Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (4ème épisode)
Jeanne (1/10)
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Emportés par ce champ électro magnétique aussi craignos pour un simple mortel que pour un être interstellaire, Zorah était collée contre notre ami Franck, qui était loin de s’en plaindre…
Intriguée, par un détail (dirons-nous) technique, elle se risqua à une question :
« Heu… Mister Seventy Seven : est-ce ton stylo que je sens contre moi ? »
Franck :
« Un stylo, lequel ?!?
Hum, ne me tente pas cruelle !!! »
Zorah :
« Sacré canaillou !!! »
Franck 77 :
« Je crois qu’on arrive bientôt, ma princesse.
Par contre je suis bien incapable de te dire où et quand,
mais mon petit doigt me dit qu’on a dû faire un putain de retour d’âge sur le cadran de l’horloge… »

Zorah :
« Quelle est cette musique ? »
« Je sais pas, mais si les musicos restent dans l’axe, y’a de la contusion multiple dans l’air, de la fracture ouverte, le Yalta de l’hémoglobine : un sacré coup de grisou dans le tempo des créatifs qui vont connaître de près la définition du mot « puzzle », quand mésigue aura testé bien malgré lui les lois de la gravité sur leurs usine à alexandrins !!! »
Ainsi parlait Franck, qui essayait de négocier son atterrissage catastrophe en tandem…
Une charrette de fagots lui évita d’embrasser les pavés d’une rue qu’il découvrait moyenâgeuse, tandis que Zorah, divinement souple et aérienne,
exécutait une figure de style de toute beauté !
Le ménestrel qui avait eu le temps de terminer l’interprétation de sa chanson en fut ébloui, tandis que plusieurs moines présents sur les lieux se signèrent.
Celui qui semblait être leur chef dit:
« Vade Retro Satana !!!
Emparez-vous de cet hérétique et de la sorcière ! »
Franck :
« Même pas en rêve les filles !!!
Vous voulez la jouer « viril » ?!?
Commencez à enfiler des pantalons, ça vous changera des enfants de cœur…
L’un des moines aux autres :
« Nous nous occupons de la sorcière, laissons ce possédé au Frère Julius. »
Un autre moine, horrifié, se signant de nouveau :
« Julius ?!?
Que Dieu ait pitié de l’âme de ce pauvre pécheur !!! »
Sans rien comprendre, Franck fut soulevé de terre par le dit « Frère Julius ».
Ce dernier était aussi haut qu’une montagne et fort comme un bœuf !
Malgré tout son courage, sa ruse et sa détermination, notre pauvre Franck dérouillait.
C’était bien la première fois qu’il tombait sur un adversaire que rien ne semblait pouvoir détruire, aussi fut-il surpris de le voir voltiger à son tour, tel un fétu de paille,
par les bons soins
de Zorah !
Elle l’assomma avec une facilité déconcertante, le faisant rejoindre à terre ses autres compagnons à qui elle avait réservé le même sort.
Le chef des moines, lui, avait pris ses jambes à son cou en criant :
« A la garde !
A la garde !
Sus aux sataniques !!! »
Zorah, moqueuse :
« Le secret de la force serait donc dans le pantalon ? »
Franck, légèrement contrarié, alors que Zorah lui essuyait le sang qui coulait sur sur son visage :
« La situation était sous contrôle : il commençait à se fatiguer.
Encore une minute ou deux et je te la faisais valser cette gonflette sans couilles !! »
Zorah, relevant Franck tout endolori :
« Mais oui, tu as raison…
En attendant, planquons les moines dans cette charrette de fagots et tirons-nous d’ici, on nous regarde ! »
Effectivement, derrière une fenêtre, une jeune fille avait été témoin de toute la scène.
Elle était subjuguée par les performances de cette femme à l’étrange prénom et à la tenue si singulière, plus forte que les hommes.
« Jeanne, au lieu de rêvasser, viens donc dresser la table, ton père s’en revient du labeur ! »
Ainsi parlait Isabelle, sa Maman…
Une main vint se poser sur l’épaule de Franck, qui arma son poing pour répliquer à une éventuelle agression. Il se ravisa en constatant que cette main était celle d’un des ménestrels, qui lui tint ce langage :
« Suivez-moi, si vous voulez échapper à la milice de Cauchon… »
Zorah, intriguée :
« Ces moines sont si sales que ça ?!? »
Le ménestrel, avec le sourire :
« Cauchon, l’évêque…
Pas l’animal qui ronchit dans sa merdasse !
Quoi qu’à y bien réfléchir, l’évêque au service de « l’anglois abominatif « ne fait guère mieux.
Il vous cherche céans, guidé par son vil conseiller : un chevalier qui lui serait tombé du ciel avec un autre homme, son valet, en l’an de disgrâce 1422, alors qu’il effectuait le trajet entre Paris et Rouen… »
Franck, regardant la maison d’où la petite fille avait observé les deux explorateurs spatiotemporels:
« Ces pierres ne me sont pas inconnues : il me semble les avoir vu depuis toujours… »
Le ménestrel :
« Qui ne connaît pas la demeure de « Jacques D’Arc », honorable laboureur et collecteur d’impôt de notre bonne ville de Domrémy ! »
Zorah :
« Peux-tu, Ô ami, nous rappeler en quelle année nous sommes ? »
Le ménestrel :
« Quelle étrange question !
En l’an de grâce 1425, bien sûr… »
Franck, interloqué :
« La petiote qui nous a observé par la fenêtre est donc… »
Le ménestrel :
« La petite Jeanne… »
Franck, troublé :
« Jea-jea-jea… »
Le ménestrel :
« Si je dois t’engager dans ma troupe Ô maître de la paillardise, il te faudra travailler ta diction : il s’agit de Jeanne D’Arc, bien sûr !!!
Je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire quand on est la fille de Jacques et d’Isabelle, qui, depuis leurs justes noces, portent ce nom… »
Zorah, fronçant les sourcils :
« Quel est l’identité de cet hostile conseiller, attaché à l’évêque Cauchon ? »
Le ménestrel :
« On le nomme
« Chevalier Jacques de Hasbeen »,
toujours accompagné de son écuyer
« Obséquius », alias « le veule »… »
Franck 77 :
« Décidément, même jusqu’au bout de l’enfer, il me collera toujours comme une mouche à merde ce con-là!!!
Vous ne trouvez pas que ça vire au trouble obsessionnel compulsif cette histoire ?!? »
Zorah :
« Tu vaux mieux que ça Ô Franck : dis plutôt
« mouche à miel »… »
Franck la regarde avec beaucoup de tendresse, puis se reconcentre :
« Je ne crois pas avoir invité cet enfant de salope à « ma petite sauterie surréaliste », donc : Dieu, si tu passes dans le coin, tu lui dis de jarter avant que je commette une bavure !!!
D’ailleurs, que fout-il là ce pauvre glaire ?!? »
La réponse sera donnée dans la deuxième partie, dans cet Océan Indien où nous avions laissé Pineau et Jiji, qui vont rencontrer les coéquipiers de Zorah arrivant enfin à la surface…
A très bientôt, les amis !!!
« Seventy Seven » need you :
bonjour JJ
Rho je me demande ou tu vas chercher tout ça toi
bonne journée
bisous
Bonjour FANETTE,
Si je te disais que je me le demande aussi… 
Grrrrrrrrrrros Bisous,
Jean-Jacques.
En attendant la suite bonne soirée bisous Jacqueline
Dernière publication sur Binicaise : Blog en pause pour une durée indéterminée.
Du grand JJ encore !
J’attends avec impatience la suite…
Bonne journée à toi.
Amicalement.
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