Lampedusa : lorsque les larmes seront usées…
Ils ont donné tout ce qu’ils avaient (et parfois plus encore) à des passeurs sans scrupule, pour fuir l’horreur qu’ils vivent au quotidien dans ce pays qui les a vu naître.
Ils avaient entendu dire que l’Europe était une terre d’accueil. De toute façon, rien ne pouvait être pire que ce qu’ils avaient déjà connu, à part un avenir plus dramatique encore s’ils restaient sur place.
Quelles sont ces nations où les dirigeant inspirent tant de terreur, que leurs sujets leur préfère la mort,
dans des tentatives désespérées ?!?
Cette question nous est directement posée depuis des années au large de la Sicile…
Le chagrin est sincère aujourd’hui, on organise même des obsèques nationales en Italie, on se sent l’âme généreuse… Mais combien de temps avant de saturer et montrer l’autre face de l’humain, celle qui s’éloigne du politiquement correct ?
Car l’Europe est en crise et les divers gouvernements en déficit.
Voilà pourquoi aucun ne se précipite, dont le nôtre (France) pour venir alléger le fardeau de Lampedusa,
(Révolte d’immigrés à Lampedusa)
qui est loin d’être un havre de paix !
On ne veut pas se refiler la patate chaude, car on sait ce qui préoccupe les électeurs…
* Nos services de solidarité (en France) sont ultra-déficitaires, les cotisants sont donc mis à contribution en étant de plus en plus mal remboursés. Ils sont agacés par l’assistanat qu’ils trouvent (à tort ou à raison) de plus en plus abusif, d’autant que dans ce domaine, la fraude coûte cher au contribuable.
* Il n’y a déjà pas assez de travail pour les autochtones, dont la mondialisation accélère à « vitesse grand V » la délocalisation de nos entreprises.
En conséquence, point besoin d’être devin pour savoir ce qui va se passer ensuite :
Un parti « comme les autres » mais très « nationaliste » va finir par prendre le pouvoir, porté par un peuple de plus en plus égoïste, à qui on demandera, après avoir lobotomisé sa conscience, de ne pas regarder plus loin que son nombril !
Et la répétition de ces drames, le citoyen lambda la rangera dans un coin de son âme, dans la rubrique « pertes et profits ».
Et pourtant, c’est maintenant qu’il faut intervenir, et directement dans les pays d’où viennent ces pauvres malheureux. En évitant les armes de préférence !
La meilleure façon de traiter le problème de l’immigration à long terme, d’une façon humaniste, passe par un objectif qui devrait être commun à l’Europe et ses alliés : faire en sorte que plus un seul ressortissant n’ait le besoin de quitter son pays natal pour échapper à la mort ou aux brimades.
Et que jamais, en tels drames, le temps n’assèche nos yeux…
Ni ne rende nos cœurs trop secs !!!