…Et la Belle au Bois Dormant, devenue insomniaque,

jouait de la sulfateuse !
Rares étaient les hétéros qui osaient encore se marier.
Rares étaient les hétéros qui osaient l’ouvrir.
Rares étaient les hétéros tout court…
Comment en étions-nous arrivés là ?
Tout partit de ceux qui se définissaient comme « progressistes ».
Ils avaient des idées plein la tête, fort sympathiques, ma foi, mais ils avaient oublié un détail :

« la réalité ».
Ce mot que beaucoup voulurent ignorer, au sein de la secte du « Y’a qu’à », une des filiales d’un peuple usé par trop de désespoirs et de promesses non tenues.
Ils voulurent l’ignorer, pensant qu’il suffisait de tenir la main d’un handicapé vivant sous le seuil de pauvreté qui pleure devant les caméras, à une heure de grande écoute, pour faire croire qu’on va soulager sa peine…
Qu’il suffisait de serrer dans ses bras un ouvrier (une ouvrière), pour lui faire croire que l’usine dans laquelle il (elle) travaille depuis trente ans ne va pas se délocaliser vers des pays où la main d’œuvre est moins chère, et que d’une vie simple, il (elle) ne passera pas à une vie de misère…

Pour quelques courbes…
Qu’il suffisait, pour construire des logements sociaux afin qu’il n’existe plus un SDF, de le vouloir…
Que pour lutter contre la pauvreté, il suffisait de prendre aux riches…
Le coq gaulois symbolisait bien ce que nous étions :
des animaux criant très fort lorsqu’ils ont les pieds dans la boue.
On manifestait, on vociférait, on dénonçait la mondialisation, menaçant les vils capitalistes qu’on taxa à 75 %…
Était-il surprenant, objet de tant de haine,

qu’ils prennent leurs jambes à leur cou ?
Ne pouvant de la nation guérir les « maux », ils se consacrèrent dès lors aux « mots », abordant des sujets moindres mais qui faisaient grand bruit, aidant à faire oublier le reste…
Ils commencèrent à éradiquer de leur dictionnaire perso le terme « différence », comme si cela devait être la définition d’un phénomène inavouable.
Or, la différence, sauf pour quelques connards de fachos, c’est souvent un plus qui vient s’ajouter à la norme, un phénomène qui nous oblige à nous remettre en question au sein d’une société souvent trop formatée.
Le « mariage pour tous », pourquoi a-t-il fait tant parler et divisé, alors que l’homosexualité était de plus en plus acceptée parmi nos contemporains (excepté les grenouilles de bénitiers et les nostalgiques des années 40, mais bon…) ?
Que deux personnes qui s’aiment puissent vivre légalement ensemble et qu’on leur foute la paix : tout le monde était d’accord,

mais…
Il fallait y mettre la manière, et ne pas imposer à plus de 90 % ce simulacre d’humanisme qui n’intéressait que les 10 % d’éventuellement concernés.
Moi qui fait désormais partie des (presque) « vieux qu’ont de l’âge » [cons de l'âge], je reste sur mes bases, celles qui m’ont données naissance :
- le papa
- la maman
- l’éventuelle progéniture (à mon époque, y’avait pas de pilule, « ho yeah!!! » Si elle avait existé, j’s'rais point là pour en causer mon colon…)
J’ai bien dit « bases », ce qui laisse libre champ pour composer ensuite.
Mes parents ayant divorcé alors que je n’avais pas cinq ans, il est certain que si ma Maman (qui avait toute les raisons du monde pour être dégoûté de l’éternel masculin) avait connu le grand amour avec une femme, cela ne m’aurait pas gêné plus que ça. Il faut dire qu’à cette « époque bénie », quand ton bronzage était permanent

(hé oui, c’était mon cas),
tu étais montré du doigt dans la cour de récré, quand ce n’était pire (!) par les émules d’une société que la « norme accole », ce qui fut pour moi « pire qu’un lavement »

|humour de soignant – on ne se refait pas].
Dès lors qu’on me jette des pierres pour ça ou autre chose, quelle différence ça pouvait faire ?…
J’étais donc différent (« hétéro », chacun ayant sa tare) et en avais conscience.
Je me suis très vite assumé, et pour ceux qui cherchaient la cogne, j’ai très vite assommé !
Quelques cinquante ans plus tard, je suis toujours aussi différent, et sur bien d’autres choses encore.
Pourquoi faudrait-il en retirer une quelconque honte ?
Chacun est ce qu’il est, merde, quoi !!!

Tout cela pour dire quoi ?
Et que vient faire Rambo ainsi que la Belle au bois dormant dans mon exposé ?

Ha oui : explique-nous le Jiji,
car nous aussi on est un « gros-tinet »
(comme dirait ton poteau Franck 77)
largués…

Bon, les mecs, je vous livre ça avec
trois kilos de pomme de terre,
mais barrez-vous : z’allez faire fuir mes lecteurs !!!
Avec vos conneries, j’ai perdu le fil…

J’en étais où, moi ?
Ha oui :
faut-il ignorer les différences, et légiférer sur le sujet, menaçant qui aurait l’outrecuidance de les mettre en relief, ne serait-ce que par l’observation ?
La nature a créé des éléments (de base, rappelons-le) qui se complètent, voire s’harmonisent.
Ainsi, mâles et femelles virent le jour.

A part quelques exceptions, ils furent les seuls à pouvoir procréer.
Ce n’est pas moi qui l’invente, il suffit d’ouvrir un manuel de science naturelle pour confirmer ce fait qui semble terriblement embarrasser certains progressistes bien-pensants.
Ne pouvant nier l’évidence ni brûler les livres (ce qui nous ramènerait à une époque que les moins de 80 berges ne peuvent pas connaître), ils ont trouvé une stratégie qui consiste à instaurer ce que j’apparente à un lavage de cerveau, et ce dès les premières heures de l’école maternelle, s’abritant derrière trois concepts :
- l’égalité
- la parité
- le respect de l’autre…
C’est un programme qui serait parfait, s’il n’était pas l’arbre qui cache une forêt pas si écologique, pas si pure que cela.
Car il faut savoir lire entre les lignes de ces technocrates, que

notre regretté Coluche définissait
« comme une nouvelle race de fainéants ».
Aveuglés par leur idéologie, ils ont décidé que filles et garçons, c’était « la même chose », et qu’il fallait enfoncer « leur pseudo réalité » dans le crâne des vivants dès le plus jeune âge !
Il faudrait peut-être raison garder, l’excès en tout étant un défaut. Faire le distinguo entre une dérive sectaire et une querelle de môme, et ne surtout point créer des hermaphrodites, formatés pour ignorer sur le papier

leur différence physique !!!
Le langage des bambins n’est que le reflet de ce qu’ils entendent à la maison, alors avant de les conditionner comme on le fait pour des boîtes de conserves ou pour nos camarades infortunés de la Corée du Nord, commençons déjà à nous intéresser aux géniteurs. S’ils ne sont pas éduqués et que certains d’entre-eux sont (n’ayons pas peur de le dire) complètement cons, comment voulez-vous que la marmaille échappe à la règle ?!?
A la base, une femme est une femme, un homme est un homme…
A partir de là,

chacun « fait-fait-fait » c’qui lui plait,
mais ce ne sont pas les juges (sauf exactions) qui décident de nos vies, même si sur un autre sujet dramatique d’actualité, ils en sont persuadés…