( 18 mars, 2014 )

Au paradis ou en enfer : plus tôt que prévu ?

*Article du forum Orange 16/03/14.

 

Au paradis ou en enfer : plus tôt que prévu ? dans Hommages et coups de gueule !

*La Russie peut réduire les USA en « cendres radioactives », déclare la TV russe
Un parfum de guerre froide flottait dimanche sur la chaîne de télévision publique russe Russie 24, lorsque le présentateur vedette a émis des menaces voilées contre les Etats-Unis.

 

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« La Russie est le seul pays au monde capable de transformer les Etats-Unis en cendres radioactives », a déclaré dimanche le présentateur vedette de la télévision publique Russie 24 Dmitri Kisselev.

Considéré comme le maître de la propagande du Kremlin,

 dans Hommages et coups de gueule !

Dmitri Kisselev

a tenu ces propos alors qu’était diffusée derrière lui une image de champignon nucléaire s’élevant dans le ciel, lors de son émission hebdomadaire « Les informations de la semaine », destinée à diffuser le point de vue du Kremlin sur la politique internationale.

Son émission portait notamment sur la condamnation par les Etats-Unis du référendum de dimanche pour le rattachement de la Crimée à la Russie.

Dmitri Kisselev a été nommé en décembre dernier par le président Vladimir Poutine à la tête d’une nouvelle entité regroupant l’ancienne agence de presse RIA Novosti, la chaîne de télévision RT et la radio Voix de la Russie. « L’objectivité, c’est un mythe qu’on veut nous imposer. La politique rédactionnelle doit être liée à l’amour de la Russie », avait-il indiqué lors de sa nomination.

Avec la crise ukrainienne, Moscou et Washington ont engagé un bras de fer qui a viré à la crise diplomatique majeure entre les deux grandes puissances, qui pourrait durablement affecter les relations internationales.*

 

 

Au début, ce blog constituait pour moi comme un bloc-note. Ainsi, j’y ai déposé la réécriture d’une fiction dont j’ai créé le premier jet en 1977, tapé à l’époque sur une machine à écrire (précurseur du clavier qui devait être mon quotidien au XXIème siècle), après avoir fait le brouillon avec mes plumes Waterman et Parker, déposant ma griffe sur ces pages blanches qui m’ont toujours fascinées.

« Civilisalis » (dont 5 épisodes sont en stock et visibles en un clic) est le titre de cette fiction

qui commence juste après l’apocalypse…

 

Le thème :

Une communauté de survivants, dont des hauts responsables, quitte une Terre détruite par leurs semblables et sont accueillis sur une autre planète, « Harmonie », où ne vivent que des artistes pacifiques, dirigé par un philosophe qui proscrit toute discrimination et armement.

Au fil du temps, des différences s’affirment entre les deux communautés, les humains souhaitant créer une administration et surtout une armée afin d’assurer le bon fonctionnement et la sécurité de chacun.

La planète, divisée en deux, érige un mur. Certains humains choisissent le camp des artistes, certains artistes se laissent séduire par la technocratie.

Les technocrates, calculateurs et belliqueux, périront, détruits par les armes.

Les artistes, menés par l’enfant humain issu d’un viol et rejeté de son clan qu’ils ont adopté, seront sauvés grâce à leur foi et l’amour du prochain de celui-ci…

 

Douze années après cette fiction, née dans ma tête en pleine guerre froide, un mur s’écroulait.

Mais hélas, pas le stalinisme qui avait muté,

juste ce qu’il fallait pour que l’Europe de l’Ouest baisse la garde !

Il se trouvera bien un con pour appuyer sur ce bouton un jour, mais avant que les USA ne terminent en cendres, les stratèges ruskofs savent que dans la seconde qui suivra, la Russie connaîtra sort similaire, donc, si l’autre demeuré « fayotesque » pouvait fermer son abreuvoir à mouche, lui qui n’est pas en première ligne, ça nous ferait des vacances !!!

 

Le prix nobel de la paix,

Je crois deviner qui ne l’aura pas cette année…

( 11 mars, 2014 )

Cloclo : ce jour-là, le téléphone pleurait…

Un anniversaire dont on se serait bien passé !

Cloclo : ce jour-là, le téléphone pleurait... dans Chronique du temps qui passe...

http://www.youtube.com/watch?v=FsmhvT97LgM&feature=player_embedded

( 6 mars, 2014 )

Décidément, à l’Est : rien de nouveau…

 

 

Décidément, à l'Est : rien de nouveau... dans Hommages et coups de gueule !

 

Que regardes-tu Vladimir : le mur de la honte que nous pensions avoir avoir détruit en 1989 et que tu restaures aujourd’hui pour soustraire la Crimée à l’Ukraine ?

 

a-Yalta-Volos dans Hum... C'que ça m'énerve !!!

 

Naïfs sont ceux qui ont cru à à la Perestroïka.

Naïfs sont ceux qui ont cru en un État de Droit en des terres toujours impériales.

Naïfs sont ceux qui croyaient que la Russie allait abandonner un point hautement stratégique qui lui donne accès à la Turquie…

 

Une-caricature-toute-en-nuances-et-en-honnêteté-intellectuelle-parmi-dautres-de-Vladimir-Poutine...

 

Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es…

( 27 février, 2014 )

La guitare du Grand Paco est en deuil…

La guitare du Grand Paco est en deuil... dans Entre nous...

Paco de Lucia (1947-2014)

 

Le guitariste espagnol de flamenco Paco de Lucia est décédé au Mexique à l’âge de 66 ans, a annoncé mercredi 26 février la mairie d’Algeciras, sa ville natale du sud de l’Espagne.

Paco de Lucia, 66 ans, de son vrai nom Francisco Sánchez Gómez, était l’un des grands maîtres de la guitare flamenco. Selon la presse espagnole, il a été victime d’une crise cardiaque sur une plage de Cancún alors qu’il jouait avec ses enfants.

Le décès du guitariste représente « une perte irréparable pour le monde de la culture, pour l’Andalousie », a déclaré le maire d’Algeciras, José Ignacio Landaluce, cité par des médias. « La mort de Paco de Lucia transforme le génie en légende. Son héritage restera pour toujours, de même que la tendresse qu’il a toujours éprouvée pour sa terre », ajoute le maire dans un communiqué. La ville a décrété un deuil officiel.

Paco de Lucia était né le 21 décembre 1947 dans cette ville d’Andalousie de la région de Cadix, avant de devenir un guitariste mondialement connu, qui a su moderniser le flamenco traditionnel en l’associant avec le jazz et en puisant son inspiration dans divers horizons musicaux.

En 2004, il avait reçu le prix Prince des Asturies des Arts, l’une des plus hautes distinctions espagnoles. « Considéré comme le plus universel des artistes flamenco, son style a fait école parmi les plus jeunes générations et son art est devenu un des meilleurs ambassadeurs de la culture espagnole à travers le monde », avait souligné le jury.

Paco de Lucia, soulignait la Fondation Prince des Asturies, « a dépassé les frontières et les styles pour devenir un musicien de dimension universelle. A partir de la guitare flamenco, il a aussi exploré le répertoire classique espagnol, d’Isaac Albeniz à Manuel de Falla, l’émotion de la bossa nova et du jazz ». « Tout ce qui peut s’exprimer avec les six cordes de la guitare est entre ses mains », ajoutait le jury.

Malgré la célébrité, le guitariste était toujours resté discret, habitué à monter sur scène dans une tenue d’une grande sobriété, en pantalon noir, chemise blanche et veste noire. Il avait notamment contribué au succès de la voix légendaire du flamenco espagnol, Camaron de la Isla, qui a enregistré avec lui ses neuf premiers albums.

Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris née en Espagne, a évoqué dans un communiqué « un guitariste remarquable [qui] était l’un des maîtres de la culture espagnole. Au flamenco, qui était pour lui une vocation, il avait dédié sa vie. Inventant perpétuellement de nouvelles façons de lui rendre hommage, ses compositions étaient d’une profondeur et d’une intensité rares. Le talent de ce musicien passionné a inspiré de très nombreux artistes. Son œuvre vibrante nous accompagnera longtemps ».

 (Article Le Monde)

 

La bande sonore ci-dessous n’est pas à la hauteur de la qualité de l’interprétation du deuxième mouvement de ce concerto ho combien célèbre, mais le génie de Paco de Lucia sait nous le faire oublier…

 

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Et le voici dans son environnement musical naturel :

 

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66 ans…

 

 dans Hommages et coups de gueule !

 

Pas eu le temps de flâner en route !!! 

( 20 février, 2014 )

Ho, ma p’tit Tân…

J’vais t’dire une bonne chose…

L’amour, comm’y disent, les autres, on n’en fait jamais le tour !

 

Ho, ma p'tit Tân... dans Entre nous...

 

 

Mais de quel amour on parle ?

 

Le charnel, faut en prendre et en laisser

De lui ne pas te laisser enfermer

Le familial, souvent piège à cons

Nous donne lui aussi bien des leçons

 

« On ne choisit pas ses parents

On ne choisit pas sa famille »

 

Tu connais la suite…

 

Je me faisais une joie de la venue d’un beau-frère né à l’autre bout du monde, homme tranquille s’étant établi il y a trente années dans l’hexagone, qu’on nomme là-bas « métropole ».

Sa bourgeoise (métropolitaine 100 %) est charmante, oui mais…

 

 dans Hommages et coups de gueule !

Faudrait pas qu’elle l’ouvre !!!

 

Puis, pour en placer une avec elle, il faudrait se lever de bonne heure.

Par malchance, je ne suis pas trop du matin, particulièrement ces derniers jours.

 

S’il n’y avait eu qu’elle, c’eût été relativement « gérable », les aminches, mais c’était sans compter sur « le clone », la petite dernière, celle de 15 berges

 

 dans Hum... C'que ça m'énerve !!!

qu’il faut se fader !!!

 

« La tolérance » : qui a dit jadis qu’il y avait des maisons pour ça ?

Claudel, je crois me souvenir…

Les maisons ont fermé depuis fort longtemps et l’éducation s’est barrée en « quenouille ».

Restent que quelques

 

 dans Les facéties de Mésygues

dinosaures dans mon style

 

pour ne pas accepter qu’une pisseuse de 15 ans parle avec mépris et méchanceté à sa tante, encore moins quand celle-ci est mon épouse !!!

Ma brave Gigi ne s’en est pas laisser compter, mais bonjour l’ambiance…

 

Et l’autre grande gueule, c’était justement le moment qu’elle l’ouvre, afin d’effectuer son rôle de parent, qui pour moi consiste à recadrer une ado qui dérive. Là, elle était silencieuse, mais elle a dû croiser mon regard, celui du gus qui bouillait et avait envie

 

de balancer une tarte dans le claque-merde de son petit bébé qui pourtant m’aimait tant…

 

Et oui, on en revient encore à l’amour-désamour, ma chère Tân…

 

Ce matin, quand je me suis levé (assez tard j’en conviens), ma Gigi m’annonça qu’ils avaient fait leurs valises, se barrant comme des voleurs sans me dire au revoir.

 

« C’est aussi bien comme ça, et retrouvons le calme de notre foyer, où chacun respecte l’autre ! », ai-je conclu.

 

Si elle lit ces lignes, nul doute que je serai habillé pour plusieurs hivers, mais comme elle préfère « fesse-de-bouc » et ses cancans, à l’image de sa progéniture qui fréquente assidûment un de ses cousins (celui qui par écrit voulait me mettre un coup de revolver – même pas le courage de soulever une Kalachnikov, c’te fainéant!), qui est interdit de séjour chez bibi…

 

 

Amour, quand tu nous tiens !!!

( 14 février, 2014 )

Avant les taxis, y avait-il moins de problèmes ?

 

Peut-être pas,

mais :

moins de concurrence,

moins de manifs,

moins de pollution,

« con-ve-nons-en… »

 

Avant les taxis, y avait-il moins de problèmes ? dans Chronique du temps qui passe...

 

Chaque époque connait ses travers ,

toujours des problèmes, 

des solutions à rechercher,

pour preuve, cette oeuvre majuscule :

 

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Comme le disait la clientèle de M’sieur l’curé, qui selon elle est trop doux

 dans Entre nous...

avec les « créatures » :

« Tout fout le camp dans notre pauvre France !!! »

Cavanna :

 dans Ha ! On est bien...

« Manquerait plus qu’il en soit autrement…

Hé Choron : mate la gonzesse dans le stand « 19ème », là-bas ! »

 

 dans La musique que j'aime...

 

Choron :

« Ses courbes sont plus bandantes que celle du chomdu, certes, mais après notre dernier entretien avec le directeur des ressources humaines du purgatoire,

 dans Les facéties de Mésygues

touché par la grâce,

j’ai décidé dorénavant de ne me consacrer qu’à des choses plus spirituelles…

 

Cavanna :

« Merde alors, t’as viré ta cuti ?!? »

 

Choron, prenant dans ses bras le Père Cavanna :

« Je plaisantais ma poule, je m’entraîne pour le 1er avril… »

 

Cavanna :

« Ne me refait jamais ça, tu vas finir par me faire péter le cœur avec tes conneries ! »

 

Choron :

« Ton cœur ne craint plus rien : souviens-toi de ton dernier voyage à « Clapote les Joyeuses » ma biche. »

 

Cavanna, dans un dernier réflexe, en signe de conclusion :

 

« Ta gueule Choron !!! »

 

 

( 11 février, 2014 )

Adieu Shirley…

(Article du forum Orange)
Adieu Shirley... dans Hommages et coups de gueule ! _52fa13b9679f7

L’actrice américaine Shirley Temple est décédée
11 février 2014

L’enfant star du cinéma hollywoodien est décédé ce lundi à son domicile de Woodside en Californie à l’âge de 85 ans. La BBC, qui a révélé la triste nouvelle, a assuré que Shirley Temple était morte « de cause naturelle, entourée de sa famille et de ses auxiliaires de vie« . « Nous saluons les choses incroyables qu’elle a accomplies dans sa vie en tant qu’actrice, diplomate et en tant que mère, grand-mère et arrière grand-mère« , a commenté sa famille.

C’est à l’âge de 3 ans seulement que Shirley Temple fait ses premiers pas sur grand écran. Dès lors, les rôles s’enchaînent pour la jeune actrice dont la frimousse angélique et les bouclettes font rapidement craquer le monde entier. Icone de la comédie des années 30 et 40 outre-Atlantique, elle devient la première « enfant star » de Hollywood. Elle s’illustre notamment dans des films comme Shirley Aviatrice(1934), C’est pour toujours (1934), La Mascotte du régiment (1937), Petite Princesse (1939) ou encore Le Massacre de Fort Apache (1948).

En 1935, les prouesses de celle que l’on surnomme « la petite fée de Hollywood » sont saluées par l’Oscar de la jeunesse. Elle n’a alors que 6 ans. Mais alors que sa notoriété commence à s’estomper, Shirley Temple met un terme à sa carrière à l’âge de 22 ans. Elle s’engage par la suite en politique et se fait désormais un nom comme diplomate. Elle tente même de rejoindre le Congrès américain en 1967, avant se voir nommée ambassadrice des États-Unis au Ghana (1974) et en Tchécoslovaquie (1989). Shirley Temple s’est également beaucoup investie dans la lutte contre le cancer du sein.

 

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 dans Hommages et coups de gueule !

 

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Ce n’est qu’un au revoir, Madame…

( 11 février, 2014 )

A poil, tout le monde à poil !!!

A poil, tout le monde à poil !!! dans Entre nous...

Oui ben, marre-toi mon Pierrot, en attendant, on n’est pas pas dans la mouise avec toutes ces conneries…

D’ailleurs, c’était parti d’où, cette tentative de récupération de maniabilité intellectuelle ?!?

 

Musique :

 

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« A poil », on y était déjà depuis longtemps, mais est-ce une raison pour essayer de s’attaquer aux mômes, afin d’éradiquer toute logique dans le seul but de formater les générations suivantes, comme vous le fîtes pour les fonctionnaires, votre meilleur fer de lance, mes chers « progressistes » ?

 

 dans Hommages et coups de gueule !

 

Lorsque je vis le jour, j’étais nu comme ma Maman, mais si l’accoucheur l’avait été également, nul doute que je me serais posé de sérieuses questions.

Celles qui gênent vos Seigneuries dès qu’on parle de « pudeur »…

 

 

( 31 janvier, 2014 )

Rambo en tutu rose, la suite…

Rambo en tutu rose, la suite... dans Entre nous...

Mes petites mignonnes,

vous avez souhaité une suite ?

(Tân, te rends-tu bien compte de ce que tu as déclenché ?!?)

C’est vous qui l’aurez voulu,

turlututu chapeau pointu…

 

 dans Hommages et coups de gueule !

 

Moooooooteur !!!

 

Quelquepart en France, dans la deuxième partie du XXIème siècle…

 

 

« Bon écoute, mon petit « Ramby la Pâquerette », je sais que nous sommes dans l’ère du temps, mais si, dans le doux pays de tes fantasmes, tu pouvais au moins épargner le clebs…

Non mais regarde la tronche : pour la race canine, y’a outrage !!! »

Ainsi parlait celle que les voisins appelaient « La Belle au Bois Dormant » par dérision (après avoir respecté une distance minimum de sécurité – on se demande pouquoi – ;) ),

la douce « Aurore »…

Elle s’adressait à son compagnon « Rabaud », que ces mêmes avaient surnommés « Rambo la Pâquerette », mais qu’elle appelait « Ramby ».

 

Ce dernier, lui répondit d’une voix frêle :

« Tu n’aimes pas Ô ma Princesse ?

Avec cette petite touche de « Perle 2 »,

je trouve pourtant que ça affine la silhouette de « Tyson » (le chien). »

 

Aurore, levant les yeux aux ciel :

« Arrête de jouer les folles et écoute-moi. Je reviens du « Collège Christiane Taubira », nous avons un problème avec les enfants… »

 

Ramby, outré :

« Quoi, encore cette histoire ?!?

On le saura que les homos, 40 ans après « le mariage pour tous », n’ont toujours pas le droit d’adopter.

On a pourtant prouvé à l’assistante sociale que Emmanuel et Herculine sont de nous, non le fruit des trafics qui ont cours ces derniers temps : je pensais le dossier classé ! »

 

Aurore, agacée :

« Il ne s’agit pas de ça ! Tu me fatigues avec tes monologues…

Je sors d’un entretien avec la Principale :

Emmanuel refuse de jouer à la poupée avec ses camarades et ne veut plus entendre parler de l’atelier couture.

Monsieur veut qu’on l’appelle « Manu » et souhaite intégrer une équipe de rugby, le football étant, je le cite, un sport de « tafiole » !!! »

 

Ramby :

« Qu’est-ce qui lui prend ?!? »

 

Aurore :

« Je ne sais pas, mais s’il entame une crise d’adolescence, elle risque de nous coûter « bonbon », car le cher petit n’a rien trouvé de mieux que de chanter « Les singes » de Jacques Brel en faisant une quenelle devant la photo de la mère Taubira sur le monument qui lui est dédié ! »

 

Ramby :

« Ha le petit con !!!

On va avoir l’air fines quand la BIRP (Brigade d’Intervention du Respect de la Parité) va frapper à notre porte…

« Adolf », par rapport à leur cheftaine, c’est Gandhi ! »

 

Aurore, ouvrant le bar et se servant un whisky :

« Attends, ce n’est pas tout…

Herculine a rendu sa dernière dissertation, j’en suis tombée sur le cul. Sa seule ambition, dixit son prof de français (à qui elle fait les yeux doux, la salope !), est de vivre avec un homme riche qui l’entretiendra. »

 

Ramby étouffant un sanglot :

« Jésus-Marie-Joseph, mais qu’avons-nous fait pour mériter telle épreuve ?!? »

 

Aurore, se raclant la gorge après avoir bu une lampée de sky :

« Remarque, il fallait s’y attendre un peu. A force d’avoir sanctionné les hétéros, de les avoir menacés en utilisant la violence

de nos troupes les plus radicales,

nous sommes forcément devenus impopulaires !

Lorsque nous nous marions entre gens du même sexe, plus personne n’ose désormais se moquer, mais ce n’est qu’une apparence…

Jadis, nous étions « acceptés », puis vint ce mariage très mal géré par cette équipe apocalyptique, qui nous relégua au statut de « tolérés », avant que nous ne soyons sournoisement haïs par des modérés à qui l’extrême ouvrit ses portes clandestines.

 

Et s’ils s’étaient arrêtés là…

 

Nous sommes le produit de l’idéologie de ces personnages qui étaient de doux poètes mais n’étaient pas fait pour, en politique, être des décisionnaires !!! »

 

Ramby :

« Nous, en tous cas, on n’a rien à se reprocher, puisqu’on a suivi les conseils

de la mère Boutin,

qui disait que si deux homos voulaient se marier et avoir des enfants, c’était légalement possible si une lesbienne s’unissait avec un homo.

C’est-y pas c’qu’on a fait ?!? »

 

Aurore, dubitative :

« Hum-hum…

Si, pour certains, l’homosexuel est un accident de la nature,

nous sommes pour ces mêmes homos une sérieuse anomalie ! »

 

Ramby :
« Une histoire comme la notre, il n’en n’existe pas deux… »

Aurore:
« Tu l’as dit, bouffi !
Avant de croiser ta route, je n’étais qu’un garçon bodybuldé en errance dans un corps de fille, mal dans ma peau malgré la « Réforme scolaire de la parité et de l’identité ».
Ce jour-là, j’avais accepté une sortie entre lesbiennes chez « Maxou ».
Quand je t’ai vu assumant complètement ta féminité dans ton numéro de travelo, c’est là que j’ai compris que, malgré ce que tu portes entre le jambes, j’avais trouvé en toi mon alter ego. »

 

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Une  voix de jeune homme se fait entendre :
« Hum, tu parles d’une romance. Votre passé vous enivre…

En attendant : Quand les parents boivent, les enfants trinquent ! »

C’était Émmanuel qui venait d’entrer dans la pièce.
Alors qu’il s’écroule sur le canapé après s’être emparé de la télécommande, Ramby lui dit :
« Dis-donc toi, ma p’tite cocotte en sucre, personne ne t’as obligé à trinquer…
Et puis qu’est-ce que c’est que ces manières : viens faire un calinou à ta Maman chérie. »

Emmanel, s’éxécute dans un léger soupir.
Herculine apparaissant à son tour en a profité pour lui piquer sa place ainsi que la télécommande, ce qui provoque cette réaction du fils :
« Ha non, t’es chiante !!! »

Aurore :
« Continue à jacter comme ça, mec : ça va te porter bonheur ! »

 

Ramby :
« Il faut dire aussi que si Herculine arrêtait de le chercher… »

 

Alors qu’Herculine tire la langue à Emmanuel (qui lui répond par « un doigt »), Aurore la désigne en mettant en évidence sa main musclée :

« Ça lui éviterait de s’en prendre une à brève échéance ! » 

 

Herculine :
« Encore et encore les menaces du mâle dominant, toujours aussi nulles… »

 

Aurore, étonnée :
« Excuse-moi, « partenaire », mais tu sembles occulter un léger détail. »

 

Herculine, s’étant levée pour se chercher un soda, pendant que son frère, contrariéé de ne pas trouver la télécommande,  reprend sa place sur le fauteuil :
« Ha oui, lequel ? »

 

Aurore, montrant Ramby :
« Celui qui, selon les lois de la nature, est doté du « trois pièces cuisine », ce n’est pas moi, hélas ! »

 

Herculine :
« Tu portes tellement bien la culotte que j’ai tendance à en oublier  ce pourquoi nous, les enfants que vous avez commis, nous t’appelons « Papa », alors que tu es née femme… »

 

Émmanuel :

« …Et que nous appelons « Maman » notre géniteur mâle… »

 

Ramby, peiné :

« Tu en as honte, mon chéri ? »

 

Aurore, comblant le silence embarrassé du filston :

« Ho, il ne le dira pas, car l’adolescence, c’est l’âge le plus le plus lâche, le plus ingrat, le plus con qui soit… »

 

Ramby :

« Je te trouve trop sévère, ce petit se cherche, c’est normal à son âge. »

 

Aurore, après un soupir :

« Je ne sais pas s’il se cherche, mais d’autres l’ont trouvé pour le mettre sous influence : les fils, descendants de ces connards du « FIF » (Front Identitaire Français), ce parti contre lequel il a fallu lutter quand il a pris le pouvoir, remettant en cause tous nos acquis !!!

Parti comme les autres ?

Mon cul, oui… »

 

Herculine :

« T’énerve pas Papounet, les pétainistes de la première heure sont tous morts depuis longtemps, et avec eux la génération d’après…

Alors : cool ! »

 

Aurore sourit à sa fille, puis reprenant son air sévère en regardant son fils :

« Pas si morts que ça…

Regarde cet abruti : il n’a jamais fait autre chose que de pioncer pendant les cours d’histoire.

Son seul devoir de mémoire se limite à celle des contacts de son androïde Samsung !!! »

 

Emmanuel, hébété :

« Ben quoi ?!? »

 

Ramby, perdant patience :

« Fous-lui la paix à ce môme, tu ne vas pas lui faire porter le poids d’un passé qu’il n’a pu connaître, faute d’être né !

Que dirais-tu si je te demandais des comptes sur ce qu’ont fait tes ancêtres au paléolithique ? »

 

Aurore :

« Je n’en demande pas tant, mais s’il avait acquis le minimum vital, et ce, dès les premières heures de l’école maternelle, je n’aurais pas à lui rappeler qu’il est des chansons à ne pas chanter en certaines circonstances, des gestes à ne pas faire, dans « toutes » les circonstances. »

 

Ramby :

« Pour la chanson « les singes »

devant le monument de Taubira,

c’était une bêtise comme tant d’ados en font.

Il n’était pas au courant du contexte… »

 

Aurore :

« Hum, et des « textes cons » de ces glaires, auxquels les maîtres à penser (si on peut utiliser ce terme) se sont cru obligés d’ajouter ce geste, « la quenelle », qui ne dénonce pas un système, loin s’en faut, mais est le signe de ralliement des antisémites négationistes !

Serais-tu devenu raciste et antisémites, mon fils ?!? » 

 

Emmanuel :

« Pas du tout ! C’est quoi cette prise de tête ? »

 

Aurore :

« C’est celle d’une pauvre mère qui aimerait que la tête de sa progéniture produise autre chose qu’un bruit de lavabo quand on la secoue, les neurones en deuil !!! »

 

Emmanuel, l’air complètement abruti :

« Hein ?!? »

 

Ramby, à l’adresse d’Aurore et essuyant une larme :

« Tu me fais beaucoup de peine, ma Princesse, en t’attaquant de façon aussi déloyale à ce petit ! »

 

Herculine à Aurore :

« Je suis d’accord avec « Maman »…»

 

Aurore à Ramby et Herculine :

« Me gonflez pas les gonzesses !

Monsieur se dit « homme » et prétends vouloir jouer dans la cour des grands, il va falloir qu’il assume, autrement qu’en suivant un groupe d’hétéros pas encore pubères, comme le font les moutons.

Pour qu’il en soit ainsi, il lui faudrait faire l’effort minimum d’accepter de définir ce que chaque acte, chaque symbole qui l’accompagnera, a pour signification.

Faire un sport dit « viril » ne fait de personne un mec.

Traiter de tafiole ceux qui en pratique un autre, c’est encore moins en être un ! »

 

Ramby :

« Le mâle, par définition, n’est qu’un coq stupide et prétentieux.

Notre Manu a encore l’excuse de la jeunesse, avec tout ce que cela comporte d’erreur et de manque de maturité.

J’ai confiance en lui, car c’est à partir de ses erreurs d’aujourd’hui qu’il va devenir ce piler, sur lequel tous ceux qui l’auront suffisamment aimé et accompagné pourront s’appuyer… C’est l’amour qui fait toute la différence, pas la crainte ni la force brute, même si parfois, à titre exceptionnel il en faut… »

 

C’était une scène quotidienne de cette époque où quelques idéalistes avaient planté leurs jalons en voulant faire le bien, mais qui, à terme ne réglèrent en rien la détresse identitaire de chacun…

 

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Ne me dites pas que vous voulez encore une suite à cet épisode non prévu :

ce serait de la gourmandise !!!

( 30 janvier, 2014 )

Pierrot, planque ta bible : Cavanna arrive !!!

 

 

Cavanna is dead

François Cavanna

Pierrot, planque ta bible : Cavanna arrive !!! dans Entre nous...

(1923-2014)

Et oui mon bon Saint Pierre, un de plus qui vient alimenter la liste, et celui-là, il va t’en donner du fil à retordre !

Dans son numéro de solo, il n’engendrait déjà pas la mélancolie sur Terre…

 dans Hommages et coups de gueule !

Avec son pote Choron qu’il vient de retrouver,

la plume (qui ne sera pas celle des anges) risque bien de les démanger en tandem.

J’te dis pas comment ils vont te le réécrire ton « Nouveau Testament » !!!

Et pas question de les envoyer en enfer, le Choron y est tricard depuis bien longtemps :

 dans Les facéties de Mésygues

les hallucinations et crises d’angoisses de Satan ne s’étant espacées que récemment, ce qui lui a permis d’arrêter enfin les antidépresseurs…

On comprend qu’il leur ferme sa porte à double tour, après l’avoir solidement barricadée !!!

 

http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/01/30/mort-du-dessinateur-francois-cavanna_4356745_3382.html

 

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