- Accueil
- > Ha ! On est bien...
A toi qui, lassé du commerce dictatorial du top 50, aime la poésie, la belle rime et la belle corde vocale : écoute ça…
Jacques Bertin, un troubadour égaré dans notre XXIème siècle…
Avec le temps va tout s’en va, comme l’ami Léo il y a vingt ans…
Léo Ferré (1916-1993)
Partir un 14 juillet quand on est anarchiste jusqu’au bout des ongles comme tu l’étais, mon Léo, c’était faire un ultime bras d’honneur à ces institutions, oui, celle qui n’ont jamais su te remettre dans les clous !!!
Il y a vingt berges que tu tirais ta révérence (à 76 ans), et parmi toutes les perles que tu nous a laissées, celle-ci n’a jamais pris une ride :

Celui ou celle qui peut écouter cette chanson sans embuer ses lorgnons, je ne sais pas de quelle planète il (elle) vient…
Didier Barbelivien, un « petit jeunot » aidé de Nicole Croisille, a rendu hommage au Maître :

Tu es mort, mon Léo, mais jamais, ho grand jamais (!) tu ne disparaîtras !!!
Salut à toi, Léo l’éternel !!!
Jean-Michel Chevry : star française en Sibérie…
Je viens juste de voir un reportage qui passait sur TF1.
Un sympathique prof de math, auteur et compositeur en était le sujet :
Jean-Michel Chevry.
La particularité de cet homme, outre ses qualités humaines et le contact chaleureux qu’il a avec ses élèves, c’est qu’il est une véritable star en Sibérie Orientale, où il est accueilli telle une importante personnalité !
J’ai été ému par l’histoire de cet homme, citoyen lambda heureux, riche de simplicité, qui nous transmet un trésor inestimable : le bonheur et l’amour…

Les Sibériens et Sibériennes le vénèrent, il aiment ses accords et sa voix, ils sont envoûtés par la musicalité d’une langue qu’ils ne comprennent pas dans la lettre mais dans l’âme (ce qui est encore plus admirable)… Il est reçu à la tribune d’honneur lors de la fête du Soleil à Yakoutsk. (où la lumière du soleil ne s’éteint jamais ce jour-là, car proche du Cercle Polaire).
Et « Monsieur » reste humble, tel un prophète, statut qu’il ne revendique pas. Il se considère comme un ambassadeur de la langue française en ces terres inconnues où chaque habitant possède un précieux trésor : celui de la richesse intérieure…
Cette histoire, que dis-je (?) : ce conte de fée, débuta lors d’un concert à Melun où une jeune femme russe fut séduite par le talent de l’artiste et l’invita à se produire en son pays.
Une belle histoire d’amour (platonique, précisons-le, car l’ami Jean-Michel a, entre autres qualités, le respect de sa vie de famille !) venait de voir le jour. Deux Peuples avaient fusionnés, sans jalousie, sans enjeux économiques ni militaires, sans apparat !!!
Le lien résume le parcours de cet artiste :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Chevry
Son site :
Bonne route, l’ami, je continuerai
à te suivre vers ton chemin de plénitude !!!
Et un, et deux, et trois-zé-ro !!!

Ça fait du bien de revoir ces images !
Le 12 juillet 1998, j’étais scotché devant mon poste, et pourtant, on ne peut pas me définir comme un footeux. J’avais planqué ma Cinquecento Fiat Sporting jaune, de peur qu’on ne me la tague, pensant que j’étais du côté des Brésiliens…
Je m’étais dit que le fait d’être arrivé en finale était déjà un exploit pour notre équipe nationale, le Brésil étant le favorit : l’équipe inaccessible de l’époque.
Je me suis donc joint à la liesse collective lorsque le dernier but crucifia sur place ces gladiateurs, ces Dieux du foot !
Et l’équipe d’Aymé Jacquet, cet homme tant critiqué par le journal « L’Equipe » (dont Kersauson disait : « si t’es trop racho pour faire du sport : tu écris dans « l’Equipe » !), ignorant les miasmes des détracteurs, de ces pseudos spécialistes qui n’ont jamais mouillé le maillot, ont fait la plus belle réponse en entonnant cette chanson, qui me revenait de mes vingts berges :

Je ne sais pas quand nous la retrouverons cette coupe, mais gardons la foi, mes frères et soeurs !!!
De nouveaux jours de liesses viendront…
79 berges pour Pierrot la Tendresse !!!
Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (6ème épisode)
Jeanne (3/10)

http://collectifpourleretourdefranck77.unblog.fr
De nos jours, au dessus de l’Océan Indien.
« Haaaaaa !!! Mais qu’est-ce que c’est que ça ?!? »
Ainsi s’exprimait Pineau qui se réveilla le premier, avant de retomber dans les pommes, en découvrant le visage de ses sauveurs : X26 & 57…
X26 à 57 :
« Je crois que tu as raison, fils :
le dialogue avec les autochtones ne sera possible qu’avec le camouflage permanent. »
X57 activa la transmutation juste avant que Jiji ne se réveille à son tour.
Celui-ci, ouvrant les yeux, s’exprima en ces termes, alors que les deux ajustaient leur tenue :
« Ho pute vierge : on est chez
Al Capone et Franck Nitti !!! »
Pineau, de nouveau réveillé, se tenant la tête :
« Ho, Jiji, si tu savais… »
X57, ironique :
« Tout le mal que l’on m’a fait… »
Pineau, s’adressant aux extraterrestres :
« Les deux épouvantails de tout à l’heure sont avec vous ?!? »
Jiji :
« Allons ! Tu vas finir par vexer…
Ces Messieurs ont eu l’amabilité de nous sauver et c’est comme ça que tu les remercies ? »
X26 à 57 :
« Épouvantails… De qui parlait-il ? »
Pineau à Jiji qui se marre :
« Ne sois pas égoïste : fais-nous partager ta bonne humeur, sauf si le rire est une offense dans le monde de nos bienfaiteurs intergalactiques… »
X26, le visage fermé :
« Au contraire, mon coéquipier et moi-même, on est les rois de la déconne :
ça ne se voit pas ?!? »
Jiji, essayant de reprendre son sérieux :
« Quand je pense que j’ai failli me faire excommunier,
quand j’étais jeune curé,
pour avoir osé poser « la » question idiote… »
Pineau :
« Celle où tu avais asticoté tes calotins sur le mariage des prêtres ?
Je ne vois pas quel est le rapport avec notre situation présente, quoi que j’ai appris à me méfier de tes associations d’idées à l’image de ton esprit : souvent tordues ! »
Jiji :
« Je te remercie pour le compliment, mais là, en l’occurrence, le rapport est on ne peut plus direct : je repense à ce jour où, m’adressant à mon supérieur, j’ai émis l’hypothèse d’une existence extraterrestre et demandé quel serait le statut des « créatures » au sein de l’église. »
Pineau :
« C’était donc cela ?
Quelle en fut la réponse ? »
Jiji :
« Négative… Très négative….
L’évêque s’est fâché tout rouge, sa fiole avait la même couleur que l’habit d’un cardinal !
Ma hiérarchie n’ayant jamais pu envisager la chose, je me gausse quand je vois devant moi la preuve de ce qu’ils ont toujours contesté !!! »
Pineau :
« Ce que j’admire en toi, c’est que tu as toujours eu le courage d’être toi-même, avec tout ce que cela comporte de… »
Jiji l’interrompt, sourire aux lèvres :
« Je sais : de ridicule ! »
Pineau, levant les yeux aux ciel :
« Pauvre cloche !!!
Je voulais dire : »de courage » !
Quoi que parfois, je me demande si ce n’est pas tout bonnement de l’inconscience… »
Jiji, prenant un accent légèrement corse :
« On le dit… »
Pineau :
« Particulièrement l’évêque dont tu as usé la patience et qui t’as confié quelques « missions suicides », depuis, dont la dernière fut d’évangéliser ces paroissiens incontrôlables, qu’il avait surnommés « les mécréants de Déconnoland » !
Comment s’appelait-il au fait, ce « grand homme par la taille » ? »
Jiji, fronçant les sourcils :
« Jean-Marcel Perdrigeon, une enflure de première :
tout le contraire de son vénérable ancêtre, qui avait soigné entre autres les soldats de Napoléon III, en qualité d’aumônier !!! »
Pineau :
« Bon sang mais c’est bien sûr, je le remets ce blase :
le « contrecoup de l’Abbé Perdrigeon,
ce que l’on a fait de mieux après la poire « du vieux Pichegru » et la carpe farci que me faisait ma Grand-Mère étant enfant. »
Jiji, surpris :
« Ne me dis pas que tu buvais cette lotion pour la peau ?!? »
Pineau :
« Car ne se buvait pas ?
J’aurais dû m’en douter :
le goût n’était pas commun…
Malgré tout, un sacré remède, mes boyaux s’en souviennent !!! »
Jiji :
« Monseigneur « Jean-Marcel », un sacré remède lui aussi, mais à la religion, en quelque sorte son contrecoup…
Je te vois tout triste ma poule : ça te chagrine tant de me voir critiquer mes ex-collègues, membres actifs des « gardiens du Saint Sépulcre de la Constipation » ?!? »
Pineau :
« Certes non ! Seulement je pense à Franck et je me demande bien
s’il a réussi à survivre à cette météo d’enfer ! »
Jiji, le regard presque mystique :
« Franck 77 est vivant, je ne sais où et quand, mais je sais qu’il est vivant !!! »
X57 :
« Eurêka !!!
J’ai un signal : Zorah est vivante… »
X26 :
« Bien ! Signaler sa disparition à son oncle qui nous l’avait confiée : je le ressentais mal…
Où et quand allons-nous la récupérer ? »
X57 :
« Elle a été transférée au XVème siècle après JC, mais nous avons un léger problème ! »
X26 :
« Si tu m’avais dit le contraire, j’aurais presque été déçu : annonce… »
X57 :
« Le logiciel du convecteur m’indique qu’il y a deux voyages pour quatre passagers. Deux inconnus en 1422, et un autre en compagnie de Zorah en 1425 ! »
Jiji et Pineau, formant à eux deux une ronde :
(Ho, l’illustrateur, t’arrêtes tes conneries,
si charmantes que soient ses formes,
je ne parlais pas de celle-là !!!)
(Voilà, c’est mieux…)
« Franck est vivant,
Franck est vivant !!! »
X26 à 57 :
« Tu vois où ça nous mène tes bêtises ?!? »
X57 :
« C’est peut-être moi qui ai confondu les manettes de la Game Boy de Zorah avec celles du poste de pilotage ?!? »
X26 :
« Le copilote, c’est toi, que je sache !
Si tu avais pu te concentrer sur autre chose que sur les courbes de la belle, nous n’en serions pas là…
X57, soupirant :
« Ha, quand leur géométrie ne relève pas de la mathématique,
qu’elles sont divines ces courbes !!! »
X26 :
« Je suis sûr que le personnage dont nous avons pulvérisé l’embarcation en même temps que nous percutions l’océan sera sensible à l’argument… »
Pineau :
« Car c’est à vous que nous devons tout ce boxon ?!? »
Jiji :
« J’espère que vous avez une bonne assurance, parce que j’en connais un (il montre Pineau) qui l’a mauvaise depuis la perte de son voilier ! »
Pineau :
« Si l’embarcation que vous avez percutée est celle de notre ami Franck 77, Dieu vous garde !!! »
X26 :
« Dieu, j’en fais mon affaire…
Pour les détails administratifs, nous les réglerons plus tard.
En attendant, concentrons-nous l’objectif :
« hiver 1425 à Domrémy »… »
X57 :
« J’active le convecteur, attention :
ça va déménager, les amis !!! »
Août 1422, dans ce confessionnal de la cathédrale de Rouen où l’évêque Cauchon a accepté d’entendre Jack Hasbeen.
Cauchon :
« Je vous écoute mon fils… »
Hasbeen :
« Ce ne sont pas les forces du mal qui m’ont guidées vers votre Excellence, bien au contraire, et si vous faites grâce à cette insignifiante vie qui est mienne, je la passerai à vous prouver le contraire. Jamais serviteur, de mémoire d’homme, n’aura été le plus fervent à louer votre magnificence ! »
Cauchon :
« Pourquoi devrais-je te croire, sorcier ? »
Hasbeen :
« Mettez-moi à l’épreuve…
(Il simule une attitude mystique)
En vérité, je vous le dit :
deux souverains en discorde se présenteront à Dieu avant que l’an ne soit écoulé…
Le premier est Anglois, il ne verra pas septembre.
Le deuxième, héritier de France, ne connaîtra fin d’octobre… »
Cauchon :
« Tu périras le premier sur le bûcher, hérétique, rien que pour avoir proféré ces propos de lèse-majesté !!! »
Hasbeen :
« Vous avez tout pouvoir pour le faire…
Mais dans quelques jours, vous trouvant privé de royale protection, vous regretterez amèrement d’être passé à côté de l’opportunité que je vous offre !
Qu’avez-vous à perdre : quelques jours dans une vie ?
Je remets mon âme entre vos mains… »
Cauchon, intrigué :
« Ton bûcher ainsi que celui de ton complice sera préparé pour le 1er Septembre, tu auras tout loisir d’ici-là de faire acte de contrition, afin d’alléger ta conscience de pécheur. »
Hasbeen :
« Et s’il arrive ce que j’ai dit ? »
Cauchon :
« Alors, j’aviserai en toute équité… »
1425, dans la taverne d’un village proche de Domrémy.
Franck 77, Zorah, le ménestrel et ses amis faisaient bombance…
Isaac, le ménestrel salvateur, aussi euphorique que le reste de sa troupe, s’adressait ainsi à Duchenot, le propriétaire des lieux :
« Aubergiste, à boire ou on tue le chien !
Encore du vin de la bonne treille, qu’on pisse à foison !!! »
La mère Duchenot :
« Ha, ils vont être encore frais tes clients !!! »
Franck, aux anges, alors qu’une jeune femme venait de s’assoir sur ses genoux :
« Mais que j’aime cette époque !
Tu me parlais de mon mortel ennemi le « chevalier Jacques de Hasbeen ». Comment fut-il intégré à l’équipe de Cauchon ? »
Isaac :
« Ce qu’Hasbeen avait dévolé à l’évêque se réalisa, c’est ainsi qu’il sauva sa peau et celle de son valet Obséquius.
Cauchon fut nommé « conseiller ecclésiastique » auprès du Duc de Bedford pour le compte du roi d’Angleterre, qui n’avait que quelques mois d’existence, comme l’avait annoncé Hasbeen…
Il devint ainsi le prédicateur de Cauchon qui depuis ne s’en sépara plus jamais.
A ce titre, il déclara à son nouveau Maître que des suppôts de Satan risquaient un jour de tomber des cieux comme il arriva lui-même, avec de fortes mauvaises intentions, afin de répandre le pécher mortel sur les hommes…
Quand je t’ai vu tomber du ciel avec ta charmante compagne, j’ai su que tu étais celui qu’il redoutait tant ! »
Franck 77 :
« Mais quel enfoiré !!!
La prochaine fois que je le rencontre : je le disperse, je le ventile, je le désentripaille, ce petit cloporte glaireux !!! »
Isaac :
« Ne t’énerve pas à outrance et profite de l’instant présent… La vie est si courte ! »
Franck 77 :
« Tu as raison l’ami, ma cuisse est accueillante, elle se plait à servir de siège à de si beaux attributs !
Avant d’aller plus loin dans la luxure généreusement offerte, laissons libre cour sans restrictions à nos rots et nos pets en guise de préambule… »
Zorah, contrariée :
« Alors pour toi, dès qu’on pète et qu’on rote, la raison noyée dans moult verres de vins qui permet aux mains de s’égarer sur les rondeurs féminines : c’est là ta définition du bonheur ?!? »
Franck 77 :
« D’où te vient ce courroux, toi si forte et si belle ?
Je te croyais pourtant insoumise et rebelle… »
Puis à la femme qui lui caressait le lobe de ses oreilles avec la bouche :
« Ô graine d’Aphrodite arrête : tu me chatouilles !!!
Désir en berne, ne réveillons pas mortes couilles… »
Isaac, en admiration :
« Cet être-là est le poète maudit des temps nouveaux, ce messie que nous, les mécréants non inféodés, attendions depuis si longtemps !!! »
Zorah, attérée :
« La femme , si solide qu’elle soit, ne demeure
Que cet être de chair animé par un cœur ! »
Franck 77 :
« T’aurais-je déçue, non ce n’est pas possible !
Je dois te convaincre, te montrer quelle sont mes cibles »
Zorah :
« Ho ! Quelques femmes légères, des aventures d’un soir ?
L’ivresse te donnant quelques bonheurs dérisoires… »
Franck 77, ayant invité la jeune femme à s’éloigner et essuyant la larme qui coulait sur le visage de zorah :
« Toi, venant d’un autre monde, jouant la provoc
Je te découvre sensible, alors là, quel choc ! »
Zorah n’eut que pour seule réponse
un long baiser…
Nous retrouverons tous nos héros dans le 7ème épisode, où Jeanne, fille de Jacques d’Arc fera grand bruit au royaume de France, ainsi que notre ami Franck qui va régler à sa manière son contentieux personnel…
« Seventy Seven » need you :
Et oui, comme Riton Salvadus, je prends mon temps…
N’avez-vous jamais remarqué qu’il suffit de regarder certains visages, d’être au contact de certaines personne pour se sentir bien et oublier tous ses soucis, l’espace de quelques minutes ?
Il a beau être parti après 90 berges de bons et loyaux services, il me suffit d’écouter mon copain Henri pour être bien…

Franche poignée de main pour les hommes,
bisous pour les femmes
Depuis la Dordogne !!!