( 29 juin, 2013 )

Dordogne (Jiji-Gigi) Story…

Dordogne (Jiji-Gigi) Story... dans Hommages et coups de gueule !

« Si tout le monde faisait comme vous, ce serait ingérable ! »

Ainsi parlait cette fonctionnaire (ou assimilée) remplaçante au guichet de la sécu, alors que ma Gigi était venue simplement demander une autorisation pour mézigues, afin de sortir du territoire pour l’emmener voir son frère en Dordogne (500 bornes de chez moi), entre deux de mes chimios…

Gigi entame ses vacances, Dieu sait ce qu’elle les mérite et c’est elle que l’on punit (moi, c’est déjà fait depuis longtemps même si j’ai toujours pas compris pourquoi…) !!!

J’ai toujours respecté les règles, traversé à l’intérieur des clous (excepté pendant mes 7 années « night-club » – 1976-83), laissé la place assise à la Dame, aidé l’aveugle (qui l’est bien moins que nous parfois) à traverser la rue, pris la défense de l’opprimé contre les décérébrés musculaires à qui j’ai fait « mouché rouge », et lorsque je me faisais chopper dans un excès de vitesse, je n’ai jamais moufté…

Alors, c’est un comble de payer pour les abus, les fraudes des autres, face à une pétasse, dont le nez pisse encore le lait quant on appuie dessus.

Elle est à deux doigt de donner des leçons de vie à ceux qui tentent de reculer l’échéance de la mort !!!

Que d’inhumanité au service l’incompétence…

 dans Hum... C'que ça m'énerve !!!

Leurs conventions de pantouflards en est-elle l’explication ?!?

Savent-ils, ces bureaucrates, qu’en face d’eux il y a des gens souvent vulnérables qui ont un cœur ?

Savent-ils que ce sont nos cotisations et nos impôts qui garantissent leur salaire, et que nous n’avons pas à avoir honte de faire valoir nos droits ?

Et bien non, je n’accepte pas qu’une pisseuse me dicte ce que je dois faire, dès lors qu’il n’en coûte rien à l’Etat !

Tout ce que tu as réussi :

me mettre en colère !!!

Alors, je vais y aller malgré toi en Dordogne, on bouffera des grillades, on videra quelques bouteilles avec le beauf en famille et après t’avoir fait un bras d’honneur (« honneur » : cette conception qui te semble étrangère), on va chanter des chansons plus ou moins débiles…

 

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On sera heureux,

Envers et contre toi !!!

( 27 juin, 2013 )

Parfaitement à jeun…

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Sacré Dupneu, chef du contentieux !!!

( 25 juin, 2013 )

Sachant qu’on y passera tous un jour où l’autre (message perso)…

Sachant qu'on y passera tous un jour où l'autre (message perso)... dans Hommages et coups de gueule !

Cher « Dead-Fucking-DJ » : fais péter la sono !!!

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De toute façon, on le savait en naissant, chaque battement de cœur nous rapproche de la mort…

Quand on est en bonne santé, on s’en fout et on a bien raison.

La où ça se complique, quelques années plus tard, c’est quand le toubib te dit au revoir comme s’il te présentait ses condoléances, juste après t’avoir ausculté… Avant de t’envoyer chez le spécialiste qui fait la même tronche !

Puis viens le jour où tu vois, dans le regard de ta femme, celui d’une veuve…

Dans celui des proches, enfin ceux qui restent (parce qu’au début tout le monde est là, mais avec le temps, pas mal pointent aux abonné absents), tu sais qu’ils ont déjà jeté leur poignée de terre au dessus de ton cercueil…

http://www.youtube.com/watch?v=7sw_oczhBmE

Je voudrais donc rappeler certaines choses, quelques règles basiques, qui peuvent être utiles et améliorer le quotidien des « concernés »

 dans Hommages et coups de gueule !

(qui ne sont pas forcément des imbéciles en état de siège) :

On n’est pas forcément handicapé parce qu’on est malade.

On peut être handicapé sans être malade,

et être l’un où l’autre, voire les deux n’est en rien une tare…

Alors traitez-nous comme des êtres humains, doté d’un cœur, d’une sensibilité, de susceptibilité !!!

Et de grâce, gardez cette foi que nous avons en la vie et

ne nous enterrez plus vivant !!!

( 22 juin, 2013 )

Quand les nanas sont en chasse…

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Un petit moment de bonheur …

( 20 juin, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (5ème épisode)

Jeanne (2/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

 

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http://collectifpourleretourdefranck77.unblog.fr/

 

« Et oui, chers amis, l’infâme Jack Hasbeen (ennemi juré de Franck 77), et son valet Obséquis, avait été catapultés depuis le 21ème siècle en 1422, atterrissant

aux pieds de « Cauchon »…

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (5ème épisode)  dans Ha ! On est bien...

Pas le restaurant, bande de buses :

 dans Les facéties de Mésygues

je parlais de l’évêque !!!

Pssssss…

Un peu de sérieux, SVP,

cette histoire n’est déjà pas évidente à raconter…

Je vous signale en passant que :

 dans Les tribulations de

je ramasse les copies à la fin de l’épisode !

 

Voici la suite de l’histoire… »

 

Océan Indien au milieu de la tempête, juste avant que Hasbeen et Obséquius ne soient catapultés en 1422.

 

Jiji se tenait à ce qu’il pouvait dans le voilier de son copain Pineau, devenu aussi insubmersible que le Titanic.

Pineau, désespéré, s’exprimait en ces termes :

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (5ème épisode) dans Ha ! On est bien...

« Et merde ! Dire que j’ai même pas fini de le payer ce rafiot !!! »

 

Jiji :

« Ecoute, ma poule, je t’aiderai à remplir tous les formulaires du monde pour obtenir le remboursement de  ton assurance, mais avant , il y a une étape cruciale à respecter… »

 

Pineau ayant de l’eau jusqu’au cou, ne perdant (comme on le constatera plus tard) jamais le Nord :

« Négocier avec la société de crédit ? »

 

 dans Les facéties de Mésygues

 

« Elle t’as mis sur la paille

Fini les jours de ripaille

Mais elle te laisse tes ficelles de caleçon :

 dans Les tribulations de

Merci « SOCIÉTÉ SOFRINCON » !!! »

 

Jiji :

« Barre toi de mon histoire, publicitaire de mes deux, avant que je ne te fasse une vasectomie au « spécial »  !!!

Tu veux que je te dise, mon brave Pineau ?

La pub, surtout clandestine, c’est vraiment le fléau des temps modernes :

la négation de toute abnégation !«

 

Pineau :

« C’est beau ce que tu dis : ta poésie me transporte.

Cependant et si tu me le permets, on en discutera plus tard, le temps de remettre mon estomac en place.

Si ce n’est celle du crédit : de quelle étape cruciale parlais-tu ? »

 

Jiji :

« Rester en vie, ce serait déjà un bon début… »

Soudain, son visage s’éclaire, il dit :

« Ho la belle bleue !!! »

 

Pineau, inquiet :

« Il ne manquait plus que ça : l’émotion était trop forte, elle a fait vaciller ta raison… »

 

Jiji, trouvant le temps d’être ironique entre deux vagues :

« Heureux celui qui croira sans avoir vu, mais pour toi, on va sous-titrer (hurps) : homme de peu de foi ! »

 

Alors que le voilier avait définitivement coulé, au grand désespoir de Pineau, les deux naufragés furent happés par « la belle bleue », cette sphère lumineuse repérée par Jiji et qui avait surgi de l’océan.

 

Juste avant que les deux ne perdent connaissance, Pineau eut le temps de dire :

« Tu crois qu’on est passé de l’autre côté de la lumière ?!? »

 

Pendant ce temps, Jack Hasbeen vilipendait  Obséquius, les deux emprisonnés au cœur de ce cyclone non encore répertorié dans les archives terrestres.

 

Jack Hasbeen :

« Sombre crétin !!!

Si je t’avais nommé chef du « Département Sécurité » de Schizoland, ce n’était pas pour laisser échapper ce Franck 77 de malheur, et encore moins me faire don de son petit cadeau qui nous a pété à la gueule…

Ton incompétence dépasse de loin ta bêtise ! »

 

Obséquis :

« J’entends bien mon bon Maître, mais je ne vous ai jamais donné le coussin infernal, vous qui me l’avez pris des mains… »

 

Hasbeen, vexé :

« Tais-toi, tu n’es qu’un rat !!! »

 

Obséquius, fronçant les sourcils et crispant les lèvres:

« Un jour… »

 

Hasbeen, menaçant :

« Quoi ?!? »

 

Obséquius, ravalant son orgueil :

« Ho rien, splendeur hiérarchique… »

Puis regardant  en bas :

« Je pense que nous arrivons bientôt, votre Grandeur! »

 

La rencontre.

 

La chute fut assez spectaculaire, semant le désordre dans la garde du convoi d’une personnalité ecclésiastique, qui avait quitté Paris et s’en revenait à Rouen…

 

Le chef des gardes :

« Diablerie !!!

Ces suppôts de Belzébuth ne doivent atteindre Monseigneur Cauchon : faisons rempart de nos corps, Dieu nous donnera force et foi pour  protéger le juste !!! »

 

Cauchon :

« Emparez-vous de ces créatures sans les occire : nous les soumettrons à la question… »

 

 

Hasbeen et obséquius ne firent jamais pire voyage, chacun enchaîné derrière la monture d’un chevalier et fouetté dès qu’ils diminuaient la cadence.

Ils furent jetés au cachot lorsque l’expédition arriva enfin à Rouen.

Dès le lendemain, plusieurs moines firent irruption, avec à leur tête un homme assez inquiétant, dont les yeux exorbités trahissait son fanatisme religieux.

priester

Celui-ci, désignant Hasbeen dit :

« Celui-là doit être le dirigeant : nous commencerons par lui ! »

Hasbeen fut emmené sans ménagement vers la salle de torture.

 

Obséquius, angoissé, se dit à lui-même :

« Pourvu que le Maître ait bien assimilé ce que je lui ai appris durant cette courte nuit, et surtout qu’il résiste à la douleur, sinon nous sommes bons pour le bûcher… »

 

Celui que « le Maître » surnommait avec mépris « le rat » avait, sans avoir l’air d’y toucher, glané entre deux coups de fouet quelques informations durant son trajet douloureux. Ainsi, il savait que l’époque où les deux avaient été catapultés était le mois d’août 1422, en pleine guerre de cent ans dans le fief de l’évêque Cauchon, alors conseiller du roi anglais Henri V, rival de Charles VI, roi de France complètement fou dont la démence lui ôtait toute crédibilité auprès des princes.

Les deux étaient destinés à mourir cette même année, changeant la donne de l’ascension de Cauchon, qui bientôt se verrait privé de protection…

Cette époque, Obséquis la connaissait pour avoir été obligé, suite à une punition, d’en faire un exposé écrit à son professeur, lorsqu’il était au lycée.

S’il avait pu se douter qu’un jour cette punition serait la clé de sa sauvegarde…

 

Lorsque Hasbeen fut ramené au cachot, les moines le déposèrent au plus vite à terre sans lui remettre ses chaînes et quittèrent l’endroit, effrayés, le laissant presque inanimé à terre.

 

Obséquis, se risquant à une question :

« Comment allez-vous mon bon Maître ? »

 

Lui :

« Sachant que ces tarés m’ont mis les brodequins, je pense que pour le Marathon de New-York, il va me falloir une légère remise à niveau.

Sinon, ça biche…

Quand je pourrai de nouveau arquer, rien que pour m’avoir posé cette question subtile :

rappelle-moi de t’en mettre une !!! »

 

Cauchon, assisté de deux autres responsables ecclésiastiques, attendait le résultat de la question dont le Père Maroilles devait se faire l’écho, dans la salle de réunion.

 

Maroilles :

« Cet hérétique, malgré les supplices divins, n’accepta de parler que dans le cadre de la confession ! »

 

Cauchon :

« Que ne le fîtes-vous en l’occurrence ?!? »

 

Maroilles :

« La chose fut accomplie céans si l’énergumène n’en décida pas autrement. Il exigea, malgré les tortures de notre zélé Frère Julius, de ne se confier qu’à votre excellence. »

 

Cauchon :

« Soit : que l’on fasse mander ce réfractaire au confessionnal de la chapelle ! »

 

Lorsque les moines entèrent de nouveau dans le cachot, Hasbeen s’adressa à Obséquius, arborant un rictus sadique :

« Je crois que nous avons de la visite. En fait, je n’étais qu’un amuse-gueules, tu vas leur servir de plat de résistance, hum-hum : à la tienne, mon cher ! »

 

 

Le Frère Julius, désignant Hasbeen :

« Saisissez celui-là ! »

 

Hasbeen :

« Ha ben non, quoi, J’ai déjà donné !!! »

Désignant Obséquius :

« Et pourquoi pas lui ?!? »

 

Julius :

« Si tu veux vivre, ne pose pas de questions… »

 

Obséquius :

« Dire que toute ma vie j’ai rêvé d’être chef.

Si insignifiante soit mon existence,bien m’en prit de n’être que leur ombre, ne serait-ce que pour la conserver ! »

 

Cauchon ayant accepté la requête de Hasbeen,

les deux se retrouvèrent dans le confessionnal…

 

Nous saurons ce qu’il s’y est dit au prochain épisode,

où nous retrouverons Franck 77, Zorah, ainsi que Jiji et Pineau, qui vont enfin voir le visage de X26 & 57, leurs sauveurs…

 

 

« Seventy Seven » need you :

 

http://franck77.unblog.fr/ 

 

( 18 juin, 2013 )

18 juin 1940 : quelle était cette étrange voix non résignée ?!?

18 juin 1940 : quelle était cette étrange voix non résignée ?!? dans Chronique du temps qui passe...

Le haut-parleur de la TSF raisonnait dans le salon de la villa normande où mon Grand-Père tenait la main de ma Grand-Mère, contre laquelle était venue se blottir leur fille apeurée : une adorable adolescente qui n’avait pas encore 14 ans… Celle que je devais appeler 17 ans plus tard « Maman » (première femme de ma vie) !

Cette allocution venue d’Outre-Manche allait-elle faire oublier celle de la veille, où le héros de 14/18,

 dans Hommages et coups de gueule !

oui : nous parlions bien du Maréchal Pétain,

ce héros de jadis qui faisait payer au bon Peuple de France le résultat d’une stratégie, qui justement n’en n’avait pas, ou plus ?!?

Ha ! On avait l’air malin avec notre ligne Maginot « infranchissable » qui nous avait coûté la peau des fesses…

La percée des Ardennes par les   »frisés » et la déroute qui en découla, mettant face-à-face notre armée pantouflarde qui s’était reposé sur les lauriers des aînés, et ces revanchards teutons près à en découdre, dont la taille moyenne nous surclassait de 10 à 15 centimètres toute en muscles, ça avait calmé notre suffisance et nos certitudes. Elles avaient fondues encore plus vite que neige au soleil !

Pétain, cette vielle carne, avait fait don de sa personne à la France : tu parles d’un cadeau !!!

 

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Mon Grand-Père était parfois « rustique », mais jamais vulgaire. A l’écoute de cette allocution, il utilisa un chemin de traverse : la grossièreté :

« Honneur mon cul, oui !!!

S’ils avaient écouté De Gaulle, on n’aurait pas été obligé de quitter Paris pour venir se mettre à l’abri dans ce coin tranquille de Normandie ! »

Ce « coin tranquille », lui avait été donné en cadeau de mariage par mon arrière-grand-père, « rentier en fin de course » (il figure dans ma saga familiale), et se situait entre Ouistreham et Cabourg…

Et oui, tu avais raison, mon Papy :

un coin tranquille !!!

Bon, tu pouvais pas savoir ce qui se passerait 4 ans plus tard…

Les bottes des soldats ennemis allaient bientôt piétiner les pavés de Paris en ce triste mois de juin. Tout semblait « classé » dans cette histoire. Le Maréchal, encore lucide malgré son grand âge, donnera son interprétation de la débâcle en cette phrase résumée :

« On a revendiqué plus qu’on a servi.  On a voulu épargner l’effort; on rencontre aujourd’hui le malheur. »

Avait-t-il tort au fond ?

Cette phrase n’a-t-elle plus cours aujourd’hui ?

Son élève, un certain

Charles de Gaulle,

se faisait une autre idée de la France…

Et c’est au moment où elle allait au plus mal qu’il lui prouva son amour immodéré, depuis cette Radio de Londres où il lança cet appel, écouté par ma famille à laquelle il redonna espoir, à l’image d’une majorité de compatriotes :

 

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Nous avions perdu une bataille, pas la guerre!!!

 

 

La Résistance au service de la France Libre était Née!!!

( 16 juin, 2013 )

Raymond Devos : sept ans déjà ?!?

Raymond Devos : sept ans déjà ?!? dans Ha ! On est bien...

Raymond Devos (1922-2006)

 

Il nous a quitté le 15 juin 2013 [2006, comme tu le précises à juste titre, ami Loïc !] à l’âge de 83 ans, mais il est de ces êtres qui ne meurent jamais..

 

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A plus…

( 13 juin, 2013 )

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com’y voudraient… (4ème épisode)

Jeanne (1/10)

 

la tronche du gazier (franck77)

http://collectifpourleretourdefranck77.unblog.fr/

 

Les tribulations de « Seventy Seven », un Franck pas com'y voudraient... (4ème épisode) dans Ha ! On est bien...

Emportés par ce champ électro magnétique aussi craignos pour un simple mortel que pour un être interstellaire, Zorah était collée contre notre ami Franck, qui était loin de s’en plaindre…

Intriguée, par un détail (dirons-nous) technique, elle se risqua à une question :

 dans Les facéties de Mésygues

« Heu… Mister Seventy Seven : est-ce ton stylo que je sens contre moi ? »

 

Franck :

« Un stylo, lequel ?!?

 dans Les tribulations de

Hum, ne me tente pas cruelle !!! »

 

Zorah :

« Sacré canaillou !!! »

 

Franck 77 :

« Je crois qu’on arrive bientôt, ma princesse.

Par contre je suis bien incapable de te dire où et quand,

mais mon petit doigt me dit qu’on a dû faire un putain de retour d’âge sur le cadran de l’horloge… »

 

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Zorah :

« Quelle est cette musique ? »

 

« Je sais pas, mais si les musicos restent dans l’axe, y’a de la contusion multiple dans l’air, de la fracture ouverte, le Yalta de l’hémoglobine : un sacré coup de grisou dans le tempo des créatifs qui vont connaître de près la définition du mot « puzzle », quand mésigue  aura testé bien malgré lui les lois de la gravité sur leurs usine à alexandrins !!! »

Ainsi parlait Franck, qui essayait de négocier son atterrissage catastrophe en tandem…

Une charrette de fagots lui évita d’embrasser les pavés d’une rue qu’il découvrait moyenâgeuse, tandis que Zorah, divinement souple et aérienne,

exécutait une figure de style de toute  beauté !

Le ménestrel qui avait eu le temps de terminer l’interprétation de sa chanson en fut ébloui, tandis que plusieurs moines présents sur les lieux se signèrent.

Celui qui semblait être leur chef dit:

« Vade Retro Satana !!!

Emparez-vous de cet hérétique et de la sorcière ! »

 

Franck :

« Même pas en rêve les filles !!!

Vous voulez la jouer « viril » ?!?

Commencez à enfiler des pantalons, ça vous changera des enfants de cœur…

 

L’un des moines aux autres :

« Nous nous occupons de la sorcière, laissons ce possédé au Frère Julius. »

 

Un autre moine, horrifié, se signant de nouveau :

« Julius ?!?

Que Dieu ait pitié de l’âme de ce pauvre pécheur !!! »

 

Sans rien comprendre, Franck fut soulevé de terre par le dit « Frère Julius ».

Ce dernier était aussi haut qu’une montagne et fort comme un bœuf !

Malgré tout son courage, sa ruse et sa détermination, notre pauvre Franck dérouillait.

C’était bien la première fois qu’il tombait sur un adversaire que rien ne semblait pouvoir détruire, aussi fut-il surpris de le voir voltiger à son tour, tel un fétu de paille,

par les bons soins

de Zorah !

Elle l’assomma avec une facilité déconcertante, le faisant rejoindre à terre ses autres compagnons à qui elle avait réservé le même sort.

 

Le chef des moines, lui, avait pris ses jambes à son cou en criant :

« A la garde !

A la garde !

Sus aux sataniques !!! »

 

Zorah, moqueuse :

« Le secret de la force serait donc dans le pantalon ? »

 

Franck, légèrement contrarié, alors que Zorah lui essuyait le sang qui coulait sur sur son visage :

« La situation était sous contrôle : il commençait à se fatiguer.

Encore une minute ou deux et je te la faisais valser cette gonflette sans couilles !! »

 

Zorah, relevant Franck tout endolori :

« Mais oui, tu as raison…

En attendant, planquons les moines dans cette charrette de fagots et tirons-nous d’ici, on nous regarde ! »

 

Effectivement, derrière une fenêtre, une jeune fille avait été témoin de toute la scène.

Elle était subjuguée par les performances de cette femme à l’étrange prénom et à la tenue si singulière, plus forte que les hommes.

« Jeanne, au lieu de rêvasser, viens donc dresser la table, ton père s’en revient du labeur ! »

Ainsi parlait Isabelle, sa Maman…

 

Une main vint se poser sur l’épaule de Franck, qui arma son poing pour répliquer à une éventuelle agression. Il se ravisa en constatant que cette main était celle d’un des ménestrels, qui lui tint ce langage :

« Suivez-moi, si vous voulez échapper à la milice de Cauchon… »

 

Zorah, intriguée :

« Ces moines sont si sales que ça ?!? »

 

Le ménestrel, avec le sourire :

« Cauchon, l’évêque…

Pas l’animal qui ronchit dans sa merdasse !

Quoi qu’à y bien réfléchir, l’évêque au service de « l’anglois abominatif « ne fait guère mieux.

Il vous cherche céans, guidé par son vil conseiller : un chevalier qui lui serait tombé du ciel avec un autre homme, son valet, en l’an de disgrâce 1422, alors qu’il effectuait le trajet entre Paris et Rouen… »

 

Franck, regardant la maison d’où la petite fille avait observé les deux explorateurs spatiotemporels:

« Ces pierres ne me sont pas inconnues : il me semble les avoir vu depuis toujours… »

 

Le ménestrel :

« Qui ne connaît pas la demeure de « Jacques D’Arc », honorable laboureur et collecteur d’impôt de notre bonne ville de Domrémy ! »

 

Zorah :

« Peux-tu, Ô ami, nous rappeler en quelle année nous sommes ? »

 

Le ménestrel :

« Quelle étrange question !

En l’an de grâce 1425, bien sûr… »

 

Franck, interloqué :

« La petiote qui nous a observé par la fenêtre est donc… »

 

Le ménestrel :

« La petite Jeanne… »

 

Franck, troublé :

« Jea-jea-jea… »

 

Le ménestrel :

« Si je dois t’engager dans ma troupe Ô maître de la paillardise, il te faudra travailler ta diction : il s’agit de Jeanne D’Arc, bien sûr !!!

Je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire quand on est la fille de Jacques et d’Isabelle, qui, depuis leurs justes noces, portent ce nom… »

 

Zorah, fronçant les sourcils :

« Quel est l’identité de cet hostile conseiller, attaché à l’évêque Cauchon ? »

 

Le ménestrel :

« On le nomme

« Chevalier Jacques de Hasbeen »,

toujours accompagné de son écuyer

« Obséquius », alias « le veule »… »

 

Franck 77 :

« Décidément, même jusqu’au bout de l’enfer, il me collera toujours comme une mouche à merde ce con-là!!!

Vous ne trouvez pas que ça vire au trouble obsessionnel compulsif cette histoire ?!? »

 

Zorah :

« Tu vaux mieux que ça Ô Franck : dis plutôt

« mouche à miel »… »

 

Franck la regarde avec beaucoup de tendresse, puis se reconcentre :

« Je ne crois pas avoir invité cet enfant de salope à « ma petite sauterie surréaliste », donc :  Dieu, si tu passes dans le coin, tu lui dis de jarter avant que je commette une bavure !!!

D’ailleurs, que fout-il là ce pauvre glaire ?!? »

 

La réponse sera donnée dans la deuxième partie, dans cet Océan Indien où nous avions laissé Pineau et Jiji, qui vont rencontrer les coéquipiers de Zorah arrivant enfin à la surface…

 

A très bientôt, les amis !!! 

 

« Seventy Seven » need you :

 

http://franck77.unblog.fr/ 

 

( 10 juin, 2013 )

Quand l’émotion fait tomber la barrière des nations et des langues…

Alors, tout devient universel :

nul besoin de comprendre les paroles puisque c’est le cœur qui parle !

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Quand l'émotion fait tomber la barrière des nations et des langues... dans Ha ! On est bien...

 

A plus…

( 7 juin, 2013 )

Mourir pour des idées…

Mourir pour des idées... dans Hommages et coups de gueule !

Ha mon Georges, si tu savais à quel point tu me manques…

Ils sont de plus en plus fous,

de plus en plus violents,

 dans Hum... C'que ça m'énerve !!!

de plus en plus cons !!!

Tu nous disais :

« La meilleure révolution, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même en espérant que l’autre en fasse autant. »

En attendant, de pauvres bougres tombent au champ d’horreur… Celui de nos lâchetés, égoïsmes, indifférences ou intolérances.

Et on meurt pour un rien, victime d’un prosélytisme

 dans La musique que j'aime...

au coin d’une rue qui devient sombre…

 

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