Mais que fais-tu là Hélène dans cet habit de fée ?!? Et d’ailleurs : où sommes-nous ?!?
Conte surréaliste inspiré de ce texte Ô combien génial :
http://canelle49bis.unblog.fr/2012/08/31/que-sommes-nous-sans-lui/
« Nous sommes dans ta sphère,
à l’intérieur de ce qui est toi, si tu préfères.
Ainsi me répondit cette douce créature qui avait en elle tout l’amour du monde, ce qui ne la rendait que plus belle, et faisait briller son regard de mille feux !
Puis elle repris :
« Je ne suis qu’un esprit qui erre a la rencontre de la détresse et du regret des âmes..
Mon identité est aussi intemporelle qu’impalpable, mais elle est celle du coeur.
Tu peux m’appeler « Hélène » si ça te fais plaisir.
Je suis venue t’apporter un peu de douceur entre deux tourments, entre deux colères…
Te souviens-tu de cette chanson ? »

Moi :
« Plutôt, oui !!!
Combien de fois elle nous a fait rêver, Maman et moi…
C’était le bon temps, celui d’avant ! »
Hélène :
« Et celui d’avant était mieux ?
Ce n’est pas ce que dit Barbara…
Ecoute ! »

Moi :
« Tu as décidé de me plomber le moral ou quoi ?!?
J’ai fait l’expérience de revenir récemment dans la cour de l’école primaire, où j’ai passé une bonne partie de mon enfance… J’ai eu le même sentiment que
« la longue Dame brune » des pensées de Georges Moustaki…

Hélène :
« Qu’en retires-tu ? »
Moi :
« Que l’une est morte et que le second n’a plus de voix, ce qui était sa raison de vivre…
Qu’il ne faut jamais revenir sur les lieux de son enfance, car « ceux de l’enfance nous déchirent » !!!
En fait que tout fout le camp, tout est éphémère.
Malgré cela, je l’aime ce passé, même s’il fait souvent des dégâts dans nos pauvres caboches… »
Hélène :
« Tu ne me dis pas tout…
Ce n’est pas le passé qui te préoccupe, ni l’imaginaire : mais quelquechose de bien actuel !
Contre quelle chimère te bas-tu encore, Ô mon preux chevalier ?!? »
Moi :
« Mes ennemis se nomment « cupidité, jalousie et bêtise »…
J’ai bien peur que leurs forteresses ne soient trop solides dans ce monde « réel » où tout n’est que surface !
Mais je lutterai quoi qu’il en coûte, car mes alliés se nomment « honneur, équité et amour »…
De ma Gigi, dans ce dossier qui la concerne, je serai
le « Don Quichotte »,
mais cette fois, c’est moi qui ferai tourner ces « moulins à vent », les propulsant vers leurs étoiles : celles qui ne brillent jamais !!!
Hélène :
« Me voici rassurée, je te vois de nouveau combattif !
J’avais l’impression que tu m’entamais une petite déprime et que tu baissais tout doucement les bras… »
Moi :
« Même pas en rêve !!!
Pour les problèmes de gestion (succession, entre-autres) t’inquiète : j’ai ma technique, et je peux te dire que ça va morfler en face…
Ils ont le bras long ?
Hé-hé : moi je l’ai musclé !!!
Soudain, la fée disparu, une lumière aveuglante envahit la chambre où j’étais…
Gigi venait d’allumer la lumière.
Avais-je rêvé ?!?
Qui sait ?…