( 6 novembre, 2014 )

Adieu Manitas…

« La passion, pour moi, c’est les chevaux, la musique et les femmes », disait au faîte de sa gloire, Manitas de Plata, guitariste gitan à la renommée mondiale, mort mercredi à l’âge de 93 ans.

Adieu Manitas... dans Chronique du temps qui passe...

Virtuose du flamenco, il laisse une discographie impressionnante de plus de 80 albums totalisant 93 millions d’exemplaires vendus.

Certains puristes de la « guitarra » compare de niveau de son art au génie de Django Reihnardt, roi du jazz manouche, mort quelques années avant le succès fulgurant de Manitas de Plata.

Marchand de chevaux, c’était son premier métier, hérité de son père qui vivait dans une roulotte, celle-là même où Manitas naît en 1921, à Sète, sous le nom de Ricardo Baliardo. Longtemps, il gardera une petite manade d’équidés.

Son nom de scène espagnol, qui se traduit littéralement par « petites mains d’argent » ou plus précisément « doigts de fée » est choisi par son oncle qui l’encourage à devenir professionnel.

Sa virtuosité est repérée au début des années soixante alors qu’il joue aux pèlerinages des Saintes-Marie-de-la-Mer, le grand rassemblement gitan de Camargue.

Il admire Brassens, devient l’ami de Picasso, de Cocteau et de Bardot, du torero El Cordobès et du photographe arlésien Lucien Clergue qui le convaincra ensuite d’aller jouer à New York.

Mais l’homme n’est pas facile à décider, il a peur de l’avion. Une équipe américaine avec 700 kg de matériel d’enregistrement débarque finalement en Arles pour trois jours de prise de son.

Il en sortira trois disques qui feront un tabac en Amérique. De quoi convaincre Manitas de Plata d’embarquer fin 1965 à bord du France pour New York, où il triomphe au Carnegie Hall. Il y jouera à 14 reprises et son premier concert à Manhattan restera pour lui le plus beau souvenir de sa vie.

Londres l’accueille 11 fois au Royal Albert Hall. Il fait les plus grandes salles parisiennes et tourne dans le monde entier.

- Pour Picasso, Manitas valait plus cher que lui -

Lucien Clergue lui consacrera un documentaire en 1970, « Manitas de Plata Prince de Camargue », pour la télévision. Le musicien y est filmé avec Mahalia Jackson, Salvador Dali et Picasso qu’il appelle « Papa » et qui estimait que Manitas valait plus cher que lui.

Petit garçon, Manitas de Plata n’est guère allé à l’école. Jusqu’à sa mort, ne sachant ni lire ni écrire, il signe ses autographes en lettres bâtons. Il fera fortune avec sa musique sans même savoir déchiffrer une partition.

Bagues en or, costumes immaculés, bicolores aux pieds et boutons de manchettes en diamant, il fréquente volontiers les casinos, aime les belles voitures et revendique son côté flambeur. Il ne place pas ses millions en bourse, préférant l’argent liquide qu’il serre dans une boîte en fer.

Le gitan virtuose consacre ses gains a entretenir sa « tribu », subvenant pendant un temps aux besoins de près de 80 personnes, femmes, enfants, oncle ou neveux.

Sa passion des femmes – il aime s’entourer de créatures de rêve -, lui fait avouer en souriant « plusieurs épouses illégitimes ». Manitas de Plata, qui flirtait dans les villes du Sud au volant de sa Rolls cabossée, confie avoir eu « entre 24 et 28 enfants » et en a reconnu formellement « au moins 13″.

Avec l’âge, ses apparitions se font plus rares. A l’occasion de ses 90 ans, en août 2011, il confiait ne plus jouer très souvent, même si ses sept guitares traînaient toujours autour lui.

« J’ai joué avec le coeur et j’ai toujours vécu au jour le jour », confiait-il à l’AFP en tirant sur sa cigarette. Et de réitérer sa définition de la passion, cette fois limitée, dans l’ordre, « à la musique et aux femmes ».

Manitas de Plata s’est éteint dans la nuit, entouré de ses proches, dans une maison de retraite où il résidait depuis août dernier.

 

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(Info orange)

( 12 octobre, 2014 )

Avant d’être ma Mère, elle avait mis trente ans…

Bientôt le 11ème épisode des péripéties de Mister Franck 77 selon Jiji, mais faut le temps, quoi…

Pour vous faire patienter, ce que j’écoute en ce moment, les doigts rivés sur le clavier :

 

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C’est lui qui est parti, c’est elle qui me manque.

 

Avant d'être ma Mère, elle avait mis trente ans... dans Chronique du temps qui passe...

Mais parlons d’autre chose…

( 23 août, 2014 )

Quel bel hommage venu de l’Est comme du coeur, Mr Serge !!!

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( 8 juillet, 2014 )

En attendant le deuxième épisode de « Salle d’attente »…

Mon petit coup de gueule d’il y a trois semaines, mine de rien, a eu un succès auquel je ne m’attendais pas, j’ai donc décidé d’en écrire la suite, mais il faut le temps…

Donc, pour te faire patienter, Ô Public Chéri, l’épisode en question ayant un léger rapport avec le sujet interprété par ce duo de rêve, je t’offre cet instant privilégiés :

 

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A’ peluche (comme dirait Franck 77, mon poteau dont j’écris la suite des péripéties – à paraître dans la foulée ;) – ) !!!

 

Et, bien sûr, je prendrai le temps de vous rendre visite, ces derniers temps c’était un peu compliqué (on ne fait pas toujours ce qu’on veut, hélas !)…

( 29 juin, 2014 )

Quand Quincy Jones faisait de la bossa…

Avant d’être celui qui a fait décoller la carrière du regretté Michael Jackson

Quand Quincy Jones faisait de la bossa... dans Entre nous...

dans les eigthies,

ce musicien hors pair répondant au nom de

 dans Ha ! On est bien...

Quincy Jones (81 ans !) a eu un parcours qui a laissé des traces qui me ravissent,

dont voici un exemple :

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( 17 avril, 2014 )

La disparité, t’en plains pas ma belle…

C’est ça qui t’évite de prendre de ma part

La disparité, t'en plains pas ma belle... dans Entre nous...

une bonne baffe dans ton claque-merde !!!

Je réserve ça aux hommes, aux vrais,

 dans Hum... C'que ça m'énerve !!!

pas ceux qu’on traite de tafioles

en confondant les genres…

Car mon éducation de « réac » m’interdit d’envisager le moindre acte de violence vis-à-vis de la gent féminine,

 dans La musique que j'aime...

même la plus mal représentée !

Qu’on s’en prenne à ma couenne, c’est en quelque sorte ma « feuille de route ».

Manque de bol, depuis que ce crabe est venu s’inviter à mes « noces funèbres »,  je suis devenu inattaquable : rien n’est plus politiquement incorrect que de dénigrer un « cancéreux »…

Au travers du regard des autres, jamais je ne me suis senti aussi respecté.

 dans Les facéties de Mésygues

Mais de quel regard parlons-nous ?!?

Enfin…

En vidant le vestiaire de mon boulot, maladie et fin de droit aidant, je savais que ma Gigi (ma collègue qui devint ma femme) serait livrée à elle-même, face à quelques femelles refoulées, celles qui donneraient leur string à de « pauv’ gens heureux » !!!

Le temps, pourquoi est-ce l’ennemi des faibles ?

En trente berges, j’ai vu arriver tant de nouvelles, des collègues qui n’étaient que des gamines si mignonnes, dont beaucoup m’invitèrent à leur mariage, au baptême des petits…

Tout était idyllique dans un monde en mutation.

Mais, les années passant, elles se mirent à confondre « vulgarité » et caractère.

Elles se mirent à fumer, picoler, sortir entre filles,

jusqu’à en oublier de mettre leur alliance…

J’ai vu ça, je n’ai pas approuvé, mais moi au moins, je ne suis pas une donneuse !

Avec ma Gigi, on t’a accueillie, toi et tes relations, on a gardé tes mômes et donné à bouffer quand Monsieur a perdu son emploi comme les autres, victime de la conjoncture.

Sûr, on ne buvait pas que de l’eau, mais toi non plus, si je me rappelle…

Et puis, c’est quoi ton problème ?!?

Alors quand j’apprends que des rumeurs traînent dans les couloirs du « la-dit-la fait », comme on dit à la Réunion, accusant ma belle de piquer dans la réserve l’infâme picrate que l’on ose servir à nos résidents (des gens en fin de vie qui raquent plus de 2000 € par mois !), et que quand certaines la croise au supermarché du coin, y’a pas que de l’eau dans le caddie, c’est petit… Tout petit-petit, comme l’est ton âme malade!!!

Il n’y a pas de réponse à donner à tel délire…

Manque de bol pour toi, même si je ne suis plus sur place, j’ai encore des appuis influents au sein de mon ex-boulot, et compte sur moi pour m’occuper de ton cas ô combien pitoyable.

Tu n’étais pas encore dans les burnes de celui qui t’a commise (oubliant de te reconnaître, comme ta génitrice du reste), que j’avais déjà fait mes preuves.

Avec ce que je sais sur toi preuves à l’appui, tu peux te faire du souci aussi bien du côté de la direction que de ton mari…

Faut-il que je sous-titre ?!?

Les deux flingues ?

Non, c’est pas pour toi.

Je t’expliquerai plus tard…

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( 15 mars, 2014 )

Divine mélodie, divin combat…

Divine mélodie, divin combat... dans Ha ! On est bien...

J’ai passé une soirée « fooooooormidable », en parfaite communion avec le public de Strasbourg, même si c’était devant ma télé.

Et parmi toutes les chansons sélectionnées, je suis tombé « en arrêt » devant celle du petit Christophe, dont la ligne mélodique est un pur chef-d’oeuvre !!!

 

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N’oubliez pas : un CD ou DVD acheté = 18 repas…

 

 dans La musique que j'aime...

On compte sur vous !!!

( 28 février, 2014 )

Very bizarres tes deux copains, mon Stevie !!!

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Mais c’était bien sympa…

( 27 février, 2014 )

La guitare du Grand Paco est en deuil…

La guitare du Grand Paco est en deuil... dans Entre nous...

Paco de Lucia (1947-2014)

 

Le guitariste espagnol de flamenco Paco de Lucia est décédé au Mexique à l’âge de 66 ans, a annoncé mercredi 26 février la mairie d’Algeciras, sa ville natale du sud de l’Espagne.

Paco de Lucia, 66 ans, de son vrai nom Francisco Sánchez Gómez, était l’un des grands maîtres de la guitare flamenco. Selon la presse espagnole, il a été victime d’une crise cardiaque sur une plage de Cancún alors qu’il jouait avec ses enfants.

Le décès du guitariste représente « une perte irréparable pour le monde de la culture, pour l’Andalousie », a déclaré le maire d’Algeciras, José Ignacio Landaluce, cité par des médias. « La mort de Paco de Lucia transforme le génie en légende. Son héritage restera pour toujours, de même que la tendresse qu’il a toujours éprouvée pour sa terre », ajoute le maire dans un communiqué. La ville a décrété un deuil officiel.

Paco de Lucia était né le 21 décembre 1947 dans cette ville d’Andalousie de la région de Cadix, avant de devenir un guitariste mondialement connu, qui a su moderniser le flamenco traditionnel en l’associant avec le jazz et en puisant son inspiration dans divers horizons musicaux.

En 2004, il avait reçu le prix Prince des Asturies des Arts, l’une des plus hautes distinctions espagnoles. « Considéré comme le plus universel des artistes flamenco, son style a fait école parmi les plus jeunes générations et son art est devenu un des meilleurs ambassadeurs de la culture espagnole à travers le monde », avait souligné le jury.

Paco de Lucia, soulignait la Fondation Prince des Asturies, « a dépassé les frontières et les styles pour devenir un musicien de dimension universelle. A partir de la guitare flamenco, il a aussi exploré le répertoire classique espagnol, d’Isaac Albeniz à Manuel de Falla, l’émotion de la bossa nova et du jazz ». « Tout ce qui peut s’exprimer avec les six cordes de la guitare est entre ses mains », ajoutait le jury.

Malgré la célébrité, le guitariste était toujours resté discret, habitué à monter sur scène dans une tenue d’une grande sobriété, en pantalon noir, chemise blanche et veste noire. Il avait notamment contribué au succès de la voix légendaire du flamenco espagnol, Camaron de la Isla, qui a enregistré avec lui ses neuf premiers albums.

Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris née en Espagne, a évoqué dans un communiqué « un guitariste remarquable [qui] était l’un des maîtres de la culture espagnole. Au flamenco, qui était pour lui une vocation, il avait dédié sa vie. Inventant perpétuellement de nouvelles façons de lui rendre hommage, ses compositions étaient d’une profondeur et d’une intensité rares. Le talent de ce musicien passionné a inspiré de très nombreux artistes. Son œuvre vibrante nous accompagnera longtemps ».

 (Article Le Monde)

 

La bande sonore ci-dessous n’est pas à la hauteur de la qualité de l’interprétation du deuxième mouvement de ce concerto ho combien célèbre, mais le génie de Paco de Lucia sait nous le faire oublier…

 

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Et le voici dans son environnement musical naturel :

 

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66 ans…

 

 dans Hommages et coups de gueule !

 

Pas eu le temps de flâner en route !!! 

( 24 février, 2014 )

Rester relax ? Ben : on va essayer…

Quand on n’est pas doué pour les rapports familiaux, qu’est-ce que tu veux…

Autant faire comme ce bon vieux Guy (Marchand)…

 

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Y’a tellement plus grave dans le monde !!!

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