C’est ça qui t’évite de prendre de ma part
une bonne baffe dans ton claque-merde !!!
Je réserve ça aux hommes, aux vrais,
pas ceux qu’on traite de tafioles
en confondant les genres…
Car mon éducation de « réac » m’interdit d’envisager le moindre acte de violence vis-à-vis de la gent féminine,
même la plus mal représentée !
Qu’on s’en prenne à ma couenne, c’est en quelque sorte ma « feuille de route ».
Manque de bol, depuis que ce crabe est venu s’inviter à mes « noces funèbres », je suis devenu inattaquable : rien n’est plus politiquement incorrect que de dénigrer un « cancéreux »…
Au travers du regard des autres, jamais je ne me suis senti aussi respecté.
Mais de quel regard parlons-nous ?!?
Enfin…
En vidant le vestiaire de mon boulot, maladie et fin de droit aidant, je savais que ma Gigi (ma collègue qui devint ma femme) serait livrée à elle-même, face à quelques femelles refoulées, celles qui donneraient leur string à de « pauv’ gens heureux » !!!
Le temps, pourquoi est-ce l’ennemi des faibles ?
En trente berges, j’ai vu arriver tant de nouvelles, des collègues qui n’étaient que des gamines si mignonnes, dont beaucoup m’invitèrent à leur mariage, au baptême des petits…
Tout était idyllique dans un monde en mutation.
Mais, les années passant, elles se mirent à confondre « vulgarité » et caractère.
Elles se mirent à fumer, picoler, sortir entre filles,
jusqu’à en oublier de mettre leur alliance…
J’ai vu ça, je n’ai pas approuvé, mais moi au moins, je ne suis pas une donneuse !
Avec ma Gigi, on t’a accueillie, toi et tes relations, on a gardé tes mômes et donné à bouffer quand Monsieur a perdu son emploi comme les autres, victime de la conjoncture.
Sûr, on ne buvait pas que de l’eau, mais toi non plus, si je me rappelle…
Et puis, c’est quoi ton problème ?!?
Alors quand j’apprends que des rumeurs traînent dans les couloirs du « la-dit-la fait », comme on dit à la Réunion, accusant ma belle de piquer dans la réserve l’infâme picrate que l’on ose servir à nos résidents (des gens en fin de vie qui raquent plus de 2000 € par mois !), et que quand certaines la croise au supermarché du coin, y’a pas que de l’eau dans le caddie, c’est petit… Tout petit-petit, comme l’est ton âme malade!!!
Il n’y a pas de réponse à donner à tel délire…
Manque de bol pour toi, même si je ne suis plus sur place, j’ai encore des appuis influents au sein de mon ex-boulot, et compte sur moi pour m’occuper de ton cas ô combien pitoyable.
Tu n’étais pas encore dans les burnes de celui qui t’a commise (oubliant de te reconnaître, comme ta génitrice du reste), que j’avais déjà fait mes preuves.
Avec ce que je sais sur toi preuves à l’appui, tu peux te faire du souci aussi bien du côté de la direction que de ton mari…
Faut-il que je sous-titre ?!?
Les deux flingues ?
Non, c’est pas pour toi.
Je t’expliquerai plus tard…