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Ce qu’on ne peut plus dire sur scène…
Malade et con, ça se serait déjà vu…
Prendre place sur le siège d’une salle d’attente n’a jamais été pour bibi la recherche d’une volupté suprême, particulièrement dans un service d’oncologie.
Mais quand t’as pas le choix…
Le pire, ce n’est ce qu’on va te faire,
que nenni,
mais :
cette « promise bourrée »
(comme l’Auvergnate?)…
Heu non, c’est pas ça.
En plus je risque de me fader une procédure avec le syndicat d’initiative de Clermont-Ferrand à cause d’une vanne mal négociée, vu que par les temps qui courent, on ne peut plus rien dire sans avoir une pelletée d’assoces sur la couenne !
« Pro-mis-cui-té »,
c’est le terme que je cherchais…
Ho merde, remettez-moi l’autre !!!
Donc, j’étais dans cet endroit que l’on qualifie de « salle », terme paradoxal pour qualifier un lieu nettoyé et aseptisé, au sol aussi brillant que finira mon crâne dans quelques semaines, posant mon séant sur un des fauteuils, attendant que le médecin m’appelle.
Déjà installée, une femme au regard rébarbatif ne crut pas se mettre en devoir de répondre à cette civilité qui est mienne, consistant à dire « bonjour »…
Décidant de traiter par l’indifférence
ce bel échantillon de l’humanité,
je sortis les « quatre yeux » de la poche de ma veste en Jean ainsi que l’androïde, afin d’y mémoriser les prochains rendez-vous communiqués par la réceptionniste, charmante créature, elle !
Encore un paradoxe, car si je n’en veux pas au temps de me faire des bobos, m’imposer une vue parfaite à distance pour observer ce qui ne m’intéresse pas, mais si floue pour ce qui m’est proche, n’est-ce pas la définition la plus représentative de la cruauté mentale ?!?
La cruauté mentale, parlons-en…
Que regarde donc cette acariâtre,
oui, je parle bien de cette femme au visage peinturluré qui ne trompe personne sur son âge, affublée de cette perruque qu’elle n’a même pas su aligner, incapable de dissimuler son âme bien sombre, dont seule la maladie sert d’alibi ?
Elle regardait une autre malade…
Une brave dame plus qu’octogénaire venait de faire son apparition, dont ma belle réceptionniste s’occupa avec beaucoup d’humanité et de patience. Il fallait lui répéter les choses, elle n’entendait pas beaucoup. Elle était dépassée en ce lieu inconnu qui l’avait extirpée par la force des choses, l’espace d’une consultation et probablement d’hospitalisation de jour, de sa maison, dont elle expliqua que n’ayant pas d’enfants, elle l’avait mis en viager.
« Ça me fait une petite rente »
lui avait-elle dit, provoquant nos sourires compassionnels.
Je me serais bien levé pour aller la serrer dans mes bras, rien que pour la remercier, car malgré sa détresse et ses douleurs, elle illuminait la pièce du soleil que dégageait son flot d’humilité et de tendresse !
C’était beau, comme si la tristesse avait décidé de prendre une récréation…
Puis il a fallut qu’elle l’ouvre, l’autre : cette saleté d’acariâtre, qui en une phrase rompit le charme :
« Ça sert à rien de soigner les gens à cet âge là !!! »
Sapristi d’fumelle, vin diou !!!
Pas étonnant que c’te pauvr’ Cupidon soit tellement pris l’envers avec une engeance pareille…
Alors que celle de « cet âge-là », ayant parfaitement entendu, se tournait étonnée (et sûrement blessée) vers elle, le bonhomme qui accompagnait « la vilaine », probablement son mari (pauvre Martin pauvre misère !), rétorqua :
« Ça ne va de dire des choses pareilles, dis ? »
Elle ne répondit que par un soupir, d’autant qu’elle venait de croiser mon regard assassin.
Pour elle, je me serais bien levé aussi, mais seulement pour lui en coller une !
Une chance pour elle :
ce n’est pas comme ça
que Maman m’a élevé.
Le médecin m’a appelé juste au moment où je prenais conscience que « malade et con », c’était loin d’être indissociable, d’autant que l’acariâtre avait quoi : dix berges de moins à tout casser ?!?
Cette scène pourrait paraître anodine si elle ne traduisait pas quelque chose de beaucoup plus profond, de beaucoup plus grave…
Crises aidant, les extrêmes grimpent à une telle vitesse que je ne suis pas persuadé que s’ils s’essayaient au Mont Ventoux, même Armstrong soit capable de les rattraper.
« Préférence nationale » sur les aides sociales, accès au logement et emplois, ce n’est qu’une question d’arithmétique. Hélas, elle à l’image de la première pierre d’un édifice qui ne fera que croître :
« la ségrégation »
Blancs-noirs, hommes-femmes, valides-handicapés, jeunes-vieux, etc…
Heureux « l’homme blanc valide et jeune », mais quid de la femme noire handicapée et vieille, au pays des droits de l’homme donc de « l’égalité » ?!?
Le droit, parlons-en…
Un médecin passe actuellement en jugement pour avoir mis un terme à la vie de sept de ces patients, alors qu’aucune famille ne lui avait demandé.
Il décide seul qui, selon des critères subjectifs, doit vivre ou mourir !
Le débat sur l’euthanasie est loin d’être terminé, mais si une décision doit être prise un jour pour bibi, j’aimerais qu’elle le soit par
quelqu’un d’autre que lui…
Ni acharnement thérapeutique comme pour ce pauvre Vincent, ni homicide (terme adéquat pour définir l’injection d’un poison), et surtout « respect de l’être humain », quel que soit l’âge ou la condition, dans la concertation : telle est ma devise, ma façon d’être !
Donc, quand j’entends cette maquerelle encore plus décérébrée qu’une égérie de la télé-réalité sortir son venin à l’égard de notre vénérable octogénaire, je n’ose entrevoir quelle serait sa politique de soins si elle en dirigeait l’équipe…
« Candidat n°1 :
Immigré – CMU ?
Ça rentre pas dans le budget.
Euthanasie !
Candidat n°2 :
Monsieur Duchnu :
On va le prolonger quoi, un ou deux ans ?
La sécu va encore faire la gueule de plus sa famille est en souffrance.
(Ce qu’elle ne dis pas, c’est que la famille attend l’héritage, grignoté chaque jour un peu plus par le coût de l’hébergement, et que les listes d’attente ne désemplissent pas au « Service Admission »)
Allez hop, on va l’euthanasier, ça arrangera tout le monde !
Candidate n°3 :
Madame Shpountz :
95 ans ! Elle a fait sa vie, non ?
Euthanasie… »
Voilà ce que m’inspire la phrase de cette acariâtre, qui ne se rend pas compte qu’en la vomissant, elle creuse sa propre tombe !!!
Heureusement, il existe parmi les patients ceux qui ont l’esprit de répondre avec cette bonhomie qui fait la différence.
Ainsi, une aide soignante (je fus témoin de la scène) exécutant la toilette génitale d’un patient âgé lui dit :
« Ça ne te sers plus à rien, ça… »
L’homme rétorqua, l’air malin :
« Ben si, pour pisser !!! »
Sacré Julien !!!
J’ai créé la catégorie « Saga familiale »…
J’en profite d’être encore sous les effets des corticoïdes, le lendemain (et le surlendemain vue l’heure) de ma petite séance au « Chimiothérapix-club », tenu par un big-band (le dernier mot étant hélas de plus en plus galvaudé - soupir… -)
pour me mettre au taf,
car c’est pas une sinécure les copains !!!
Je ne parle pas de mes piquouses mais de la restructuration du blog, et de la restauration des mises en pages…
Car je me suis aperçu que des illustrations photographiques et des liens musicaux ont soit disparus, soit sont bloqués pour des questions de droit d’auteur…
D’ailleurs, à ce propos :
Mais revenons au sujet « dont auquel c’est que j’voulais vous causer » M’sieurs-Dames », et Mesdemoiselles (à tout hasard…).
Ceux qui me connaissent depuis un certain temps (un temps certain et pourtant incertain !) se sont habitués à lire ce qu’ils ont nommé eux-même ma « saga familiale ». Sans vraiment en prendre conscience, je venais de créer quelque chose qui intéressait les « amis virtuels » qui sont venus me voir, et se sont « fidélisés », ce qui m’a beaucoup touché et me touche toujours.
Franck 77 est à l’origine de la création. J’intervenais comme visiteur à Déconnoland sur son blog, qui pour moi est « THE référence », car derrière ce qu’il appelle la déconnade, se cache une érudition hors paire et une philosophie du troisième, voire quatrième degré, non accessible à tous…
Vous vexez pas, même moi j’ai du mal parfois
Hum-hum !!!
J’ai dit mal, pas « mâle », ma poule…
Ha dis donc, la théorie du genre,
Merci la Christiane !!!
Oui ho, ça va…
Enfin bref, j’avais créé ce blog pour administrer une rubrique dans celui de mon poteau : « La messe de Jiji Cinqsept », où j’ai pu m’exprimer en toute liberté dans le délire le plus total, ce que nous refusaient les forums où nous nous étions croisés (d’où les archives communes Jiji-F77 qui figurent dans mes catégories).
Lorsqu’un modérateur de Unblog a fait des misères à Franck l’interdisant de forum, j’ai pris fait et cause pour lui, et comme il s’était représenté lui-même comme un prisonnier en cachot victime d’une censure abusive, dans ma tête, ça a fait un déclic.
Non, ça ne faisait pas un bruit de lavabo…
Et cela a démarré la rubrique « Les péripéties de Franck 77″, et m’a permis de reconstituer le trio « F77, Jiji (myself que j’avais transformé en personnage de fiction), et un ami de Franck (que je ne connais pas directement mais dont les coms sont sympas).
Mais cette « récréation » faisait suite à une saga personnelle, partie d’évocations de souvenirs, puis tout s’est enchaîné au fil de l’écriture, appréciée pour mon plus grand bonheur chaque fois de plus en plus.
C’est ce qui figure et est classé dans la catégorie « Saga familiale », le dernier épisode (39ème/D) diffusé datant du 21 octobre 2012 (!!!).
La moitié de la « 39ème/E » est écrite en brouillon, mais elle représente déjà l’équivalent de 35 pages pdf :
désolé Jacqueline…
Les problèmes de santé, ça aide pas à la création, et comme je savais qu’avec cette 39ème/E (dont j’espère qu’elle ne sera pas à l’image de la 9ème de Beethoven), j’avais accepté un chantier phénoménal ! Je me suis donc aéré l’esprit en abordant d’autres sujets depuis le 21 octobre 2012(que le temps passe vite, heulâââ !!!).
Le fait d’avoir mis en jachères cet épisode et surtout d’avoir relu les précédents est très salutaire. Car malgré les éloges, j’ai entrevu mes imperfections. Je ne suis que partiellement satisfait de mes écrits… Loin d’être négatif, je pense qu’un peu de recul par rapport aux textes publiés, les circonstances aidant, est un outil non négligeable pour que je m’améliore. Je ne cherche aucune gloire, j’aimerais seulement qu’on puisse dire de mon humble travail (et que je le ressente aussi en toute modestie tel un brave artisan) que c’est « de la belle ouvrage »…
La catégorie est donc créée, il suffit de cliquer dessus, l’ordre des épisodes allant en décroissant.
Bon, je vais aller me pieuter, car si « Bobonne se lève et constate que je ne suis pas encore couché, bonjour les deux gars… Heu
Les dégâts !!!
Dès demain, j’entame la restauration, enfin si la méforme veut bien oublier Mézygues quand les corticoïdes se seront épuisés…
Ha merde, encore un selfie loupé…
A peluche, comme dit mon poteau !!!
Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (10ème épisode).
Jeanne (7/10)
http://collectifpourleretourdefranck77.unblog.fr
L’essaim des Saints…
Nous retrouvons le petit monde (dont le cercle ne fait que s’agrandir) de Franck 77, ce dernier, après s’être échappé de sa geôle, ayant été catapulté accidentellement en décembre 1425 à Domrémy en compagnie de Zorah, belle extraterrestre qu’il avait sauvée de la noyade. Celle-ci, avec ses collègues maladroits, étaient responsables de ce dérèglement spatio-temporel.
Le trio
« Franck-Pineau-Jiji »
était de nouveau réuni grâce à ces derniers (X26 & X57 – venus sur Terre pour remplir une importante mission quasi-impossible – ) à la taverne de Duchenot.
Ils venaient de s’adjoindre Obséquius, ex-laquais
de l’infâme Hasbeen,
(ennemi mortel de notre Franck, catapulté avec Obséquius trois ans plus tôt),
ainsi que Julius, un moine de l’inquisition aussi brutal qu’énorme, décédé suite à un violent accident et ressuscité par une chute mal négiciée de Jiji, le curé de Déconnand (voir « dans les archives de Jiji57 et Franck 77 »).
Le légendaire « Merlin l’enchanteur »,
réveillé d’une sieste presque millénaire à cause du ramdam de toute cette équipée dans la forêt proche de Domrémy où il essayait de se ressourcer, donna un coup de main « aux justes » qui se mirent en travers de la route d’une armée, constituée par Hasbeen, le félon au service de l’évêque opportuniste « pro-anglois » Cauchon, chargée d’occire une jeune vierge innocente, une pieuse créature répondant au nom de « d’Arc »…
Jeanne d’Arc !!!
Justement, c’est du domicile de cette famille que revenait X57, qui s’était encore emmêlé les logiciels dans sa téléportation, provoquant lors de son atterrissage corporel des luminosités inconnues au XVème siècle, aux pieds de la petite Jeanne gardant ses montons, qui interpréta le phénomène à sa manière.
Raccompagné par un vieux fagotier et son fils en charrette (que nous avons vus dans des épisodes précédents), X57, très touché par leurs adieux chaleureux, rejoint Zorah à laquelle il explique son périple…
Zorah, déconcertée :
« Heu, je ne sais pas si tu dois en parler au boss.
Depuis que j’ai crashé le module principal en confondant les commandes de ma Game boy avec « le manche à balai », il a les implants électroniques plutôt maussades.
X 57 :
« S’il y en a un qui devrait éviter de la ramener sur le sujet, c’est bien lui. Je saurai lui rappeler à l’occasion un épisode du même style qui s’est passé ici il y a presque quatre milliards d’années ! »
Zorah :
« Tiens donc !
Ça ne correspondrait pas à l’apparition de la vie sur Terre ?
Ne me dis pas que… »
X57 :
« Chut ! »
Puis regardant une foule qui se rapprochait par le chemin de la taverne de Duchenot :
« Ha merde, ils m’ont retrouvé !
Le bouche à oreille va plus vite que le « smartphone sarrasin » dans le coin. »
Zorah :
« Qui sont ces gens et que te veulent-ils ? »
X 57 :
« Ce qu’ils demandent depuis deux milles de leurs années. Mais je t’expliquerai… »
Revenons quelques heures en arrière, à la maison d’Arc…
La petite Jeanne était en conversation avec Saintes Marguerite et Catherine,
alors que Saint Michel, contrarié, rejoignait les trois…
Jeanne, s’adressant à lui :
« Il n’y avait pas d’autres personnes avec vous, tout à l’heure ? »
Saint Michel, fronçant les sourcils :
« Petit problème de logistique, mais tout est rentré dans l’ordre… »
Effectivement, une scène avait eu lieu, dont X57 fut témoin.
Saint Michel, quelques secondes après son apparition, se trouva face à
l’Ange Gabriel.
Saint Michel :
« Que viens-tu faire dans nos confins ? »
Gabriel :
« J’allais te poser la même question…
Tu n’as pas l’impression de l’un de nous deux se tape l’incruste dans cette mission ? »
Saint Michel, tendant sa feuille de route :
« Cette chose, tu vas me dire que c’est du papier « Wolfgang Amadeus Quentin » ?!? »
Gabriel, étonné :
« Qui est ce personnage et que vient-il faire dans notre histoire ? »
L’explication de Tonton Pierre
(Que Michel narre à Gabriel)
Wolfgang Amadeus Quentin, philosophe sorti directement de l’imagination d’un blogueur complètement déjanté, testa au travers de la presse écrite différents papiers à des fins corporelles. Un investisseur commercialisa le produit de cette recherche sous l’appellation « W.A.Q. » (les initiales de l’inventeur).
Le bonus de Ciryl
Précisons, Maître Pierre, que pour la commodité de la chose, le nom du produit fut progressivement simplifié : « W.A.Q » devint « A.Q » pour enfin donner le papier « Q »…
Gabriel :
« J’voudrais pas dire, mais côté « gestion du personnel », ça bogue sévère au secrétariat, là-haut ! Un doublon sur un tel dossier, ils ne m’avaient encore jamais fait le coup. Enfin, quoi qu’il en soit, lorsque j’ai été sollicité, le Patron a estimé que je n’avais pas besoin d’équipe, moi : ce qui n’est pas négligeable, sachant qu’on serait plutôt dans une phase de restriction budgétaire… »
Saint Michel :
« Tu ne manques pas d’air, dis-donc ! Môssieur semble être en proie à cette forme classique d’amnésie qu’engendre le narcissisme.
Pour ma part, je n’ai pas à rougir de mes références. N’est-ce pas mézigues qui a évité que le Père Abraham ne rectifie Isaac, son fils, pensant faire plaisir au Boss, mais oubliant que pour la moukère de moins de cinquante piges, y’aurait comme une mouche dans le lait, un caillou dans les lentilles, enfin pour résumer de la relance sur la gelée de coing ?
Qui t’as permis de gagner les rounds décisifs contre les forces obscures ?
Quand tu t’es frité avec le Roi de Perse et son armée, si j’avais pas été là…
Tu n’as peut-être pas besoin d’équipe, mais quand Bibi est dans le secteur, on peut pas dire que jusqu’à présent, ça t’ait porté la poisse… »
Gabriel :
« Tu marques un point sur ce coup-là, mais « l’annonciation » et la « dicté de Mahomet », c’est de la roupie de sansonnet ? »
Michel :
« La dictée de Mahomet ?!?
Parlons-en : du point de vue des emmerdes, ça nous a remporté trente-six fois la mise !!! »
Gabriel :
« Tu schématises…
Si t’as envie de jacter stratégie avec le Boss, son bureau des réclamations est ouvert sept jours sur sept, en « 24/24″.
Évite seulement de le solliciter le dimanche, ce jour-là, il a la théologie plutôt électrique, surtout aux alentours de midi… »
Michel :
« Tu m’en diras tant !
On peut savoir pourquoi ? »
Gabriel :
« Tu aimerais qu’on te rappelle, comme le font les humains, le martyr et l’assassinat de ton fils toutes les semaines, sans discontinuer ? »
X 57 à cette évocation ressentit à sa grande surprise quelques douleurs, lui extirpant un cri qu’il essaya en vain d’étouffer, faisant sursauter les deux Archanges.
Gabriel, intrigué, dévisageant X 57 :
« Il me semble que l’on se connaît… »
X 57, arborant un léger sourire :
« Dans une vie antérieure, qui sait… »
Michel, à un personnage inquiétant qui les avait rejoint :
« J’hallucine, je rêve, non : je cauchemarde,
Ça devient un véritable moulin, ici !!! »
Gabriel :
« Je veux bien qu’on organise une petite sauterie, on n’a jamais trop de temps pour les loisirs, mais côté déconne, « la Baronne de la Calanche » risque de nous casser la baraque. »
Michel :
« Ne me dis pas que toi aussi tu as reçu une convoc ! »
La Mort :
« Non, j’étais venu récupérer un client, du beau, du vrai, du mastoc, de la barbaque de compétition, mais un certain Jiji me l’a chourgane !… »
Gabriel :
« Jiji, le curé de Déconnoland ?
Je le connais, c’est moi qui l’ai ressuscité quand ce grand couillon s’en emplâtré la fourgonnette ! »
http://jijicinqsept.unblog.fr/2010/10/26/plus-folle-la-messe-episode-16-45/
http://jijicinqsept.unblog.fr/2010/10/26/plus-folle-la-messe-episode-17-46/
La Mort :
« C’était pas une fourgonnette mais un van. Avec ton copain, vous avez le don de gâcher le métier… »
Gabriel :
« Écoute ma poule, t’es pas à une minute près. Faut te faire à l’idée que l’humain va vivre de plus en plus longtemps. Le côté positif de la chose, c’est que tu auras de plus en plus de temps libre ! »
Michel :
« Sauf le jour de l’apocalypse… »
Gabriel, faisant la grimace :
« T’es pénible, y’a des jours ! T’aurais pas un boulot qui t’attends au lieu de nous plomber l’ambiance ? »
Puis, s’adressant à la mort :
« Allez, je te raccompagne à la maison-mère, on taillera la bavette pendant le trajet sur toutes les misères du monde… »
La mort, regardant la petite Jeanne :
« On l’emmène pas avec nous ? »
X 57, avant que les deux ne disparaissent :
« Même pas en rêve !!! »
Saint Michel à X57 :
« Je ne sais pas qui tu es, mais tu inspires confiance. Excuse-moi de te fausser compagnie, je dois briffer la petite que tu sembles, béni soit tu pour cela, avoir sous ta protection. »
X57 :
« Quand on peut rendre service.
Bon, c’est pas le tout, mais si je ne réintègre pas séance tenante mon équipe, j’en connais un qui va faire un caca plus que nerveux… »
Alors qu’il sortait du domaine des d’Arc, Jeanne s’adressait aux divinités, assez déconcertée :
« Prendre mon cheval et libérer la France après avoir avoir légitimé Charles VII…
Vous avez d’autres courses à faire dans le coin ?!? »
Saint Michel :
« T’affoles pas , je t’explique… »
X57, croisant la route du cheval qui avait percuté Julius le caressa et lui dit :
« On dirait que tu boites, mon grand.
Je vais t’arranger ça ! »
X57 apposa ses mains sur la patte endolorie qui fut instantanément soignée.
L’animal léchait le visage de son bienfaiteur en signe de reconnaissance, quand une voix se fit entendre :
« Ben comm’ heu’ r’bouteux, tu te poses-là, gamin !!! »
C’était le vieux fagotier, auquel X57 répondit :
« On se débrouille… »
Le fagotier :
« Si tu peux le faire pour les bourrins, ma couenne devrait pas t’poser trop de blèmes, si c’était un effet de ta bonté, Monseigneur. »
X57, sourire aux lèvres, apposant ses mains sur l’ancêtre :
« Viens papy, je vais te refaire une jeunesse de compétition ! »
Pendant ce temps,Celui que certains mauvais esprits avaient surnommé le « Roi de Bourges » étalait ses états d’âme à Marie d’Anjou, son épouse, et à Robert Le Maçon, l’un de ses conseillers qui était en visite :
« Je veux être un monarque normal !!! »
Marie d’Anjou, ironique :
« Cela existe-donc ?
Si la chose était concevable, nul doute qu’on en eut parlé en moult occasions au royaume de France… »
Robert Le Maçon, se tenant le front :
« Ça y’est, il va nous la ressortir ! »
Marie d’Anjou :
« Qu’espanouille ? »
Robert Le Maçon :
« Sa tirade dont on ne voudrait même pas pour un centième d’écu !!! »
Charles VII :
« Moi, Roy de France,
Je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.
Moi, Roy de France,
j’introduirai la représentation paritaire : les femmes auront le droit de participer au pouvoir autrement que par la couche ou la luxure… »
Robert le Maçon :
« Sauf ton respect, ta majesté, c’que tu peux débiter comme conneries, des fois !
Et pourquoi pas une jouvencelle qui va, épée en pogne, nous faire oublier l’humiliation d’Azincourt, pendant qu’on n’y est ?!?
Pfffff !!!
Où tu vas chercher tout ça, gamin ?…
(Quoi qu’avec feu son paternel qui était complètement jeté et son môme – le futur Louis XI – qui n’arrête pas de chialer dès qu’il le touche, c’est miracle que Charly ne soit pas plus ramolli du carberlot…)
Bon ben, c’est pas le tout les tourtereaux, mais la France a besoin de moi, et ça me ferait mal au cul de la faire attendre.
Allez, bonne bourre, mes petites cailles !!! »
Marie d’Anjou à Charles VII:
« Nul doute que, de tous vos sujets,
Messire Robert est le plus raffiné… »
Charles VII :
« Ne raillez point celui qui fait de son corps, de son âme , l’un de ces remparts qui me gardent en vie ! »
Marie d’Anjou :
« Le tout étant de savoir de quel côté, des ponts qu’il emprunte, choisir l’itinéraire pour éviter un éventuel trépas… »
Charles VII :
« Vous n’allez pas tout de même pas, en cette évocation, verser une larme concernant ce « Jean sans Peur » qui me fit tant tourments avant d’être occis par mes justes !
Complice ou non, Robert fut et demeurera toujours à mes côtés. Il est de ceux qui, comme le charbonnier, ont cette foi qui ramène à Dieu et me persuade qu’il y a parfois quelque chose de divin en mon endroit.
Que pour le destin de la France, en des époques lointaines, on me rendra grâce… »
Marie d’Anjou :
« Si vous atteignez telle destinée, jamais normalité n’en sera responsable, car le monarque, si empathique soit-il avec le peuple, n’en demeure pas moins celui qui domine, qui regarde de plus haut, donc possède la clef pour sauver les siens, quitte à choisir des chemins qui le rendront impopulaire.
Caresser dans le sens du poil quelques badauds victimes d’éléments injustes est chose aisée, mais faire en sorte qu’ils s’en sortent, quitte à se voir cracher dessus et insulté par qui ne t’arrive que laborieusement à cette ceinture à laquelle l’esprit populiste s’arrête, demande bien plus de courage. Celui qui fait défaut à qui critique et ne propose rien, ce qui est la définition des « hommes de rien », ceux qui ne connaissent rien mais disent tout !!! »
Charles VII :
« C’est pourtant ce monde qu’il me faut sauver, quoi qu’il puisse penser de moi et de ma descendance… »
Marie d’Anjou :
« Le fruit de nos entrailles qu’ils crucifieront inexorablement un jour, sans se douter qu’avec le temps, croyant s’en libérer, ils ne feront que le glorifier dans d’éternelles repentances.
Viendra le temps où les églises hélas seront désertées, et pourtant, dans chaque village de France, se dresseront toujours des clochers que même les plus agnostiques des sujets d’alors ne pourront ignorer, puisqu’en leur sein, coulera dans leurs veines le sang et la mémoire de nos croisés, ceux qui écrivent notre destinée, qu’elle le soit ou non avec ou sans fautes d’orthographe, de goûts et de synthèses.
Pour comprendre un peuple, il ne faut pas en être proche, mais au contraire bien éloigné, comme le furent depuis toujours prophètes et philosophes, réfugiés aux confins d’un désert d’où ils regardent pousser nos imperfections, sortant des terres les plus arides… »
Charles VII :
« Vous dites en quelques mots de si belles choses
Que ce serait crime d’en interrompre la prose !
Le destin sera, Ô mon Dieu, ce qu’il sera
Pour la suite, c’est bien le temps qui nous jugera. »
Retour chez Duchenot où Isaac, le chef des ménestrels, fait ses adieux à Franck 77 :
«Je te quitte et c’est grand dommage, Ô poète intemporel maudit des médiocres et des inféodés…
Quelle équipe eussions-nous nous formée, entachés de ces piments nommés « indépendance », « impertinences », tout ce qui nous différencie de la vie des lambda, ces mêmes qui nous supplient pendant nos spectacles, de leur faire oublier un quotidien aussi désespérant que laborieux ! »
Franck 77 :
« Tu me flattes ami ! Après cette nuitée de convivialités et de déraisons, j’ai peine à imaginer que ton image ne sera plus qu’un souvenir bien rangé dans un coin de ma calebasse. »
X26, regardant son beeper qui se met à sonner:
« On reprendra la conversation dans quatre ans au mois de mai à Orléans, si ça ne vous dérange pas… »
Franck 77 :
« Tu peux sous-titrer ? J’ai dû louper un épisode… »
X57, observant le beeper de Zorah sonnant à son tour :
« A tous les coups, nous sommes dans la ligne de mire de ces casses-couilles de la B.I.R.O.U.T.!!! »
Pineau,n’en loupant pas une :
« Alors, ça existe aussi chez vous,
visiteurs du trou du cul de l’Univers ?!? »
X26, haussant les épaules :
« Tu rigoleras moins si la « Brigade d’Intervention de Régulation et Organisation Universelle du Temps » nous met la main dessus !
Allez hop, on se concentre !!!
Repli stratégique à Calais au vaisseau-mère, espérant que ces tranches de nave ne l’ont pas retrouvé… »
X26, 57, Zorah tenant (affectueusement) la main de Franck 77, Jiji, tenu fraternellement à l’épaule par Julius (reconnaissant de l’avoir ressuscité), Pineau et Obséquius, forment une ronde. Ils disparaissent à la stupeur générale dans un nuage de fumée, juste après une dernière réplique de Franck à Isaac (ce dernier étant obligé de retenir sa mâchoire pour qu’elle ne chute au sol ) :
« N’oublies pas mon pote : rendez-vous dans quatre ans à Orléans !!! »
Isaac à Merlin :
« Evidemment, tout ça ne t’étonne pas… »
Merlin :
« Et encore, t’as pas tout vu ! »
Suite au prochain épisode…
« Seventy Seven » need you :
6 juin ? Comme je l’ai déjà dit, Maman y était…
Et oui, mon Papi qui avait le même âge que le siècle (20ème) et vivait à Paris rue de Panama avait décidé dès 1940 d’aller s’installer à l’abri dans le Calvados…
Ce détail, vous le retrouverez, chers fidèles, à la découverte de ma 39ème/E, qui verra le jour dans les semaines qui suivent, dans cette saga familiale qu’on me demande de continuer (à corps et à cris – enfin surtout mes proches-), après trop de mois de jachère créatrice, résultat de quelques aléas médicaux indésirables…
Ha, si on pouvait les classer ceux-là comme sur la boite perso de l’ordi !!!
Je mets la dernière main au soutien de mon poteau Franck 77 dans le 10 épisode (plus disjoncté que jamais) le concernant, et qui va sortir avant ou pendant le week-end, mais en attendant, un petit rappel sur le sujet vécu par Maman et mes Grands-Parents, cette journée qui devait à jamais changer la face du Monde, et changea la structure de la maison, un obus ayant emporté le lit et une partie de la chambre de celle qui un jour me commit...
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/06/03/6-juin-1944-ils-noublie-jamais/
Et pour les sombres connards qui diront dans quelques années, lorsque le dernier des vétérans aura rejoint les justes, « que tout cela est dépassé’ (je l’ai entendu sur RTL dans « On refait le monde » pour la Guerre 14) et « que cela ne signifie plus rien, qu’il faut se tourner vers l’avenir », je leur suggère de fermer leur claque-merde et de se servir de leur plume comme suppositoire, et encore pour enfant !!!
Car il est aisé de croiser le fer dans de quelconques studios radiophoniques, de faire le beau et vaincre sans péril (donc sans gloire) dans un journal bobo télévisé, où le seul risque de mourir est celui de l’ennui, le ridicule n’étant hélas en ce domaine guère fatal…
Si une de ces fiottes veux m’impressionner, qu’elle prenne un fusil et esquive les balles dans des terres hostiles (c’est pas ça qui manque), au lieu d’éjaculer en liasses leur auto satisfaction, entre deux selfies pitoyables, des vannes qui font « fureur » et alimentent cette pseudo-fortune intellectuelle basée sur leur populisme (la fainéantise de leur âme sclérosée) dans les soirées de Monsieur Durand (Duschoc ou qui vous voulez) !!!
O.K., John,
revenons au sujet, ça vaut mieux…
Merci, merci et encore plus de mille fois merci, à toi qui est venu sacrifier ta jeune vie pleine d’espoirs sur cette plage,
toi sans qui le mot « Liberté » de pauvres bougres que tu ne connaissais pas ne serait qu’une vague illusion !!!