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( 30 décembre, 2013 )

Tu parles d’un réveil… Ha elle termine bien l’année, psssss !!!

 

Tu parles d'un réveil... Ha elle termine bien l'année, psssss !!! dans Entre nous...

Gigi (my wife), tu dors ?

Je te signale que le taf ne vas pas se faire tout seul…

Toi toujours si ponctuelle, tu peux me dire ce qui se passe ?

 

 dans Entre nous...

Aïe-aïe-aïe : bobo !!!

Dis-donc, Jiji (moi), y’aurai pas comme de la relance sur la gelée de coin, côté technologie?!?

 

P’têt ben qu’oui,

p’têt bon qu’non…

Dans le temps, quand on mettait le réveil pour le lendemain, suffisait de tourner une molette et de mettre l’aiguille sur heu-l’bon chiffre.

La mécanique, avec ses ressorts, elle faisait le reste.

C’est-t-y d’ma faute si faut d’mander à c’t'heure le mode d’emploi

 

aux frères Bogdanoff,

pour programmer le réveil du lendemain, avec c’t'objet de malheur, témoin des temps nouveaux, qui ne servait jadis qu’à téléphoner?!?

 

J’ai du cliquer sur un truc qu’y fallait pas, ou ne pas cliquer là où il fallait…

Résultat :

quand on se réveille à 06:40 au lieu de 05:30, alors qu’on prend son service à 06:45, ça n’aide pas à la « zénitude »,

 

comme dit la Ségo !

 

Et voilà ma Gigi complètement affolée, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’entamait pas cette avant dernière journée de 2013 sous les meilleurs hospices !

 

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Enfin bref…

( 27 décembre, 2013 )

Mais j’ai trouvé mes allumettes…

Dès que la vie réelle m’écarte du blog, quand je reviens, j’ai l’impression d’être dans la posture

Mais j'ai trouvé mes allumettes... dans Entre nous...

de l’Italien de la chanson du beau Serge…

Car visiter et déposer des commentaires sur les blogs amis, ce n’est pas évident quand le temps manque et qu’on a quelques petits tracas.

Ainsi, demain, je prendrai le temps, promis !!!

Y aura-t-il quelqu’un ?

Y aura-t-il quelqu’une ?

 

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Nous sommes entre Noël et le jour de l’an, et j’adore cette chanson qui nous vient de l’autre coté de l’Atlantique… 

 

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A plus, les amis !!!

( 23 décembre, 2013 )

L’amer Noël…

 

L'amer Noël... dans Entre nous...

 

J’observais cet objet de communication de l’on dit « androïde » d’un regard beaucoup plus proche du bovin que de celui du bon père Albert, lorsqu’il découvrit la relativité, il y a cent berges…

Pour en arriver à ce degré d’évolution, l’Homme, depuis presque 5 milliards d’années, en était passé par différentes phases : la première bactérie, les poissons, puis de multiples formes d’animaux, dont les mammifères pour en arriver à nous…

Oui, nous !!!

Ces êtres tellement supérieurs qu’il ne leur fallu pas moins d’un siècle et demi pour détruire cette merveille qu’était la planète bleue, grâce…

Disons plutôt :

 dans La musique que j'aime...

« à cause » de la technologie.

 

Mon opérateur m’avais doucement fait glisser dans « l’entonnoir », celui de la « 4G », dont il m’informait que j’en bénéficiais sans augmentation de tarif dans mon forfait.

Grâce lui en était rendu, mais mon androïde actuel, le Samsung S2, apparu dans mon foyer alors que le précédent mobile était tombé dans ma baignoire (j’en avais parlé à l’époque), ne fait que la « 3G ». C’était en France le nec plus ultra, jusqu’à ces derniers mois…

C’est ainsi que moi, pauvre hère au cerveau de batracien, je me mis en quête d’acquérir un de ces objets qui me permettrait de recoller à mon époque, en intégrant le club des utilisateurs de cette fameuse « 4G » .

Ho ! Je n’avais pas beaucoup d’efforts à faire, il suffisait de quelques clics sur un clavier pour choisir un appareil « compatible », et trois jours plus tard, je reçu l’objet, dans un emballage « made in Vietnam » .

 

Et pourquoi, quand un de ces binious ne veut pas téléphoner, se connecter, enfin faire tout ce qu’il devait faire, ça tombe systématiquement sur moi ?!?

Une seule équation à résoudre, mais depuis, mon cerveau,

c’est plus un cerveau,

c’est comme de la sauce blanche…

 

Le plus vexant dans l’histoire, c’est que la marmaille, du moins d’entre-elle leurs mutants, qui ne savent parler sans offenser la langue de Voltaire et d’Hugo et font « 18 fautes » par mots sur leurs claviers, cette marmaille, donc, s’intègre avec une grande facilité à cette technologie.

Leur dextérité dans ce domaine nous cloue sur place !

Ce sont les jeunes, souvent incultes et que les playstations lobotomisent, qui donnent des leçons aux puits de sciences que nous sommes par rapport à eux !

Nous avons besoin d’eux, le monde ira mieux quand il prendront conscience qu’ils ont également besoin de nous, le vestige de la plume d’oie, du parchemin et du vinyle.

 

Enfin bref…

 

Bien sûr, j’ai confié le dossier à ma brave Gigi (transporter ma couenne en centre-ville, c’est encore un peu délicat à c’t'heure !), qui est allé voir l’un des magasins de l’opérateur, et en quelques coups de fils, une ou deux manipulations, le problème fut réglé.

 

Je verrai bien ce que vaut cette « 4G » dont on nous rebat les oreilles…

 

Demain, nous allons fêter Noël, oublier nos tracas de tous les jours, comme si cette fête était une récréation dans un quotidien pas toujours évident.

Pour moi, il sera celui où j’essayerai d’estomper en une soirée quelques deuils :

 

Celui d’Isabelle…

Celui d’Alain…

Et le silence de tant d’autres…

Celui de ma vie active, pour cause de maladie…

 

Et oui, c’est pour cela qu’il sera « amer » en mon endroit, mais je le souhaite source de joie pour tous les autres !!!

 

Et surtout, que les enfants aient toujours ce regard qui brille d’un espoir, cet espoir qui nous sortira de l’ornière et que leurs parents, amis des parents, participent à ce grand moment d’amour…

 

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( 20 décembre, 2013 )

Le blog de Babeth…

 

Quand je pose la question :

« le présent existe-t-il ? »,

 

on me répond (souvent indigné) :

« bien sûr que oui !!! »

 

Mais qu’est-ce que le présent, si ce n’est un passage furtif entre le passé et le futur,

« une étincelle, qui court sur un fil de dentelle »,

comme l’a si bien écrit

 

Le blog de Babeth... dans Chronique du temps qui passe...

Yves Duteil ?

 

J’ai toujours été fasciné par le passé, seul « élément réel », d’un point de vue scientifique, dans le trajet de l’humanité. Il est la seule clef qui peut ouvrir la porte de la compréhension de ce que nous sommes aujourd’hui et sans qui l’avenir ne saurait être envisagé.

 

Ainsi, lorsque je pousse la porte du blog de Babeth, je me laisse guider par ses archives qui me transportent à l’époque où mes grands-parents avaient vingt ans et moins, au début du XXème siècle…

 

 dans Entre nous...

 

Voici son blog :

http://babethhistoires.unblog.fr/

 

( 18 décembre, 2013 )

Le Bandonéon aux larmes…

Oui mais, des larmes de joie…

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Il fallait respecter le protocole, puis on était dans une église.

Mais ça méritait une standing ovation d’au moins une demi-heure, aussi bien pour l’orchestre et son formidable soliste que pour la belle…

 

 

( 16 décembre, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (9ème épisode).

A toi qui passe et n’a pas connu les épisodes précédents, voici des liens qui te seront utiles (mais il faut que tu disposes de beaucoup de temps) :

Episode 1 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/03/22/les-tribulations-de-seventy-seven-un-franck-pas-comme-les-autres/
Episode 2 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/05/01/les-tribulations-de-%C2%AB-seventie-seven-%C2%BB-un-franck-pas-comy-voudraient-2eme-episode/
Episode 3 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/05/22/les-tribulations-de-seventy-seven-un-franck-pas-comy-voudraient/
Episode 4 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/06/13/les-tribulations-de-%C2%AB%C2%A0seventy-seven%C2%A0%C2%BB-un-franck-pas-comy-voudraient-4eme-episode/
Episode 5 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/06/20/les-tribulations-de-%C2%AB-seventy-seven-%C2%BB-un-franck-pas-com%E2%80%99y-voudraient%E2%80%A6-5eme-episode-2/
Episode 6 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/07/07/les-tribulations-de-%C2%AB-seventy-seven-%C2%BB-un-franck-pas-com%E2%80%99y-voudraient%E2%80%A6-6eme-episode/
Episode 7 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/08/11/les-tribulations-de-%C2%AB-seventy-seven-%C2%BB-un-franck-pas-com%E2%80%99y-voudraient%E2%80%A6-7eme-episode%C2%A0/
Episode 8 :
http://jijicinqsept.unblog.fr/2013/10/26/les-tribulations-de-seventy-seven-un-franck-pas-comy-voudraient-8eme-episode/

 

 

Jeanne (6/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

 

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http://collectifpourleretourdefranck77.unblog.fr

 

Il faut sauver Jeanne (2ème époque)

 

Cathédrale de Rouen, décembre 1425.

 

 

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (9ème épisode). dans Ha ! On est bien...

 

Trois hallebardiers, gardant l’entrée d’une des chapelles, furent intrigués par d’immenses bruits métalliques, qui faisaient écho dans presque tout l’édifice.

 

L’un d’eux, ironique :

« Dis-moi Gaston, ces bruits de casseroles, que sont-ce ?!?

Monseigneur Cauchon, aurait il trouvé nouvelle inspiration en l’art culinaire, voulant en faire profiter ses convives ? »

 

Gaston, amusé :

« Tu causes comme livre, mon bon Marcel…

A mon avis, ce sont les Templiers qui, en guise de repentir, se présentent face contre terre à son excellence pour sauver leur miches.

Avec la quincaillerie qu’ils portent (leurs armures), ça fait caisse de résonance sur le carrelage de la chapelle.

 

Marcel :

« Ça ne risque pas d’arriver à ces moines en dentelles que notre charmant évêque a également convoqué, et qui n’ont plus cette brute de Julius pour les défendre ! »

 

Le troisième, regardant alentours avec méfiance :

« Fermez-donc vos claque-merde, les bredinots !!! »

 

Marcel :

« Qu’est-ce qui te prends, mon petit Maurice ? »

 

Maurice :

« Vu la conjoncture, faudrait éviter de jacter « art culinaire ».

Si « sa Sainteté » a vent de vos propos, il va se mettre en devoir de vous faire mijoter selon une recette qui sera loin de vous plaire, vos abatis ayant une place de choix sur son menu !

 

Gaston :

« En attendant, j’aimerais bien savoir ce qu’il se dit là-dedans. »

 

Maurice :

« Ne pose pas trop de questions mon bon Gaston, si tu ne veux pas que l’inquisition n’y soumette tézigues !!! »

 

Marcel, grimaçant :

« C’est vrai qu’ils ont le vilebrequin sensibles, les anciens… »

 

Maurice,mettant son oreille contre la porte :

« Chut : on dirait que ça chauffe la-dedans ! »

 

 

Dans la chapelle, l’évêque Cauchon, très contrarié, s’adressait à ce qu’il restait des templiers qui lui étaient restés fidèles ainsi qu’aux moines « rescapés » :

 

 dans Les facéties de Mésygues

 

« Bravo Messieurs : c’est un succès qui fera date dans l’histoire de France !!!

Et de grâce, relevez-vous Chevaliers, vous êtes ridicules… »

 

Marquant un temps d’arrêt, il reprit :

« A moins que quelques détails ne m’aient échappés, on peut résumer la situation comme telle…

Le Chevalier Jacques de Hasbeen, non content d’avoir échoué dans la mission secrète que je lui avait confiée, s’est dissout dans la nature de manière on ne peut plus satanique, vous abandonnant à votre sort.

Obséquius est passé à l’ennemi, nous avons perdu le Prieur Gillequin ainsi que le Frère Lancelin, Grand Exorciste accrédité par la Sainte Inquisition… »

 

L’un des moines, tenant un crapaud sur chaque épaule, lui coupa la parole :

« Nous ne les avons pas perdus, votre excellence, ils ont juste changé d’apparence. »

 

Cauchon, après un soupir :

« Détail que nous devons à ce sorcier de Merlin, que des forces occultes tombées du ciel ont tirés de son sommeil millénaire…

Sous cette forme, ils vont fonctionner beaucoup moins bien !!!

Détail aggravant : Julius, mon meilleur élément, a été neutralisé par les suppôts de Satan. Ceux que vous aviez pour mission d’anéantir et de me livrer pieds et poings liées. Dans un espoir suprême, j’avais gardé l’illusion que pour une troupe d’élite, ce ne devait être qu’une promenade de santé ! »

 

Landry, montrant les moines tuméfiés :

« « Troupe d’élite » : vous parlez de ceux-là ?!?

Alors que les « envoyés de Belzébuth » n’étaient encore que deux, la femelle a eu raison de ces « poupées de chiffon », et, détail aggravant (pour reprendre votre expression), c’est elle qui a taillé en pièce le puissant Julius, alors qu’il était en train de malmener son compagnon… »

 

Frère Donatien, exprimant l’indignation de l’ensemble des moines :

« En qualité de guerrier si prompts à user de propos blasphématoires, fîtes-vous mieux ?!?

Humbles messagers de notre Seigneur, nous ne sommes pas une épée qui se vend aux plus offrants… »

 

Landry, le regard mauvais, mettant la main à son épée :

 dans Les tribulations de

« Tu me cherches, l’homme ?!?

Ce n’est pas parce que tu t’abrites derrière des habits de donzelle, un missel dans de frêles mains manucurés,que ça te donne le droit de manquer impunément de respect aux miens !!!

Avec mes compagnons, quand on se bat, c’est contre d’autres hommes en première ligne, si tu vois ce que je veux dire… »

 

Cauchon, lassé de cet échange :

« Il suffit, Messieurs, vous me fatiguez !!!

Chevalier Landry : pouvez-vous m’expliquer le motif de la bataille qui vous opposa à la moitié de vos hommes ? »

 

Landry, lorgnant le Frère Donatien d’un œil noir :

« Il fut dit que notre mission en cachait une autre, bien moins glorieuse, concernant une jeune vierge de Domrémy qui ne devait en aucun cas vous parvenir en vie… »

 

L’un des moines, très embarrassé :

 

« Calomnie envoyé par le malin, afin d’apporter confusion et discrédit dans le seul but de salir noble mission au service du juste !!! »

 

Cauchon, le regard sévère :

« Écoutez mon petit vieux : quand je voudrai avoir votre commentaire sur le sujet, je vous le ferai savoir ! »

Puis il s’adresse, méfiant, à Landry :

« Malgré cette rumeur, vous m’êtes restés fidèles, ne suivant pas les insurgés : pourquoi ? »

 

Landry, mal à l’aise :

« Je me suis refusé à croire que telle avanie eût pu être fondée, venant de l’être lumineux qui redonna vie à notre ordre. Mes chevaliers et moi-même n’aspirons qu’à une seule chose, demeurer à votre service.

 

Cauchon :

« Hum-hum…

Il faudra, pour ce faire, que vos épées soient plus efficaces ! »

 

Landry :

« Nous fumes marqués par la malchance…

Alors que tout se déroulait sans entache, le ciel nous déversa, entre éclairs et flammes, quatre créatures démoniaques, qui tirèrent de son sommeil cet étrange druide sortant des entrailles de la terre !!! »

 

Cauchon, intrigué :

« Ces quatre créatures et le druide ne connaissaient donc pas avant…

Mais alors : qui, d’entre-eux, a instauré cette polémique abominative ? »

 

Landry :

« Aucun, Monseigneur !

Demandez plutôt à vos moines qui ont fait « vœu de silence », mais sont aussi muets qu’une marchande de poisson un jour de foire… »

 

Cauchon, foudroyant du regard les moines :

« Templiers, veuillez sortir : j’ai quelques détails à éclaircir avec mes subalternes… »

 

Chaque Templier se retira en reculant, faisant la révérence.

L’un d’eux se prit les pieds dans une des hallebardes, faisant tomber une grande partie des hommes, les armures percutant le sol provoquant une cacophonie indescriptible.

 

Marcel, le titulaire de la hallebarde :

« Pouvez pas faire gaffe, non ?!?

Quelle bande de branleurs… »

 

Gaston, aidant l’un des Templiers à se relever :

« Avec ton sens de la formule, je sens qu’on s’est fait de nouveau copains ! »

 

Maurice, faisant de même :

« Faut dire que si ces Messieurs marchaient dans le bon sens, on éviterait ce genre d’accidents domestiques… »

 

L’un des templiers :

« Vous, les planqués : vos gueules, hein ! »

 

Cauchon, les mains jointes et les yeux levés :

« Quelle engeance… »

 

Frère Paul, l’un des conseillers de Cauchon, le sourire sadique :

« J’ai du matériel qui me vient d’un petit fournisseur de Saint-Étienne, un mien neveu, que j’aimerais bien tester (le matériel, pas le neveu, hi-hi!) et mes bourreaux manquent un peu d’exercice ces derniers temps : laissez-moi m’occuper de votre petit monde, je poserai deux ou trois questions qui à terme ne pourront que renforcer la foi de chacun, Ô Brillance Divine… »

 

Cauchon, excédé :

« Ha, de grâce, ne parle pas comme ça, tu me rappelles ce traître d’Obséquius !!!

(Soupir) C’est bien le seul que je regrette dans l’histoire.

C’était un lèche-cul de première et il n’avait pas le charisme, mais je n’ai jamais connu de plus fin stratège.

Je n’aurais jamais gardé son maître, ce Hasbeen si arrogant auquel il était attaché, sans cela .

Ses dons de voyance et d’anticipation me manqueront… »

 

Il marque un temps d’arrêt puis s’adresse de nouveau au Frère Paul :

« Mais il n’est pas dit que tu auras sorti le matériel pour rien mon bon Paul : tu vas m’interroger ceux là (il désigne les moines) afin de savoir qui, d’entre eux, n’a pas su tenir sa langue et porte ainsi la responsabilité de cette débâcle. »

 

Frère Donatien, alors que le Frère Paul regarde les moines en se frottant les mains :

« Nous implorons votre clémence, Monseigneur !!!

C’est Le Chevalier de Hasbeen et son valet Obséquius, dont l’un des nôtres a surpris la conversation concernant cette petite vierge de grande piété, qui a semé le trouble dans notre ordre. Nous avons débattus en théologiens du bien-fondé de ce nouvel aspect de la mission.

C’est à cette occasion qu’un des Templiers a dû nous entendre à son tour, quand le Prieur Gillequin et Frère Lancelin nous a vertement recadré… »

 

Cauchon :

« Donc, certains moralistes, incarnés par le Chevalier Clotaire, ont pris le dessus sur la raison d’Etat et cette Jeanne d’Arc est devenue tellement populaire qu’elle en devient temporairement intouchable ! 

Que vais-je faire de vous tous, mes éclopés si incompétents ? »

 

Revenons une journée en arrière dans la forêt de Domrémy, au moment où l’épisode précédent se terminait…

 

 

Pineau était enfin arrivé, stoppant son cheval non loin des moines.

Il fut surpris de les voir se planquer derrière des arbres en criant, abandonnant julius qui était à terre les bras en croix.

 

A Merlin et X26, qui se tenaient à son chevet, il dit :

« Laissez-moi deviner : avec les « drag keens », vous avez organisé une partie fine qui a mal tournée ?!? »

 

Merlin se retourna avec interrogation vers X26, qui lui dit :

« N’en prenez pas ombrage, c’est ce que les humains appellent une « galéjade ».

Il semblerait que Monsieur ainsi que son binôme (Jiji) en soit coutumier… »

 

Pineau, descendant de cheval et regardant alentours :

« A ce propos : quelqu’un a vu Jiji, dans le secteur ? »

 

Merlin, X26 et les moines (encore cachés derrière les arbres), désignant Julius au sol :

« lui !!! »

 

Les moines sortant prudemment de leur abri, l’un d’eux s’adressa à Pineau :

« L’hérétique qui fit « mat » le juste et bien aimé Frère Julius, a rejoint ses complices dans la taverne du mécréant (Duchenot) ! »

 

Merlin :

« Ton obscurantisme t’égare, mon pauvre ami ! C’est le cheval le responsable, et bien avant lui la bêtise de celui qui s’est mis en travers !!! »

 

X26, examinant la victime :

« Cet humanoïde va bientôt être déconnecté si on ne traite pas son dossier en priorité ! »

 

Merlin, pensif :

« Mille ans de sommeil et il faut que je prie « Saint Bescherelle » pour qu’il m’aide à comprendre ce qu’on me dit… »

 

Pendant ce temps, dans la grande salle de l’auberge du « mécréant »…

 

« Tu ne penses décidément qu’à ça, ma gourgandine !!! »

Cette voix était celle de Duchenot, dont l’épouse venait de lui glisser à l’oreille une nouvelle insanité avec ce regard qui fait briller tant de fonds des pantalons.

Elle eut cette inspiration en faisant sécher les vêtements de Jiji.

Ce dernier, assis devant la cheminée n’avait pas le moral.

Obséquius lui frottait le dos en le flattant, sous l’œil amusé de Franck 77 et l’agacement de Zorah.

Isaac et sa troupe étaient attablés, se restaurant avant de reprendre la route.

Jiji, le pauvre, depuis que Franck 77 l’avait sorti de l’abreuvoir, était en train de décompenser.

 

Tel un abbé qui aurait viré psy, Franck s’installa près de son ami et lui dit :

« Je t’écoute mon Jiji :

parle sans crainte… »

 

Jiji :

« - Promenade de santé - : c’est ce que m’avait dit Pineau « Bello » quand il m’a embarqué dans son voilier, pour venir te libérer des geôles de cette « pine de cagou » d’Hasbeen…

Depuis, on s’est pris des vents à 300 à l’heure, la coque de noix de notre poteau à coulé pire qu’une enclume, et si nos deux aliens de passage n’avaient pas eu la bonté de nous sauver la couenne avant de nous envoyer au 15ème siècle, t’aurais été sollicité pour confectionner notre composition florale à la Toussaint !

 

Zorah, contrariée, à Franck :

« Il n’est pas trop tard pour la composition florale et si ça peut rendre service, je propose même de m’en occuper à titre personnel… »

 

Franck 77, embarrassé :

« Zorah, mon petit, que t’arrive-t-il ?!? »

 

Zorah :

« C’est quand même un comble que de se faire traiter d’alien par un primate !!! »

 

Jiji, vexé, avec un accent de titi parisien  :

« Primate, moi ?!?

Dis-donc :

ta gonzesse, t’as jamais songé à lui claquer le beignet des fois ? »

 

Franck 77, retenant son rire :

« Elle aimerait pas… »

 

Jiji à Zorah :

« Ce que vous pouvez être susceptibles, vous, les martiennes !

Ce n’était pas une insulte.

De plus : je les aime, je les admire les aliens ! »

 

Zorah, fronçant les sourcils :

« Il se peut que tu aimes les aliens,

mais les aliens : ils (elles) te disent merde !!! »

 

Elle sortit en claquant la porte et en engueulant on ne sait qui dehors…

 

Jiji, nostalgique :

« Ha, la vie était tellement plus simple dans ma bonne petite chapelle de « Tripote-Moi-Les-Joyeuses » à « Déconnoland », quand j’en étais encore le curé !!!

C’était le bon temps : tu te souviens ?

On n’avait peur de rien…

On doutait de rien…

On était bien…

Mais depuis quelques heures, si tu savais :

Je suis fatigué,

mais alors fa-ti-gué… »

 

Franck :

« Dis-donc ma « petite caille » : tu ne serais pas en train de nous faire une petite déprime ?!? »

 

Jiji continuant à faire la moue, la porte à peine refermée s’ouvrit.

On entendit une voix :

« Hé, les mecs : on reprend la cordée ou on biwake ?!? »

 

Franck, le regard pétillant et l’intonation théâtrale (presque musicale) :

« Ce phrasé subtil, ce discernement dans l’interprétation, cette poésie au service de la thèse, tout cela ne peut être le fait que d’un seul être au monde,

j’ai nommé :

notre ami Pineau !!! »

(Applaudissement d’Isaac et de sa troupe amusés)

 

Pineau, portant avec les moines le corps inerte de l’immense Julius :

« Le temps de me délester de ce gros morceau de barbaque et de signer des autographes à mon public en délire, j’arrive pour te rouler un palot de compétition, mon petit Franckouninet chéri… »

 

Julius déposé laborieusement sur une grande table, les deux se firent une accolade.

Pineau observant Jiji, prostré :

« Qu’est-ce qu’elle nous fait, la « Grande Jiji » ?!? »

 

Franck 77 :

« T’inquiète, c’est juste un petit caca nerveux.

Ça lui passera. »

 

Le Frère Donatien, s’adressant à Jiji :

« Hé toi, celui dont le cheval a occis cet homme de bien, il paraît que tu appartiens à notre église ?

Alors, prie pour le salut de l’âme de notre regretté Frère Julius ! »

 

Franck 77, regardant le moine droit dans les yeux :

« Regretté, c’est vite dit !

Et puis ça t’écorcherait le bec de lièvre de dire « s’il te plaît » ?!?

La politesse, y’a rien de mieux pour garantir la longévité et augmenter les aumônes ! »

 

Jiji se levant, rajustant le drap qui le recouvrait :

« Laisse mon Franck, en tant qu’homme d’église, je n’ai pas à juger le passé de cet homme. Il a droit à son oraison, comme tout le monde, même si la demande fut formulée de façon maladroite… »

 

Franck, indigné :

« J’entends bien, mais de là à faire des obsèques nationales à cet enfoiré !

Si tu savais comment il m’a fracassé hier…

Et moi, c’est rien en rapport de tous les innocents qu’il a passé à la moulinette, au nom de « Sainte Tafiole de l’Inquisition » !!! »

 

Jiji, retrouvant ses réflexes ecclésiastiques du temps jadis, alors que Merlin et X26 entraient discrètement dans l’auberge :

« Allons-allons, mon fils, ne laissons pas parler la haine.

En vérité je te le dis, sa vie fut ce qu’elle fut, mais à partir de ce jour, ici ou dans l’au-delà, elle ne sera plus jamais la même… »

 

« Aïe-aïe-aïe, ho-là-là, attention : restez pas dans l’axe !!! »

 

Jiji venait de se prendre le pied dans le drap qui lui servait de vêtement, se rattrapant de la main droite sur le torse de Julius, la main gauche gardant le linge au niveau de sa ceinture pour préserver son intimité (au grand regret de cette coquine de Mme Duchenot).

 

Franck à Pineau :

« Pauvre Jiji, on ne serait pas en train de le perdre ?

Il me prend pour son fils, maintenant… »

 

Pineau à Franck, interloqué :

« Non de Zeus : tu vois ce que je vois ?!? »

 

Jiji fut le premier surpris de voir tous les moines se prosterner devant lui.

Il dut se retenir de crier quand il vit Julius s’asseoir au bord de la table en secouant la tête.

Il n’arrivait pas à le croire : l’impact de sa chute avait relancé le cœur du mastodonte !

 

Franck, fronçant les sourcils :

« Ne me dis pas que tu as ressuscité c’te fi de garce… »

 

Jiji, pointant X26 et Merlin :

«  J’te jure que j’ai rien fait, à part me casser la gueule une fois de plus. »

Puis pointant X26 et Merlin :

« Mais demande donc à ces deux-là. »

 

X26, montrant Merlin du regard :

« Ça ne vient pas de moi.

Chez-nous, on ferait plutôt dans le clonage. »

 

Merlin, presque vexé :

« Ne me regardez pas comme ça : ce n’est pas de mon fait…

Ne me prenant ni pour Dieu ni pour Jésus, Je ne pratique que l’enchantement.

C’est vrai, quoi, chacun son domaine ! »

 

Franck 77 à Pineau :

« Mais alors, si c’est ni l’un ni l’autre…

Ça veut dire que … »

 

Pineau :

« Que Jiji, c’te p’tit voyou, a remis cet abruti dans le circuit, tel le Christ le fit pour Lazare !!! »

 

Franck :

« Le Christ ? Tout de suite les grands mots…

Avec le Julius, et crois-moi, je sais de quoi je parle, ça risque d’être les grands maux ! »

 

Dehors, le chevalier Landry et sa troupe firent leur entrée dans la cour, provoquant le commentaire de Merlin à l’égard de X26 :

« Ha, la petite famille est en train de se reconstituer !

Mais d’où vient cette amertume que je lis dans tes yeux, l’ami ? »

 

X26 :

« J’aimerais bien savoir où est passé le petit… »

 

Merlin :

« Le petit ? »

 

X26 :

« Heu… X57 : mon coéquipier. »

 

Pineau, regardant par la fenêtre :

« Quand on parle du loup !

Le « Blues Brother » qui descend de la charrette de ces braves fagotiers qu’on a croisés tout à l’heure et qui fait la bise à cette plante de rêve (il parle sans la connaître de Zorah), ce s’rait-y pas le « fils prodigue » qui ferait son retour, des fois ? »

 

X26 rassuré, prenant un air faussement sévère :

« Il va m’entendre celui-là ! »

 

A peine était-il sorti pour aller à la rencontre de X57, qu’on entendit une puissante voix masculine chanter :

« Le curé de Domrémy a les bourses qui pendent (bis) »

C’était Julius, provoquant la stupéfaction générale…

Celui-ci continua son interprétation :

« Et quand il s’assoit dessus

Ça lui rentre dans le… »

 

Jiji :

« Stop, allons-allons, y’a des femmes et des enfants, ici !!! »

 

Jiji fut soulevé à cinquante centimètre du sol par Julius, tandis que les moines prirent leurs jambes à leur cou en se signant (exercice très difficile, convenons-en).

Franck, soupirant, retroussant ses manches et se dirigeant vers le géant :

« Mon bon Pineau : va donc chercher une grenade, à défaut une hache. Il n’en faut pas moins pour tenter de venir à bout de cet accident de la nature ! »

 

Julius, après avoir fait la bise à Jiji et l’ayant déposé délicatement sur le sol :

« Toi qui m’a donné une nouvelle vie, je suis ton éternel abonné… »

Il s’adresse à Duchenot :

« Tavernier, à boire ou on tue le chien : mon copain et moi, on a soif !!! »

 

Franck 77 à Pineau :

« Pas besoin de chercher le matos, camarade.

Je crois qu’on vient de faire une nouvelle recrue… »

 

Puis à Mme Duchenot qui apportait un pichet de blanc et deux gobelets à Julius, qui tenait par l’épaule, de son impressionnante main, son nouveau pote Jiji (complètement dépassé par cette situation) :

« Et nous, on sent le gaz ?!? »

 

Julius, dévisageant Franck :

« On se connaît, l’homme ? »

 

Franck 77, méfiant :

« Dans une autre vie…

Notre rencontre fut brève mais intense ! »

 

Julius, mettant une petite claque sur le séant de Mme Duchenot (qui lui fit un grand sourire) :

« Ho, la mignonne, ajoute des gobelets : les amis de mon ami sont mes amis ! »

 

Pineau à Franck, les deux rejoignant la tablée :

« Je pense qu’on va le garder avec nous, celui-là… »

 

 

 

 

 

 

Suite au prochain épisode…

 

 

« Seventy Seven » need you :

 

http://franck77.unblog.fr/ 

( 11 décembre, 2013 )

Jean-Louis Foulquier passera Noël chez Léo et ses copains…

Jean-Louis Foulquier passera Noël chez Léo et ses copains... dans Chronique du temps qui passe...

Jean-Louis Foulquier (1943-2013)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Foulquier

 

La Rochelle est en deuil mais pas seulement…

C’est aussi et surtout le monde du spectacle, celui de tous les saltimbanques : ces vrais artistes que jamais on ne verra en « prime » se caser entre deux spots de pub, qui ne peut retenir ses larmes.

 

Ce monde qui se rit de l’audimat, si bien abordé « de l’autre côté du miroir » par Patrick Sébastien…

 

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Cette vidéo ouverte au public sur Youtube a été supprimée une première fois à ma grande surprise.

Cher Patrick, j’espère ne pas t’avoir offensé, car je ne l’ai utilisée que dans le but de rendre hommage à notre regretté Jean-Louis, dans un but non lucratif.

Si cela pose problème, j’espère que je pourrai au moins garder le lien ci-dessous…

 

http://www.youtube.com/watch?v=VVYcfLZ4jBo

 

Ta vie fut bien remplie, rien n’est à regretter, si ce n’est que tu es parti trop tôt.

 

 dans Entre nous...

 

Salut l’artiste !!!

( 7 décembre, 2013 )

Edouard Molinaro a rejoint l’Oncle Benjamin…

Edouard Molinaro a rejoint l'Oncle Benjamin... dans Chronique du temps qui passe...

Edouard Molinaro (1928-2013)

 

Et oui, sale temps pour mourir, mais il faut bien y passer un jour ou l’autre.

Paraît que c’est dans l’ordre des choses…

85 berges : c’est un score honorable, beaucoup aimeraient afficher ça au compteur !

Que de bon films tu nous as laissé, l’ami, parmi lesquels :

 

 dans Hommages et coups de gueule !

« Oscar »,

« Hibertatus », avec l’irremplaçable Louis de Funès.

 

« Mon oncle Benjamin », avec Jacques Brel

(ici donnant la réplique à Bernard Blier en 1969).

 

En 1992,

« Le souper »,

puis en 1996, l’excellent film sur la biographie de

Beaumarchais, « l’insolent »,

sur un scénario inachevé de Sacha Guitry.

 

Évidemment, il y en eu bien d’autres…

 

Mais je reste sur cette note de joie, que partage ceux qui ne t’ont jamais oubliés :

 

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( 6 décembre, 2013 )

Madiba était son nom de cœur…

« Il faudra bien qu’un jour on remplace l’injustice par l’équité »…

Les geôles de son pays lui laissèrent largement le temps d’y réfléchir.

Madiba était son nom de cœur... dans Entre nous...

De maltraitances en humiliations, il fit un grand voyage dans sa tête, abandonnant toute notion de vengeance, car il savait que sa mission n’était juste que si elle consistait à sauver son Peuple.

Pour cela, il fallait pardonner à l’ennemi d’hier, sinon tout cela était vain !

C’est là qu’il eut l’idée de créer un drapeau et un hymne à l’image du Monde qu’il avait toujours souhaité :

« Multicolore »…

 

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Beaucoup d’artistes de par le monde l’on loué, mais le plus représentatif est le « zoulou blanc » Johnny Clegg,  celui qui a osé jouer avec des artistes noirs et métis, tel un soldat en première ligne, quand ça craignait vraiment !

 

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Il reste tant de choses à faire, mais toi, Madiba, tu as posé la première pierre d’une Afrique belle, forte et unie…

( 6 décembre, 2013 )

Z’êtes sûr qu’on fait bien d’y aller ? Vont encore nous traiter de colonialistes…

 

Je pose la question car depuis quelques temps,

 

Z'êtes sûr qu'on fait bien d'y aller ? Vont encore nous traiter de colonialistes... dans Les facéties de Mésygues

on a intérêt à marcher sur des œufs…

Surtout quand on aborde le sujet qui fâche : l’Afrique noire.

Cette Afrique dont certains activistes aiment à penser

 

 dans Les facéties de Mésygues

 

que nos pendules occidentales se sont figées au XIXème siècle…

 

Il faut savoir se tourner vers l’avenir, et celui de l’Afrique semble ne pouvoir se concevoir sans nous, les ex-tortionnaires…

Ainsi, à titre temporaire, nous ne sommes plus « colons » mais « gendarmes » :

 

c’est la grande promotion !

 

Si légitime que soit cette mission, j’imagine le Bombé et le Glaude, parlant de cette actualité, entre deux tournées de Perniflard, la soupe aux choux étant en train de mijoter dans leurs bonnes vieilles gamelles héritées de leurs ancêtres…

 

Le Bombé :

« Dis-moi l’Glaude : tu crois qu’ça va chercher dans les combien leur p’tite sauterie ? »

 

Le Glaude :

« Ho, des milles et des milles !!! »

 

Le Bombé :

« Et c’te promenade, c’est qui qui la paye ? »

 

Le Glaude :

« Ben devine, ma vieille denrée… »

 

Le Bombé :

« Sacré Fanfan : pas foutu de faire respecter la loi dans nos confins, et ça prétend jouer les justiciers à Taman Raset ou Tombouctou, enfin des contrées qu’ont rien à voir avec Trifouillé-Les-Tartinettes !!! »

 

Le Glaude :

« Reprends donc une larmichette heu’ d’ Perniflard avant qu’y nous le taxe à 150% c’te con-là… »

 

Le Bombé :

« A quoi qu’tu penses mon vieux gars ? »

 

Le Glaude :

« Ben je m’disais…

F’raient ben mieux de taxer la connerie : f’raient du bénéfice !!! »

 

 

J’apprends à l’instant le décès de 

Nelson Mandella (1918-2013).

 

Qu’il repose en paix…

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