( 19 août, 2013 )

Des vacances d’été qui fredonnent « Hulot »…

Le temps passe trop vite, surtout le mois d’août quand on est en vacances…

Depuis 1936, quelle que soient la conjoncture, quelle que soit l’époque, qu’on soit riche ou pauvre, elles sont tout ce qui reste des acquis de nos anciens : cette parcelle de bonheur à laquelle aujourd’hui on s’accroche entre deux galères, entre deux stress !!!

 

Des vacances d'été qui fredonnent

Jacques Tati, alias Mr Hulot les abordait avec son âme de poète…

Dans les années 50, pas de crédit. Pour les familles modestes, « il fallait faire attention quand on avait payé le prix d’une location » (comme dans la chanson de Jonasz).

On ne payait pas les routes, le prix du litre d’essence était insignifiant, les véhicules n’étaient pas cul-à-cul (il n’y en avait pas encore assez), seules les gares étaient engorgées.

 

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Une autre époque…

8 Commentaires à “ Des vacances d’été qui fredonnent « Hulot »… ” »

  1. FANETTE dit :

    Bonjour JJ
    Plus jeune je ne partais pas en famille, mes parents nous envoyaient en colo
    et, depuis que mon G.A n’est plus, je ne suis plus partie, ha si, je mens, juste l’année d’après, et voilà maintenant dix ans que je reste chez moi l’été, et, j’avoue que celui de cet année fut difficile, très difficile
    bonne journée à toi
    bisous

    • Bonsoir FANETTE,

      L’été 2013 aura également un goût amer pour moi…
      (J’aurai l’occasion de développer plus tard, là faut que je digère ! :( )

      La colo… J’ai toujours refusé d’y aller, ayant eu dès le plus jeune âge un rejet viscéral de la collectivité.
      Ma Maman n’ayant pas le choix, elle m’avait inscrit le jeudi (jour de repos de l’époque) à ce qu’on devait appeler plus tard un « centre aéré », car j’étais trop petit pour rester seul à la maison.
      Avant qu’on ne me le fasse remarquer, je n’avais jamais pris conscience que j’étais « plus bronzé que les autres ».
      Ces connards m’ont chahuté, mais la « différence » m’avait apporté un atout : j’étais plus costaud et rapide qu’eux, ils m’ont vite foutu la paix !
      La solitude fut donc ma meilleure alliée.
      Ce qui devait en vexer beaucoup, c’est que je n’eus jamais besoin d’eux, affichant une joie de vivre, malgré le divorce de mes parents.
      Ma vie intérieure étant bien plus passionnante que la leur !

      Ce schéma comportemental ne devait jamais me quitter, il me suivra, je pense, jusqu’à l’heure dernière…

      Est-ce pour cela que j’aime tant les endroits déserts, où seul l’animal a sa place de choix pour me tenir compagnie ?!?

      Va savoir…

      Gros Bisous,

      Jean-Jacques.

  2. jcn54 dit :

    Toute une époque ce Jacques Tati, celle de mon enfance…
    Merci pour cette évocation.
    Bonne journée JJ.
    Amicalement

    • Bonsoir JC,

      C’est toujours un grand bonheur que de s’imprégner de l’atmosphère de ce grand homme (ici on peut le dire : dans les deux sens du terme, car il avait la même taille que le Général – on ne chipotera pas pour deux centimètres ;) – ) !

      Ma tendre Maman m’avait dit que le public s’assaillait jusque dans les allées des cinés, tellement le monde se précipitait pour voir les films de Jacques Tati. Mes parents vécurent de plein fouet ce qui a l’époque était considéré comme un événement : « Les vacances de Monsieur Hulot », en 1953…
      Depuis 1949, Tati avait définitivement conquis le public populaire avec son mythique « Jour de fête ».

      Amitiés,

      Jean-Jacques.

  3. chamade1000 dit :

    Bonjour
    C’est vrai que les vacances maintenant sont bien différentes..Trop de stress. Et puis, tout est cher!
    Plus jeune, je n’aimais pas partir loin de mes parents! J’étais toujours angoissées..
    Je préférais et encore maintenant, les promenades dans les bois et les campagnes..
    Jacques Tati, assez spécial…
    Bonne fin de journée
    Amitié
    Francine

    Vrai pour la jalousie : quand elle s’installe, elle détruit tout!

    Dernière publication sur Mes émotions : A cette enfant que j'étais °°°°°

    • Bonsoir Francine,

      Bois et campagnes : si la vie l’avait voulue, j’y serais encore à humer la nature en compagnie de mes chiens.
      Loin des hommes sans être pour autant solitaire…
      Mais indépendant ! :)
      Hélas, il m’a fallu rejoindre par nécessité le troupeau des villes.
      Il est vrai que s’entasser dans de la ferraille (ou du composite), collé contre le véhicule de l’autre, pour à l’arrivée faire queues sur queues entre les guichets et les commerces, se battre pour quelques centimètres carrés de sable, ce sont bien des lubies de « parisiens », et avec eux tous les habitants des mégalopoles (dans la lettre, ils n’ont pas oublié le terme « mégalo ») !!!
      Jadis, il y avait les forçats de la faim. Ils se mirent debout pour tenter d’échapper à leur condition…
      Mais ceux-là qui, malgré la crise, mangent à leur faim et ont toit pour résider : pourquoi dessinent-ils leurs propres geôles, les mêmes qu’ils déplacent dans ces lieux dits de villégiatures qui, comme tu le dis si bien ne les reposent pas mais engendre le stress ?!?

      Dire que (pour exemple) Saint-Tropez n’était au XIXème siècle qu’un tranquille port de pêcheurs, avant de devenir via la jet-set un port de « pécheurs » aussi cons que méprisants !!!

      Amitiés,

      Jean-Jacques.

  4. melodine dit :

    Bonsoir,

    Dans les années 50 tout le monde ne partait pas en vacances, et ceux qui ne partaient pas n’en faisaient pas tout un plat !!!

    On partait quand on pouvait, certaines années,oui, d’autres pas, tout dépendait des finances de la famille (on ne s’endettait pas
    comme cela se fait maintenant, pour partir).

    Tu as nommé la chanson de Michel Jonasz, c’était tout à fait ça :

    On allait au bord de la mer
    Avec mon père, ma soeur, ma mère
    On regardait les autres gens
    Comme ils dépensaient leur argent

    Nous
    Il fallait faire attention
    Quand on avait payé le prix d’une location
    Il ne nous restait pas grand chose

    Alors on regardait les bateaux
    On suçait des glaces à l’eau
    Les palaces, les restaurants
    On n’faisait que passer d’vant
    Et on regardait les bateaux
    Le matin, on s’réveillait tôt
    Sur la plage, pendant des heures
    On prenait de belles couleurs
    ……..

    Et on était content….

    Cordialement

    Coline

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