6 juin 1944… « Ils » : n’oublie jamais !!!
Nous étions le 6 juin 1944, la tempête et la bataille faisaient rage.
La jeune femme avait suivi ses parents dans les tranchées du bois de Bavent.
Après quatre ans d’occupation, de terreur, d’horreurs,
« ils » étaient enfin venus pour nous délivrer !!!
Les parachutistes, pour la plupart d’entre-eux, étaient déjà morts avant même d’avoir touché le sol.
« Ils » étaient venus sacrifier leur vie pour sauver la nôtre, sauver la sienne !
Depuis ses treize ans, les nuits n’étaient faites que de cauchemars, ponctués du bruit des bottes allemandes, des bombardements entre deux exécutions sommaires, et toutes les angoisses où se mêlent faim, délations, files d’attente à la boulangerie, privations…
Pourrait-elle enfin retrouver le vrai sommeil ?
Pourrait-elle enfin fêter son anniversaire, dix-huit ans en juillet, dans une France Libre ?!?
Si seulement…
On se rapprochait du but, mais la route était encore longue !

Cette jeune femme n’était autre que ma Maman.
Elle effeuilla quelques pages sur l’éphéméride, avant de passer à nouveau ses vacances « à la source » chez mes Grands-Parents, se faisant un devoir de rendre hommage à ceux qu’elle a vu mourir de ses propres yeux.
Le petit enfant qui lui tenait la main n’était autre que moi, né treize années après ce débarquement qui rendit l’Europe Libre (du moins celle du Bloc Ouest).
Elle me fit promettre de ne jamais oublier
ces héros.
Je m’en suis fait un devoir : celui de la mémoire…

Depuis, je ne cesse de leur dire :
« Merci !!! »
Bonjour JJ
Il y a des moments d’histoire à ne pas oublier c’est vrai, mais tu vois, moi, j’en ai tant entendu parler de cette foutue guerre, que ça m’a fichu la haine de l’histoire
Bonne journée
bisous à vous deux
Bonjour FANETTE,
Je comprends..
Chez nous, c’était un sujet inévitable, dans la mesure où mon Grand-Père (le fameux René de ma saga), pour fuir l’invasion de Paris en 40, s’installa en Normandie pour être tranquille pendant toute la guerre, avant de ce retrouver en première ligne !!!
Grrrrrrrrros Bisous,
Jean-Jacques.
En mémoire de tous ces héros anonymes nous nous devons de faire perdurer le souvenir…
Bonne journée JJ
Salut JC,
Et je compte bien contribuer à relayer chez les plus jeunes le message que nos aînés nous ont transmis :
la guerre n’est pas un jeu, la liberté n’est jamais complètement acquise…
Notre bonheur (quand il nous est possible de l’atteindre) n’a été possible que par ceux qui nous l’ont offert au sacrifice de leur vie !!!
Amitiés,
Jean-Jacques.
Bonjour Jean Jacques
ton article est très émouvant !
merci de nous faire partager ce souvenir et moment de ta vie…
je comprends qu’il soit important, et si beaucoup sont encore là, c’est bien grâce à tous ses sacrifices humains…
bonne journée à toi
Bizz
Bonjour Béa,
« Un gars venu de Géorgie
Qui se foutait pas mal de toi
Est venu mourir en Normandie
Un jour où tu n’y était pas »
(Sardou)
Tout était dit dans la chanson, à part que ma Maman y était…
Bisous,
Jean-Jacques.
Combien de jeunes hommes tombés pour cette libération tu as raison souvenons nous. Quand la guerre a commencé j’avais 1 an toute ma petite enfance a été marqué par l’occupation et les privations et quand j’entends la génération des quadra dire vous avez de la chance vous avez tout eu, je pense oui deux guerres la seconde guerre mondiale et la guerre d’Algérie à 18 ans quelle chance….
Bonne journée bises Jacqueline
Dernière publication sur Binicaise : Blog en pause pour une durée indéterminée.
Bonjour Jacqueline,
Si les gens réfléchissaient avant de parler…
Bisous,
Jean-Jacques.
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