Et oui, ma poule, tu as rejoint toute l’équipe des copains de 1963, qui a donné tant de joie à mes parents, et moi-même…
A six berges, je ne peux te dire si mes rires (et fou-rires) étaient le fait du film en lui-même où de voir mon Père, en bon Antillais, se poiler à la façon de notre copain Riton Salvadus !!!
Avec le Maître incontesté, j’ai nommé :
Môssieur Michel Audiard,
de quel plus beau tandem pouvait on rêver au cinoche, entre le dialoguiste qui tutoie les anges et le cinéaste de génie ?!?
C’est une façon de dire, car je sais bien que le vieil Antonio n’y était pour rien…
Ça faisait plusieurs jours qu’un spot publicitaire mêlait le son d’une voiture qui refusait de démarrer au 1er mouvement de l’hiver de Vivaldi, à la radio.
Lundi 11 novembre :
La veille du jour « J », prenant mon bain alors que le néon de la salle venait de lâcher (commençait bien la semaine…), je me fis une réflexion :
« Faudrait pas que ça m’arrive demain ! »
Mardi 12 novembre 2013, 13h30 :
Je descends à mon garage où ma vieille Punto diesel de 99 m’attends depuis plusieurs jours.
Elle avait réussi son dernier examen : le contrôle technique d’octobre.
Ouf ! J’étais tranquille pour les deux prochaines années, ce qui me laisserait le temps d’économiser afin d’acquérir un véhicule plus récent, dans les mois qui suivent.
Mais, nous n’en n’étions pas encore là…
A 14h00, je devais répondre à une convocation de Monsieur le Directeur, après trois ans d’arrêts de travail consécutifs.
La sécu m’avais signifié mon incapacité à reprendre mon métier de soignant deux mois auparavant, et avait prononcé ce mot qui devait changer toute ma vie en quelques coups de stylo :
« IN-VA-LI-DI-TE. »
Putain de crabe, à cause de lui, j’allais perdre mon CDI, signé en 1987 !
« On n’y peut rien, c’est administratif », me disais-je en enfonçant la clef dans le démarreur.
Ce qu’inconsciemment je craignais arriva :
batterie trop faible,
comme dans cette saleté de pub !!!
Il était 13h35 et le lieu de rendez-vous était à deux bornes de là.
Une broutille, à pied, quand on est en bonne santé.
Hélas…
3 ans de chimio avaient changé la donne :
Je suis arrivé presque à l’heure, mais dans un état…
« Vous n’êtes vraiment pas raisonnable, il fallait nous appeler, on vous aurait envoyé un chauffeur ! »
Cette phrase sortie des cordes vocales de mon « futur ex-dirlo » m’avait touchée.
Ma chef du personnel me regardant avec des gros yeux, toujours aussi protectrice à mon égard :
« J’étais furieuse quand j’ai appris ça : après l’entretien, je ne vous laisse pas repartir comme ça, je vous fais raccompagner !!! »
J’ai fait la moue, comme un petit garçon pris la main dans le sac après une bêtise, mais trop heureux d’être le sujet de cette bienveillance inconsciemment maternelle…
Car ce Centre, depuis le jour où j’y étais entré en 1984 (trois ans avant ma titularisation), c’était ma seule famille. Il comptait sur moi, je comptait sur lui, chacun ayant confiance en l’autre.
Je n’avais comptabilisé qu’une semaine d’arrêt de travail entre 1984 et 2007 pour cause d’angine (en plein été : un véritable bonheur !).
J’avais toujours dit que plus aucun arrêt ne se produirait, sauf s’il venait à St Pierre l’idée de me lancer une invitation intempestive…
Ce ne fut pas l’apôtre mais le crabe qui s’invita à la noce en 2007.
Après 17 mois d’arrêts, les opérations, la 1ère chimio, les rayons, j’en passe et des meilleurs,
j’effectuai un retour hollywoodien…
Tout ce passa bien jusqu’à l’année 2010, le 29 septembre, où le crabe se rappela à mon bon souvenir.
Puis trois années de lutte pour essayer de revenir dans la vie active…
En vain !!!
Il n’y a que dans les contes de fée que tout se termine bien…
Les attaques à caractère raciste dont elle est l’objet sont tout à fait intolérables, je suis le premier à demander des peines exemplaires pour leur auteurs !!!
Cependant, cette nouvelle polémique, relayée par un article de journal que même mon séant se refuse à lire, tombe particulièrement bien pour ses copains, à l’heure où le Président n’en n’est plus qu’à 21 % de satisfait et que la France vocifère…
Parler et s’attarder sur ce dossier permet de faire oublier le reste.
Le FN menace sérieusement de reléguer le PS au 3ème rang national dès le premier tour : l’humiliation suprême !
Ce parti (FN) en recherche de respectabilité serait suffisamment con pour laisser ses sympathisants entrer dans le jeu d’un parti (PS) déjà à terre, en lui livrant les arguments pour enrayer une stratégie « light » si durement acquise ?!?
T’as qu’à y croire, oui !!!
Je sais qu’il y a plus de cons en France que de racistes, et c’est là son unique problème, mais il y a des limites à tout…
Le racisme, parlons-en, il est aussi dans l’autre sens, quand des Français de souche se font traiter de « chiens » et qu’Harlem ne bouge pas une oreille !
Il existe aussi dans d’autres contrées, et ne me dis pas, Ô ma belle, qu’il y est inconnu (vis-à-vis des blancs) dans nos départements d’Outremer !!!
Si nous, les Français, étions aussi monstrueux, alors pourquoi tant de « bot people » risquent-ils leur vie pour aborder nos côtes via la Méditerranée ?!?
On ne va tout de même avoir honte d’être Français parce que quelques crétins n’ont pas su fermer leur claque-merde !
Saur erreur de ma part, il me semble qu’une élection avait eu lieu en 2012, et qu’un certain
François Hollande l’avait emporté…
… A mon grand désespoir, certes, mais c’est ce qu’on appelle la démocratie.
Son impopularité, le rejet de sa politique, c’est une chose.
La représentation de l’Etat, c’en est une autre…
Aujourd’hui’ hui avait lieu une commémoration, celle du 11 novembre 1918, mettant fin
A quatre années d’horreur !
L’homme qui rendait hommage à tous nos soldats n’est pas un citoyen lambda, n’est pas le chef de file des socialistes, non : il est celui qui représente officiellement la Nation France.
En le sifflant ce jour, c’est le soldat, le citoyen, le « frère », celui qui a fait don de sa vie (à défaut, de l’intégrité de son corps) que vous avez insulté !!!
De plus, camarades à bonnets rouges, votre combat est légitime, certes, mais lorsque vous détruisez des bornes et des radars fixes (environs 70.000 euros par tête de pipe), ce sera autant qui viendra s’ajouter à la facture du contribuable pour les remplacer…
N’y a-t-il pas assez d’impôts comme ça, qu’il faille en rajouter ?!?
Ne pas confondre « revendication » et « commémoration ».
Comprendre déjà ça, ça ferait tellement de bien à la France !!!
Oui, les gars, vous n’aviez rien demandé et on vous a volé trois ans de votre vie.
Comme tous nos compatriotes, je suis heureux que vous soyez de retour au pays, au sein de vos familles !
Mais…
Car il y a un « mais » :
vous n’étes que des pions sur un échiquier bien rodé :
celui de ces enfoirés de terroristes !!!
Grâce aux 20 ou 30 millions qu’on (ne) leur a (pas) donné, et la libération de quelques-uns de leurs copains, ils vont pouvoir s’acheter les munitions et alimenter la main d’oeuvre qui leur permettront de s’offrir d’autres occidentaux…
Tout cela n’a plus rien à voir avec la religion qui leur sert d’alibi :
ce ne sont que de vulgaires truands sans foi ni loi…
Et puisqu’il ont trouvé (comme à chaque fois) des cons pour payer, ils auraient tort de se gratter !!!
« L’affaire Leonarda », en matière de récupération médiatique : c’est un cas d’école.
Comme par hasard, ce dossier arrive juste après le drame de Lampedusa !
Pour reprendre le terme d’un célèbre borgne que je n’ai pas vraiment en affection,
on diabolise Manuel Valls,
comme si en face il n’y avait que des anges martyrisés, et de l’autre un ministre inhumain, faisant la cour à quelques sombres « bobos fachos »…
Avoir arrêté cette petite alors qu’elle effectuait une sortie scolaire n’était pas très fair-play, mais les associations ne le sont pas non plus. Elles en appellent à la « désobéissance citoyenne » tout en demandant à l’Etat de respecter scrupuleusement la loi…
N’y aurait-il pas comme une légère contradiction ?
Dans le cas précis, sauf éléments nouveaux, la loi n’a pas été transgressée par l’Etat français, même si le procédé est moralement discutable.
En parlant de morale : abordons celle de Reshat Dibrani, le père de Leonarda et réel problème de ce dossier…
IMMIGRATION – RTL dresse un portrait peu flatteur du père de la collégienne kosovare expulsée…
RTL a enquêté sur le «profil» du père de Leonarda, Reshat Dibrani, qui vivait à Levier, dans le Doubs. D’après la radio, cet homme âgé de 43 ans a montré «un manque d’implication et de volonté d’intégration» qui, «couplées à la violence», ont pu expliquer les nombreux rejets des demandes de régularisation de cette famille présente sur le sol français depuis 2009.
Il n’aurait pas cherché de travail
Toujours d’après RTL, le père «frappait ses enfants, ce qui lui a valu d’être convoqué par deux fois devant un juge pour enfants en début d’année». Il n’y a pas eu de condamnation car Leonarda et sa sœur Maria «s’étaient alors rétractées».
La radio continue le portrait du père, employant toutefois cette fois le conditionnel: «Il aurait également menacé en avril dernier de faire exploser le centre d’accueil des demandeurs d’asiles où la famille résidait si les policiers venaient à l’expulser». Reshat Dibrani n’aurait par ailleurs jamais réussi «en cinq ans à décrocher la moindre promesse d’embauche», ajoute RTL qui précise en citant le comité de soutien de la famille: «En fait il ne cherchait pas de travail, vivait de petits boulots, d’une aide du conseil général». Un autre proche a lâché à la radio: «Son problème c’est qu’il se croyait encore au Kosovo».
C’est dommage pour la petite, mais je ne vois pas pourquoi on ferait un passe-droit pour cette famille qui ne s’est pas désolidarisée de ce triste sire !
Ils ont donné tout ce qu’ils avaient (et parfois plus encore) à des passeurs sans scrupule, pour fuir l’horreur qu’ils vivent au quotidien dans ce pays qui les a vu naître.
Ils avaient entendu dire que l’Europe était une terre d’accueil. De toute façon, rien ne pouvait être pire que ce qu’ils avaient déjà connu, à part un avenir plus dramatique encore s’ils restaient sur place.
Quelles sont ces nations où les dirigeant inspirent tant de terreur, que leurs sujets leur préfère la mort,
dans des tentatives désespérées ?!?
Cette question nous est directement posée depuis des années au large de la Sicile…
Le chagrin est sincère aujourd’hui, on organise même des obsèques nationales en Italie, on se sent l’âme généreuse… Mais combien de temps avant de saturer et montrer l’autre face de l’humain, celle qui s’éloigne du politiquement correct ?
Car l’Europe est en crise et les divers gouvernements en déficit.
Voilà pourquoi aucun ne se précipite, dont le nôtre (France) pour venir alléger le fardeau de Lampedusa,
(Révolte d’immigrés à Lampedusa)
qui est loin d’être un havre de paix !
On ne veut pas se refiler la patate chaude, car on sait ce qui préoccupe les électeurs…
* Nos services de solidarité (en France) sont ultra-déficitaires, les cotisants sont donc mis à contribution en étant de plus en plus mal remboursés. Ils sont agacés par l’assistanat qu’ils trouvent (à tort ou à raison) de plus en plus abusif, d’autant que dans ce domaine, la fraude coûte cher au contribuable.
* Il n’y a déjà pas assez de travail pour les autochtones, dont la mondialisation accélère à « vitesse grand V » la délocalisation de nos entreprises.
En conséquence, point besoin d’être devin pour savoir ce qui va se passer ensuite :
Un parti « comme les autres » mais très « nationaliste » va finir par prendre le pouvoir, porté par un peuple de plus en plus égoïste, à qui on demandera, après avoir lobotomisé sa conscience, de ne pas regarder plus loin que son nombril !
Et la répétition de ces drames, le citoyen lambda la rangera dans un coin de son âme, dans la rubrique « pertes et profits ».
Et pourtant, c’est maintenant qu’il faut intervenir, et directement dans les pays d’où viennent ces pauvres malheureux. En évitant les armes de préférence !
La meilleure façon de traiter le problème de l’immigration à long terme, d’une façon humaniste, passe par un objectif qui devrait être commun à l’Europe et ses alliés : faire en sorte que plus un seul ressortissant n’ait le besoin de quitter son pays natal pour échapper à la mort ou aux brimades.
Et que jamais, en tels drames, le temps n’assèche nos yeux…