Cet effroyable drame ne doit pas être assimilé à celui de Brétigny-Sur-Orge.
L’accident de Brétigny met en relief la dégradation du matériel ferroviaire et la nécessité de le rénover.
Pourquoi cette éclisse, tenue par quatre boulons, s’est-elle désolidarisée au moment précis où le train passait, alors que quelques minutes avant un autre avait pris le même chemin sans encombre ?!?
Acte de malveillance, où malchance ?
L’acte terroriste, j’y crois peu, compte-tenu du timing, mais les enquêtes nous le diront,

sous l’œil éclairé du directeur de la SNCF…
Reconnaissons que, si imparfaits soyons-nous, un drame comme celui qui endeuille nos amis espagnols ne peut avoir lieu sur notre sol, car nos infrastructures régulent automatiquement la vitesse de chaque train lorsqu’il ne respecte pas la limitation de vitesse, et celui qui veut jouer les Fangio a son plan de carrière tout tracé à Pôle Emploi !!!
Ce déraillement près de Saint-Jacques-de-Compostelle met en relief la bêtise (ici assassine) d’un être, qui relègue l’humain au dinosaure :

celui qui pousse à fond l’accélérateur,
s’imaginant que la vitesse est synonyme de « virilité »…
Dire que c’est le même qui refuse de répondre aux questions des policiers, prouvant ainsi que de ce point de vue-là,

il n’est pas très couillu !!!
Il devient à l’Espagne ce qu’après le naufrage du Concordia,

Francesco Schettino est à l’Italie…
Ceux qui sont amateurs de sensations fortes ont tout mon respect, tant qu’ils ne mettent en péril que leur propre vie.

Quand Félix Baumgartner a sauté
à 39 000 mètres d’altitude et atteint 1,24 fois la vitesse du son en chute libre, au risque de livrer sa couenne bien grillée dans quelques obscures lasagnes, j’ai trouvé ça très con, mais personne d’autre que lui ne fut en danger dans l’histoire…
Francisco José Amo, tel est ton nom : vas leur expliquer que l’erreur est humaine :

les familles y seront sensibles !!!
Ton collègue du Concordia est à deux doigts de se faire passer pour un héro, il se trouvera bien un avocat pour t’ériger en victime…
La vérité, expurgé de tout mascara, c’est la nuit qu’elle se rétablira, et crois-moi : la tienne sera longue… Très-très longue,

hanté par les cris de tes victimes !!!