Diana.
31 août 1997, je m’en souviens comme si c’était hier, et pourtant, il s’est passé seize années depuis…
Tout cela était parti de quoi ?
Ha oui !
Ton histoire commença comme un conte de fée mais devint vite un cauchemar,
Ô Diana si belle, mais si désespérée…
Le treizième pilier de ce tunnel situé au dessous de la place de l’Alma à Paris devait signer ton arrêt de mort.
Nous nous sommes également arrêtés de respirer, notre peine ne faisait qu’une avec celles des Britanniques, ennemis de jadis, frères d’aujourd’hui…
Lorsque le convoi emporta ton enveloppe charnelle sans vie jusqu’à l’aéroport, le Peuple de Paris (et tous ceux venus d’autres régions) te fit une haie d’honneur, au silence qui força le respect,
même de celui qui ne te méritait pas !
La Maison Royale ne compris pas tout de suite l’impact de l’événement, et mal lui en pris, car on vint des quatre coins du Monde pour te rendre un dernier hommage, encerclant le palais et campant sur place.
Diana : tu étais devenue un mythe…
J’étais de garde ce week-end au Centre, dans mon service de gériatrie. Pendant le repas du midi, toutes les télés étaient allumées pour les obsèques de la Princesse : là aussi, régnait ce silence impressionnant. Ce n’était plus celui de deux Nations, le deuil était devenu « planétaire » !!!
Cet épisode douloureux est le thème de l’excellent film de Stephen Frears,
« The Queen », sorti en 2006.
Quoi qu’il en soit, tu demeureras notre Princesse,
celle de nos cœurs…