personnage dont nous avons pulvérisé l’embarcation en même temps que nous percutions l’océan sera sensible à l’argument… »

 

Pineau :

« Car c’est à vous que nous devons tout ce boxon ?!? »

 

Jiji :

« J’espère que vous avez une bonne assurance, parce que j’en connais un (il montre Pineau) qui l’a mauvaise depuis la perte de son voilier ! »

 

 

Pineau :

« Si l’embarcation que vous avez percutée est celle de notre ami Franck 77, Dieu vous garde !!! »

 

X26 :

« Dieu, j’en fais mon affaire…

Pour les détails administratifs, nous  les réglerons plus tard.

En attendant, concentrons-nous l’objectif :

« hiver 1425 à Domrémy »… »

 

X57 :

« J’active le convecteur, attention :

ça va déménager, les amis !!! »

 

Août 1422, dans ce confessionnal de la cathédrale de Rouen où l’évêque Cauchon a accepté d’entendre Jack Hasbeen.

 

Cauchon :

« Je vous écoute mon fils… »

 

Hasbeen :

« Ce ne sont pas les forces du mal qui m’ont guidées vers votre Excellence, bien au contraire, et si vous faites grâce à cette insignifiante vie qui est mienne, je la passerai à vous prouver le contraire. Jamais serviteur, de mémoire d’homme, n’aura été le plus fervent à louer votre magnificence ! »

 

Cauchon :

« Pourquoi devrais-je te croire, sorcier ? »

 

Hasbeen :

« Mettez-moi à l’épreuve…

(Il simule une attitude mystique)

En vérité, je vous le dit :

deux souverains en discorde se présenteront à Dieu avant que l’an ne soit écoulé…

Le premier est Anglois, il ne verra pas septembre.

Le deuxième, héritier de France, ne connaîtra fin d’octobre… »

 

Cauchon :

« Tu périras le premier sur le bûcher, hérétique, rien que pour avoir proféré ces propos de lèse-majesté !!! »

 

Hasbeen :

« Vous avez tout pouvoir pour le faire…

Mais dans quelques jours, vous trouvant privé de royale protection, vous regretterez amèrement d’être passé à côté de l’opportunité que je vous offre !

Qu’avez-vous à perdre : quelques jours dans une vie ?

Je remets mon âme entre vos mains… »

 

Cauchon, intrigué :

« Ton bûcher ainsi que celui de ton complice sera préparé pour le 1er Septembre, tu auras tout loisir d’ici-là de faire acte de contrition, afin d’alléger ta conscience de pécheur. »

 

Hasbeen :

« Et s’il arrive ce que j’ai dit ? »

 

Cauchon :

« Alors, j’aviserai en toute équité… »

 

 

1425, dans la taverne d’un village proche de Domrémy.

Franck 77, Zorah, le ménestrel et ses amis faisaient bombance…

 

Isaac, le ménestrel salvateur, aussi euphorique que le reste de sa troupe, s’adressait ainsi à Duchenot, le propriétaire des lieux :

« Aubergiste, à boire ou on tue le chien !

Encore du vin de la bonne treille, qu’on pisse à foison !!! »

 

La mère Duchenot :

« Ha, ils vont être encore frais tes clients !!! »

 

Franck, aux anges, alors qu’une jeune femme venait de s’assoir sur ses genoux :

« Mais que j’aime cette époque !

Tu me parlais de mon mortel ennemi le « chevalier Jacques de Hasbeen ». Comment fut-il intégré à l’équipe de Cauchon ? »

 

Isaac : 

« Ce qu’Hasbeen avait dévolé à l’évêque se réalisa, c’est ainsi qu’il sauva sa peau et celle de son valet Obséquius.

Cauchon fut nommé « conseiller ecclésiastique » auprès du Duc de Bedford pour le compte du roi d’Angleterre, qui n’avait que quelques mois d’existence, comme l’avait annoncé Hasbeen…

Il devint ainsi le prédicateur de Cauchon qui depuis ne s’en sépara plus jamais.

A ce titre, il déclara à son nouveau Maître que des suppôts de Satan risquaient un jour de tomber des cieux comme il arriva lui-même, avec de fortes mauvaises intentions, afin de répandre le pécher mortel sur les hommes…

Quand je t’ai vu tomber du ciel avec ta charmante compagne, j’ai su que tu étais celui qu’il redoutait tant ! »

 

Franck 77 :

« Mais quel enfoiré !!!

La prochaine fois que je le rencontre : je le disperse, je le ventile, je le désentripaille, ce petit cloporte glaireux !!! »

 

 

Isaac :

« Ne t’énerve pas à outrance et profite de l’instant présent… La vie est si courte ! »

 

 

Franck 77 :

« Tu as raison l’ami, ma cuisse est accueillante, elle se plait à servir de siège à de si beaux attributs !

Avant d’aller plus loin dans la  luxure généreusement offerte, laissons libre cour sans restrictions à nos rots et nos pets en guise de préambule… »

 

Zorah, contrariée :

« Alors pour toi, dès qu’on pète et qu’on rote, la raison noyée dans moult verres de vins qui permet aux mains de s’égarer sur les rondeurs féminines : c’est là ta définition du bonheur ?!? »

 

Franck 77 :

« D’où te vient ce courroux, toi si forte et si belle ?

Je te croyais pourtant insoumise et rebelle… »

Puis à la femme qui lui caressait le lobe de ses oreilles avec la bouche :

« Ô graine d’Aphrodite arrête : tu me chatouilles !!!

Désir en berne, ne réveillons pas mortes couilles… »

 

 

Isaac, en admiration :

« Cet être-là est le poète maudit des temps nouveaux, ce messie que nous, les mécréants non inféodés, attendions depuis si longtemps !!! »

 

Zorah, attérée :

« La femme , si solide qu’elle soit, ne demeure

Que cet être de chair animé par un cœur ! »

 

Franck 77 :

« T’aurais-je déçue, non ce n’est pas possible !

Je dois te convaincre, te montrer quelle sont mes cibles »

 

Zorah :

« Ho ! Quelques femmes légères, des aventures d’un soir ?

L’ivresse te donnant quelques bonheurs dérisoires… »

 

 

Franck 77, ayant invité la jeune femme à s’éloigner et essuyant la larme qui coulait sur le visage de zorah :

« Toi, venant d’un autre monde, jouant la provoc

Je te découvre sensible, alors là, quel choc ! »

 

Zorah n’eut que pour seule réponse

un long baiser…

 

 

Nous retrouverons tous nos héros dans le 7ème épisode, où Jeanne, fille de Jacques d’Arc fera grand bruit au royaume de France, ainsi que notre ami Franck qui va régler à sa manière son contentieux personnel…

 

 

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( 20 juin, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (5ème épisode)

Jeanne (2/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

 

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« Et oui, chers amis, l’infâme Jack Hasbeen (ennemi juré de Franck 77), et son valet Obséquis, avait été catapultés depuis le 21ème siècle en 1422, atterrissant

aux pieds de « Cauchon »…

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (5ème épisode)  dans Ha ! On est bien...

Pas le restaurant, bande de buses :

 dans Les facéties de Mésygues

je parlais de l’évêque !!!

Pssssss…

Un peu de sérieux, SVP,

cette histoire n’est déjà pas évidente à raconter…

Je vous signale en passant que :

 dans Les tribulations de

je ramasse les copies à la fin de l’épisode !

 

Voici la suite de l’histoire… »

 

Océan Indien au milieu de la tempête, juste avant que Hasbeen et Obséquius ne soient catapultés en 1422.

 

Jiji se tenait à ce qu’il pouvait dans le voilier de son copain Pineau, devenu aussi insubmersible que le Titanic.

Pineau, désespéré, s’exprimait en ces termes :

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (5ème épisode) dans Ha ! On est bien...

« Et merde ! Dire que j’ai même pas fini de le payer ce rafiot !!! »

 

Jiji :

« Ecoute, ma poule, je t’aiderai à remplir tous les formulaires du monde pour obtenir le remboursement de  ton assurance, mais avant , il y a une étape cruciale à respecter… »

 

Pineau ayant de l’eau jusqu’au cou, ne perdant (comme on le constatera plus tard) jamais le Nord :

« Négocier avec la société de crédit ? »

 

 dans Les facéties de Mésygues

 

« Elle t’as mis sur la paille

Fini les jours de ripaille

Mais elle te laisse tes ficelles de caleçon :

 dans Les tribulations de

Merci « SOCIÉTÉ SOFRINCON » !!! »

 

Jiji :

« Barre toi de mon histoire, publicitaire de mes deux, avant que je ne te fasse une vasectomie au « spécial »  !!!

Tu veux que je te dise, mon brave Pineau ?

La pub, surtout clandestine, c’est vraiment le fléau des temps modernes :

la négation de toute abnégation !«

 

Pineau :

« C’est beau ce que tu dis : ta poésie me transporte.

Cependant et si tu me le permets, on en discutera plus tard, le temps de remettre mon estomac en place.

Si ce n’est celle du crédit : de quelle étape cruciale parlais-tu ? »

 

Jiji :

« Rester en vie, ce serait déjà un bon début… »

Soudain, son visage s’éclaire, il dit :

« Ho la belle bleue !!! »

 

Pineau, inquiet :

« Il ne manquait plus que ça : l’émotion était trop forte, elle a fait vaciller ta raison… »

 

Jiji, trouvant le temps d’être ironique entre deux vagues :

« Heureux celui qui croira sans avoir vu, mais pour toi, on va sous-titrer (hurps) : homme de peu de foi ! »

 

Alors que le voilier avait définitivement coulé, au grand désespoir de Pineau, les deux naufragés furent happés par « la belle bleue », cette sphère lumineuse repérée par Jiji et qui avait surgi de l’océan.

 

Juste avant que les deux ne perdent connaissance, Pineau eut le temps de dire :

« Tu crois qu’on est passé de l’autre côté de la lumière ?!? »

 

Pendant ce temps, Jack Hasbeen vilipendait  Obséquius, les deux emprisonnés au cœur de ce cyclone non encore répertorié dans les archives terrestres.

 

Jack Hasbeen :

« Sombre crétin !!!

Si je t’avais nommé chef du « Département Sécurité » de Schizoland, ce n’était pas pour laisser échapper ce Franck 77 de malheur, et encore moins me faire don de son petit cadeau qui nous a pété à la gueule…

Ton incompétence dépasse de loin ta bêtise ! »

 

Obséquis :

« J’entends bien mon bon Maître, mais je ne vous ai jamais donné le coussin infernal, vous qui me l’avez pris des mains… »

 

Hasbeen, vexé :

« Tais-toi, tu n’es qu’un rat !!! »

 

Obséquius, fronçant les sourcils et crispant les lèvres:

« Un jour… »

 

Hasbeen, menaçant :

« Quoi ?!? »

 

Obséquius, ravalant son orgueil :

« Ho rien, splendeur hiérarchique… »

Puis regardant  en bas :

« Je pense que nous arrivons bientôt, votre Grandeur! »

 

La rencontre.

 

La chute fut assez spectaculaire, semant le désordre dans la garde du convoi d’une personnalité ecclésiastique, qui avait quitté Paris et s’en revenait à Rouen…

 

Le chef des gardes :

« Diablerie !!!

Ces suppôts de Belzébuth ne doivent atteindre Monseigneur Cauchon : faisons rempart de nos corps, Dieu nous donnera force et foi pour  protéger le juste !!! »

 

Cauchon :

« Emparez-vous de ces créatures sans les occire : nous les soumettrons à la question… »

 

 

Hasbeen et obséquius ne firent jamais pire voyage, chacun enchaîné derrière la monture d’un chevalier et fouetté dès qu’ils diminuaient la cadence.

Ils furent jetés au cachot lorsque l’expédition arriva enfin à Rouen.

Dès le lendemain, plusieurs moines firent irruption, avec à leur tête un homme assez inquiétant, dont les yeux exorbités trahissait son fanatisme religieux.

priester

Celui-ci, désignant Hasbeen dit :

« Celui-là doit être le dirigeant : nous commencerons par lui ! »

Hasbeen fut emmené sans ménagement vers la salle de torture.

 

Obséquius, angoissé, se dit à lui-même :

« Pourvu que le Maître ait bien assimilé ce que je lui ai appris durant cette courte nuit, et surtout qu’il résiste à la douleur, sinon nous sommes bons pour le bûcher… »

 

Celui que « le Maître » surnommait avec mépris « le rat » avait, sans avoir l’air d’y toucher, glané entre deux coups de fouet quelques informations durant son trajet douloureux. Ainsi, il savait que l’époque où les deux avaient été catapultés était le mois d’août 1422, en pleine guerre de cent ans dans le fief de l’évêque Cauchon, alors conseiller du roi anglais Henri V, rival de Charles VI, roi de France complètement fou dont la démence lui ôtait toute crédibilité auprès des princes.

Les deux étaient destinés à mourir cette même année, changeant la donne de l’ascension de Cauchon, qui bientôt se verrait privé de protection…

Cette époque, Obséquis la connaissait pour avoir été obligé, suite à une punition, d’en faire un exposé écrit à son professeur, lorsqu’il était au lycée.

S’il avait pu se douter qu’un jour cette punition serait la clé de sa sauvegarde…

 

Lorsque Hasbeen fut ramené au cachot, les moines le déposèrent au plus vite à terre sans lui remettre ses chaînes et quittèrent l’endroit, effrayés, le laissant presque inanimé à terre.

 

Obséquis, se risquant à une question :

« Comment allez-vous mon bon Maître ? »

 

Lui :

« Sachant que ces tarés m’ont mis les brodequins, je pense que pour le Marathon de New-York, il va me falloir une légère remise à niveau.

Sinon, ça biche…

Quand je pourrai de nouveau arquer, rien que pour m’avoir posé cette question subtile :

rappelle-moi de t’en mettre une !!! »

 

Cauchon, assisté de deux autres responsables ecclésiastiques, attendait le résultat de la question dont le Père Maroilles devait se faire l’écho, dans la salle de réunion.

 

Maroilles :

« Cet hérétique, malgré les supplices divins, n’accepta de parler que dans le cadre de la confession ! »

 

Cauchon :

« Que ne le fîtes-vous en l’occurrence ?!? »

 

Maroilles :

« La chose fut accomplie céans si l’énergumène n’en décida pas autrement. Il exigea, malgré les tortures de notre zélé Frère Julius, de ne se confier qu’à votre excellence. »

 

Cauchon :

« Soit : que l’on fasse mander ce réfractaire au confessionnal de la chapelle ! »

 

Lorsque les moines entèrent de nouveau dans le cachot, Hasbeen s’adressa à Obséquius, arborant un rictus sadique :

« Je crois que nous avons de la visite. En fait, je n’étais qu’un amuse-gueules, tu vas leur servir de plat de résistance, hum-hum : à la tienne, mon cher ! »

 

 

Le Frère Julius, désignant Hasbeen :

« Saisissez celui-là ! »

 

Hasbeen :

« Ha ben non, quoi, J’ai déjà donné !!! »

Désignant Obséquius :

« Et pourquoi pas lui ?!? »

 

Julius :

« Si tu veux vivre, ne pose pas de questions… »

 

Obséquius :

« Dire que toute ma vie j’ai rêvé d’être chef.

Si insignifiante soit mon existence,bien m’en prit de n’être que leur ombre, ne serait-ce que pour la conserver ! »

 

Cauchon ayant accepté la requête de Hasbeen,

les deux se retrouvèrent dans le confessionnal…

 

Nous saurons ce qu’il s’y est dit au prochain épisode,

où nous retrouverons Franck 77, Zorah, ainsi que Jiji et Pineau, qui vont enfin voir le visage de X26 & 57, leurs sauveurs…

 

 

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( 13 juin, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (4ème épisode)

Jeanne (1/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

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Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com'y voudraient... (4ème épisode) dans Ha ! On est bien...

Emportés par ce champ électro magnétique aussi craignos pour un simple mortel que pour un être interstellaire, Zorah était collée contre notre ami Franck, qui était loin de s’en plaindre…

Intriguée, par un détail (dirons-nous) technique, elle se risqua à une question :

 dans Les facéties de Mésygues

« Heu… Mister Seventy Seven : est-ce ton stylo que je sens contre moi ? »

 

Franck :

« Un stylo, lequel ?!?

 dans Les tribulations de

Hum, ne me tente pas cruelle !!! »

 

Zorah :

« Sacré canaillou !!! »

 

Franck 77 :

« Je crois qu’on arrive bientôt, ma princesse.

Par contre je suis bien incapable de te dire où et quand,

mais mon petit doigt me dit qu’on a dû faire un putain de retour d’âge sur le cadran de l’horloge… »

 

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Zorah :

« Quelle est cette musique ? »

 

« Je sais pas, mais si les musicos restent dans l’axe, y’a de la contusion multiple dans l’air, de la fracture ouverte, le Yalta de l’hémoglobine : un sacré coup de grisou dans le tempo des créatifs qui vont connaître de près la définition du mot « puzzle », quand mésigue  aura testé bien malgré lui les lois de la gravité sur leurs usine à alexandrins !!! »

Ainsi parlait Franck, qui essayait de négocier son atterrissage catastrophe en tandem…

Une charrette de fagots lui évita d’embrasser les pavés d’une rue qu’il découvrait moyenâgeuse, tandis que Zorah, divinement souple et aérienne,

exécutait une figure de style de toute  beauté !

Le ménestrel qui avait eu le temps de terminer l’interprétation de sa chanson en fut ébloui, tandis que plusieurs moines présents sur les lieux se signèrent.

Celui qui semblait être leur chef dit:

« Vade Retro Satana !!!

Emparez-vous de cet hérétique et de la sorcière ! »

 

Franck :

« Même pas en rêve les filles !!!

Vous voulez la jouer « viril » ?!?

Commencez à enfiler des pantalons, ça vous changera des enfants de cœur…

 

L’un des moines aux autres :

« Nous nous occupons de la sorcière, laissons ce possédé au Frère Julius. »

 

Un autre moine, horrifié, se signant de nouveau :

« Julius ?!?

Que Dieu ait pitié de l’âme de ce pauvre pécheur !!! »

 

Sans rien comprendre, Franck fut soulevé de terre par le dit « Frère Julius ».

Ce dernier était aussi haut qu’une montagne et fort comme un bœuf !

Malgré tout son courage, sa ruse et sa détermination, notre pauvre Franck dérouillait.

C’était bien la première fois qu’il tombait sur un adversaire que rien ne semblait pouvoir détruire, aussi fut-il surpris de le voir voltiger à son tour, tel un fétu de paille,

par les bons soins

de Zorah !

Elle l’assomma avec une facilité déconcertante, le faisant rejoindre à terre ses autres compagnons à qui elle avait réservé le même sort.

 

Le chef des moines, lui, avait pris ses jambes à son cou en criant :

« A la garde !

A la garde !

Sus aux sataniques !!! »

 

Zorah, moqueuse :

« Le secret de la force serait donc dans le pantalon ? »

 

Franck, légèrement contrarié, alors que Zorah lui essuyait le sang qui coulait sur sur son visage :

« La situation était sous contrôle : il commençait à se fatiguer.

Encore une minute ou deux et je te la faisais valser cette gonflette sans couilles !! »

 

Zorah, relevant Franck tout endolori :

« Mais oui, tu as raison…

En attendant, planquons les moines dans cette charrette de fagots et tirons-nous d’ici, on nous regarde ! »

 

Effectivement, derrière une fenêtre, une jeune fille avait été témoin de toute la scène.

Elle était subjuguée par les performances de cette femme à l’étrange prénom et à la tenue si singulière, plus forte que les hommes.

« Jeanne, au lieu de rêvasser, viens donc dresser la table, ton père s’en revient du labeur ! »

Ainsi parlait Isabelle, sa Maman…

 

Une main vint se poser sur l’épaule de Franck, qui arma son poing pour répliquer à une éventuelle agression. Il se ravisa en constatant que cette main était celle d’un des ménestrels, qui lui tint ce langage :

« Suivez-moi, si vous voulez échapper à la milice de Cauchon… »

 

Zorah, intriguée :

« Ces moines sont si sales que ça ?!? »

 

Le ménestrel, avec le sourire :

« Cauchon, l’évêque…

Pas l’animal qui ronchit dans sa merdasse !

Quoi qu’à y bien réfléchir, l’évêque au service de « l’anglois abominatif « ne fait guère mieux.

Il vous cherche céans, guidé par son vil conseiller : un chevalier qui lui serait tombé du ciel avec un autre homme, son valet, en l’an de disgrâce 1422, alors qu’il effectuait le trajet entre Paris et Rouen… »

 

Franck, regardant la maison d’où la petite fille avait observé les deux explorateurs spatiotemporels:

« Ces pierres ne me sont pas inconnues : il me semble les avoir vu depuis toujours… »

 

Le ménestrel :

« Qui ne connaît pas la demeure de « Jacques D’Arc », honorable laboureur et collecteur d’impôt de notre bonne ville de Domrémy ! »

 

Zorah :

« Peux-tu, Ô ami, nous rappeler en quelle année nous sommes ? »

 

Le ménestrel :

« Quelle étrange question !

En l’an de grâce 1425, bien sûr… »

 

Franck, interloqué :

« La petiote qui nous a observé par la fenêtre est donc… »

 

Le ménestrel :

« La petite Jeanne… »

 

Franck, troublé :

« Jea-jea-jea… »

 

Le ménestrel :

« Si je dois t’engager dans ma troupe Ô maître de la paillardise, il te faudra travailler ta diction : il s’agit de Jeanne D’Arc, bien sûr !!!

Je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire quand on est la fille de Jacques et d’Isabelle, qui, depuis leurs justes noces, portent ce nom… »

 

Zorah, fronçant les sourcils :

« Quel est l’identité de cet hostile conseiller, attaché à l’évêque Cauchon ? »

 

Le ménestrel :

« On le nomme

« Chevalier Jacques de Hasbeen »,

toujours accompagné de son écuyer

« Obséquius », alias « le veule »… »

 

Franck 77 :

« Décidément, même jusqu’au bout de l’enfer, il me collera toujours comme une mouche à merde ce con-là!!!

Vous ne trouvez pas que ça vire au trouble obsessionnel compulsif cette histoire ?!? »

 

Zorah :

« Tu vaux mieux que ça Ô Franck : dis plutôt

« mouche à miel »… »

 

Franck la regarde avec beaucoup de tendresse, puis se reconcentre :

« Je ne crois pas avoir invité cet enfant de salope à « ma petite sauterie surréaliste », donc :  Dieu, si tu passes dans le coin, tu lui dis de jarter avant que je commette une bavure !!!

D’ailleurs, que fout-il là ce pauvre glaire ?!? »

 

La réponse sera donnée dans la deuxième partie, dans cet Océan Indien où nous avions laissé Pineau et Jiji, qui vont rencontrer les coéquipiers de Zorah arrivant enfin à la surface…

 

A très bientôt, les amis !!! 

 

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( 22 mai, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (3ème épisode)

la tronche du gazier (franck77)

 

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Jack Hasbeen, assez furieux, en faisait baver à son conseil d’administration.

Il parlait ainsi :

Les tribulations de

« S’il est des têtes qui doivent tomber, je vendrai chèrement la mienne, Messieurs…

Je pensais avoir l’équipe la plus affûtée de « Schizoland » (filiale secrète expérimentale de « International-Unblog-Corporation »). Or il se trouve de je ne suis entouré que de « bras cassés » et de pantouflards, quand ce n’est pas les deux !!!

Quelqu’un peut-il m’expliquer par quel miracle Franck 77 s’est volatilisé dans la nature, depuis l’une des geôles les plus sécurisées du comté ?!? »

Observant l’un de ses lieutenants, il poursuit :

« Si ma conversation te gêne, tu me le dis tout de suite, Obsequius !!!

 

Obsequius :

 dans Les facéties de Mésygues

« Que nenni mon bon Maître ! Mais ce coussin qui fait tic-tac : ne trouvez vous pas cela bizarre ?!? »

  

Jack Hasbeen :

« Donne-moi ça idiot ! »

 

C’est tout ce qu’il eu le temps de dire avant la déflagration…

 dans Les tribulations de

 

Pendant ce temps, sur l’Océan Indien, un cyclone pas très orthodoxe fichait un boxon indescriptible.

Au sein des vagues déchaînées, deux « plaisanciers »

étaient comme leur voilier : assez mal barrés !

 

Avec cette subtilité qui n’appartenait qu’à lui, le premier personnage dit :

« Tu me feras penser : j’ai deux mots à dire à ce météorologiste de mes fesses, c’t'enfant de Marie !!! »

 

Le deuxième, accroché au mat d’artimon, à deux doigts de gerber son petit déj :

« Ne blasphème pas Jiji : n’oublie pas que tu as été [hurps !!!] le curé de Déconnoland !

[consulter à la rubrique "catégories" : "Dans les archives de Jiji 57 et Franck 77"]

Tu t’es jamais gouré, toi ?!? »

 

Jiji (car effectivement c’était lui) :

« A ce point, ce n’est même plus une erreur : c’est une œuvre d’art !

Si ce connard appelle ça une mer d’huile, alors « les vagues » : que sont-ce ?!?

Mon bon Pineau, je la sentais mal depuis le début cette expédition… »

 

Pineau (car c’était bien lui) :

« Dis-donc, on n’allait pas abandonner le Franck, tout de même ! »

 

Jiji :

« Je parle pas du motif, c’est la stratégie qui me défrise « un gros tinet » (comme dit le boss).

Ho, vise : ces drôles de bulles, serait-ce un jacuzzi préparé en notre honneur ?

Je n’ai pourtant pas vu de Club Med dans le coin ! »

 

Pineau, l’œil malin :

« A moins que « 77 », ayant réussi à se carapater, n’ait eu l’idée d’organiser un concours de pets à la fraîche, entre deux barrières de corail dans les profondeurs… »

Jiji, après un soupir :

« Pour dire autant de conneries au mètre carré, t’as dû passer des examens !!!

De plus, si c’était le cas, quel deuil pour l’écosystème : on va leur faire péter le cœur aux écolos… »

 

Pineau, venant de se prendre une vague en pleine poire :

« Ce serait pas une grosse perte !

Mais t’inquiète, on va pas tarder à être fixé :

je crois qu’on a de la visite… »

 

Cette dernière n’était autre que ce qui restait de la navette de nos extraterrestres X26 et 57, qui s’apprêtaient à faire surface.

X26 :

« Évitons d’effrayer les autochtones : prenons apparence humaine. »

 

X57, trifouillant dans ses archives :

« On peut essayer ça… »

 

X26, consterné :

« Tu veux nous faire lapider, fiston ?!?

N’oublie pas que la majorité de ces primaires croient encore en « la genèse !!! »

 

X57, sourire moqueur, après la seconde transformation :

« Parce qu’ils en sont toujours là ?

Vraiment craignos, les cousins des primates !

Enfin…

« Avec ces tronches-là, on va les rassurer ?!? »

 

X26 :

« Ne t’occupe pas de ça et active le sas : je crois que la journée sera longue… »

 

Mais, pendant ce temps-là : que devenait notre Franck 77, que nous avions laissé dans l’épisode 2 avec

Zorah, « le troisième alien » dont les courbes semblent avoir été créées pour damner les Dieux ?

 

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Nous le saurons dans l’épisode n° 4 :

a plus, mes ami(e)s !!!

 

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( 1 mai, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient (2ème épisode)

la tronche du gazier (franck77)

 

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La belle alien

 

« Ha, on me la recopiera, celle-là…

Non mais regarde-moi ça, ma barque est bonne pour le Père Lachaise !

La prochaine fois, je leur offre un GPS aux martiens, ou alors des cours de pilotage !!! »

Ainsi parlait Franck 77…

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com'y voudraient (2ème épisode) dans Ha ! On est bien...

Il essayait de rejoindre à la nage une île qu’il avait repéré au loin, remorquant le seul passager inanimé de l’embarcation qui lui était tombée sur la calebasse. 

Arrivant enfin sur la plage, Franck ouvrit la combinaison de l’inconnu, qui en fait se révéla être « une » inconnue, ce qui lui fit dire en la ranimant : 

 dans Les facéties de Mésygues

« Vin diou la belle alien !!! »

 

Pendant ce temps, au fond de ce même océan,

 dans Les tribulations de

un vaisseau sous marin en scrutait les abysses. Il était occupé par X26 et X57 (car c’étaient eux) qui, pour ne pas changer s’engueulaient.

 

X26 :

« Est-ce de ma faute, fiston, si Zorah n’a pas eu le temps de sauter dans le vaisseau de secours, et que n’en faisant à sa tête, elle a refusé de mettre son gilet de sauvetage, tout cela parce que la couleur n’allait pas à son teint ?!? »

 

X57 :

« L’autorité dans notre vaisseau, c’est toi !

Il fallait l’obliger !!! »

 

X26 :

« parce que tu crois qu’elle m’aurait écoutée ?!?

Je te signale de c’est à la suite d’une de ces conneries qu’on a perdu la navette !

Quand il va falloir que j’annonce tout ça à son oncle…

En attendant, continuons nos recherches : nous ne pouvons laisser notre matériel en 

n’importe quelle main, particulièrement de ces humains si autodestructeurs !

Bouder ne changera rien au problème… »

 

A la surface, Franck 77 essayait de consoler Zorah (puisque c’était elle),

lui tendant une épaule fraternelle (enfin…).

Franck :

« O.K., c’est pas la joie, mais il faut positiver…

Ils n’auront plus jamais mal aux dents ! »

 

L’océan qui semblait dormir se réveilla soudain très violemment.

Franck 77 :

« C’est quoi ce boxon ?!? »

 

Zorah, retrouvant le sourire :

« Ils ont survécu et vont bientôt réapparaître !!! »

 

Franck 77 :

«Bien ! Mais tes copains ne se reposent jamais, dis ?

Et regarde le ciel : c’est quoi encore ce bins ?!? »

 

Zorah :

« Ho non, méga délire : ils ont déverrouillé le convecteur spatio-temporel !!! »

 

Franck 77 :

« Heu… Tu peux sous-titrer ma belle ?!? »

 

Zorah :

« Tu ne vas pas tarder à comprendre… »

 

A suivre…

( 22 mars, 2013 )

Les tribulations de « Seventy seven », un Franck pas comme les autres…

04h00 GMT, depuis l’une des geôles du comté d’Unblog, un cri déchirant se fait entendre :

« Pute borgne, mais quel enfoiré : il a réussi à se faire la tangente ce con !!!

Quand j’aurai mis la main sur celui qui a égaré son trousseau de clefs, comptez sur mézigue pour lui soigner son plan de carrière… »

 

Les tribulations de

Ainsi parlait le gardien en chef de « Con Lambda »,

le fort situé en plein océan servant à emprisonner tout réfractaire au nouveau pouvoir imposé par l’infâme

 dans Les facéties de Mésygues

Jack Hasbeen, adepte de la pensée unique formaté et du verbe édulcoré, ennemi juré de

 

 dans Les tribulations de

Franck 77, son pire cauchemar !

Justement, c’est lui qui venait de se carapater en lousdé et qui ramait dans les vagues d’un océan en furie, le défiant en chantant quelques chansons paillardes

(que nous ne diffuserons pas à cause de la censure)

afin de se donner du courage…

 

Soudain venu du ciel, un engin bizarroïde vint percuter avec fracas

la surface de l’océan, non loin de l’embarcation de fortune de Franck, qui s’exclama avec cette poésie qui le caractérisait :

« C’est quoi ce bordel ?!?

J’espère que les aliens savent nager, sinon, je te dis pas le boxon pour les sortir de là mes nouveaux copains… »

 

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A suivre…

 

Ne vous inquiétez pas, l’écriture de la 39ème/E se poursuit : votre patience sera largement récompensée,

car j’y mets beaucoup d’énergie !

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