( 30 avril, 2012 )

Salut l’artiste, salut Eric !!!

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Salut l'artiste, salut Eric !!! dans Hommages et coups de gueule !

 

Tu fais une bise à Gérard… Il me manque aussi !!!

( 24 avril, 2012 )

Nineties : « Puisqu’il fallait bien continuer…(38ème partie)

« Les anges maudits, les comptables et le père prodigue…« 

Chapitre 36

Nineties :

« Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?!? (3/6)« 

http://www.youtube.com/watch?v=wJJA9Jt1joE

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

« Amour : si beau mais si cruel… »

 

 dans Saga familiale

 

Gaston à Joseph :

« T’as toujours pas répondu à ma question, ne crois pas t’en tirer comme ça mon coquin ! »

 

Joseph (alias Staline) :

« Quand tu t’es accroché sur le dos d’la bête, tu lâches jamais, toi ! 

Finalement, c’est pas « Einstein » qu’y z’auraient dû te donner comme nom de baptême à l’école, mais « le morpion »… »

 

Gaston, embrassant son poing fermé :

« Te gêne pas : continue à développer ta thèse sur mésigue avec ton rictus de babouin, ça va te porter bonheur.

Par contre, faudra pas t’étonner si ta mouquère, on l’appelle bientôt  »la veuve joyeuse » juste avant la remise des prix !!!

Mais dis-donc, en parlant de ça, je suis étonné qu’elle ne nous ait pas encore fait l’honneur de sa présence : le René, ça a toujours été son chouchou, pourtant ! »

 

Staline, un brin nostalgique :

« Elle est allée faire des courses… »

 

Gaston, dubitatif :

« Ha bon ?!? Et elle revient quand ? »

 

Staline :

« Ben… Sûrement pas tout de suite : ça fait quand même plusieurs semaines de c’t’ histoire…

Elle aurait oublié le chemin de la maison que ça ne m’étonnerait pas ! »

 

Gaston, compatissant :

« Ho pute borgne !!!

Désolé mon ami, je pouvais pas savoir…« 

 

Staline, mettant deux verres sur le comptoir et sortant une bouteille de blanc :

« Pas grave… Elle devenait de plus en plus casse-burne !

 Quand le domicile conjugal devient pire que la Chambre des Députés et que tu ne te prends plus à rêver « réconciliation » mais « sapin », c’est qu’il est temps de hisser la grand-voile avant qu’il y en ait un des deux qui joue les martyrs, pas au « champ d’honneur » mais au « champ du couple »…

Elle s’est fait la tengente avec un responsable d’une de nos cellules de Paris.

Et oui : « la capitale », y’a plus qu’ça qui les fait grimper au rideau, nos gonzesses…

Quand je pense à ce pauvre gars, finalement : je le plains !

Mais que tu veux : il était jeune… »

 

Gaston, n’en loupant pas une  :

« … Il était beau, il sentait bon le sable chaud…

Comme dans la chanson,

pas vrai ? »

http://www.youtube.com/watch?v=lyxqBfuo1CY

Staline, fronçant les sourcils :

« Ce que j’adore chez toi, c’est la subtilité de ta prose. »

Puis versant le nectare dans les verres :

« Le blanc, ça ce bois frais, alors : creuse mon gars, ça t’évitera de dire d’autres conneries ! »

 

Gaston, buvant une gorgée avec délectation : 

« Cré Diou ! Si on devait donner une définition de la perfection, ton Muscadet en serait la plus parfaite incarnation !!! »

 

Staline :

« C’est beau ce que tu dis !

Y’en a qu’ont le vin mauvais, toi t’as le picrate littéraire…

Moi aussi j’aimerais faire de belles phrases que je déposerais sur le papier, avec des mots bien écrits à la plume sergent-major, trempée dans l’encre violette (en évitant les pâtés), faites de pleins et de déliés.

Ha, si j’avais ton inspiration spontannée et que j’étais sorti de l’école autrement qu’à coup de pied au cul,  je ferais un roman…

Pourquoi pas celui de cette femme qu’apparemment René connait très bien, ce qui a l’air de te contrarier… »

 

Gaston :

« Je suis pour la paix des ménages, et je ne crois pas qu’Alice apprécierait le tableau !

Alors accouche : c’est qui  cette nana ?!? »

 

Blaise, ne voulant pas être trop indiscret vis à vis de Chimène et René qui s’étaient enfermés dans leur « bulle », avait rejoint Gaston et Staline au comptoir, ce dernier lui servant un verre de Muscadet et lui disant :

« Je pense que de nous tous, tu es le plus qualifié pour nous narrer l’histoire de Chimène… »

 

Gaston, surpris :

« Parceque tu la connais ?!? »

 

Blaise :

« Ha ben je veux, ouais !!!

« La veuve noire », ça te dit rien ?!?

C’est elle qui était notre chef de groupe dans la résistance… »

 

Gaston :

« Veuve Noire, rien que ça ?!? »

 

Blaise :

« Crois-moi, ce surnom n’étais pas usurpé, car à elle seule, elle a fait plus de victimes chez les schleuhs qu’une division de panzers dans nos lignes !!!

Elle n’avait peur de rien, et c’est bien ce qui nous foutait les jetons… Comme si à chaque mission, elle souhaitait ne jamais en revenir.

Elle s’est fait serrée par la Gestapo en 44, suite à une dénonciation.

 

Je peux te jurer qu’ils ne lui ont pas fait de cadeau…

Malgré ça, elle n’a jamais moufté !!!

Ils l’ont envoyé d’abord à Drancy, avant de l’orienter à Auschwitz où elle n’a été libérée par l’armée rouge que le 27 janvier 1945, dans un état de maigreur qu’on ne peut imaginer… Son crâne était rasé, elle qui était si fière de ses longs cheveux roux…

Personnellement, on était plusieurs à se douter que seul un chagrin d’amour pouvait expliquer que sa propre vie ait si peu d’importance, pour qu’elle la mette constament en danger…

Elle avait plus de burnes que nous, crois-moi !!!

Lorsqu’elle a vu le premier soldat russe libérateur si blond, si jeune, si beau, si grand et vigoureux, elle s’est jetée dans ces bras !

C’est con la vie, parfois : elle n’ai jamais su ce qu’il était devenu…

Et c’est pas faute d’avoir cherché !!! »

 

Gaston :

« Celui qui, à l’origine, lui aurait brisé le coeur : serait donc René ? »

 

Staline :

« Faut croire l’ami : ça me les coupe autant que toi autant que toi !

Regarde l’expression de leur visage : ces deux-là ce sont aimés où je ne m’y connais pas… »

 

Gaston, admiratif mais embarrassé :

« Sacré René… Il n’a pas fini de m’étonner celui-là !

Lorsque je l’ai vu débarquer  en quarante avec sa femme, sa fille et les valises à la main, il semblait avoir la vie de « Monsieur tout le monde ».

Dire que c’est Alice qui m’a demandé d’emmener son René pour lui changer les idées, lui qui était si morose…

Ben c’est réussi, les copains !!! »

 

Blaise :

« Tu pouvais pas deviner, mon poto.

« Monsieur tout le monde », c’est un guss comme nous qui s’est acheté une conduite.

Il traine souvent une ou deux valoches dans laquelle vaut mieux éviter de piocher !

Apparemment celle-là, elle viens de te péter à la gueule… »

 

Gaston :

« Joseph, amène du papier, de l’encre violette et ta plume sergent-major : le Blaise se sent inspiré, ce serait dommage de pas « immortaliser » !!! »

 

Staline, dévisageant Gaston :

« Heu… Tu serais pas un tantinet surmené, l’ami ?… »

 

Gaston, regardant René et Chimène  :

« Non, je somatise,

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comme disait le vieux Sigmund ! »

 

Staline, faisant la grimace :

« Laisse tomber !!! Ce qu’il a pu en dire comme connerie celui-là…

Parlons de choses sérieuses !

Je taperais bien une petite douzaine d’huitre, moi… Pas vous les vieux gars ?!? »

 

Blaise, faisant un clin d’oeil à Gaston :

« Ben… On m’a toujours dit que c’était malpoli de refuser : pas vrai ? »

 

Gaston, jouant le jeu :

« On va prendre sur nous… On voudrait surtout pas vexer !!! »

 

Staline, soupirant et levant les yeux :

« Pfff ! Y’a des fois, je me demande si vous me méritez !!! »

Il se retourne vers la cuisine :

« Marceline, mon petit, tu tiens la caisse : mes amis et moi, on a une conférence au sommet ! »

 

Une splendide créature apparut, s’installant derrière le comptoir…

Marceline :

« Bien M’sieur Joseph ! »

Gaston, estomaqué :

« Où as-tu trouvé cette merveille ?!? »

 

Staline :

« Vous feriez bien de fermez vos bouches avant que les mouches ne viennent y passer le reste de l’hiver, Messieurs !!!

Après le départ de ma moitié, tellement dégoûté et déçu de la race humaine, je m’apprétais à faire une grosse connerie.

Parceque, j’ai beau faire le malin, mais quand y’a plus eu de femme dans ma maison, ça m’a fait un sacré vide…

Non pas parceque tu dois te taper le ménage, mais précisément parceque tu n’as plus de ménage, et tu te retrouves là comme un con, à espérer entendre sa voix, même si elle gueule…

 

Gaston, peiné, mettant la main sur l’épaule de Staline :

« T’as voulu t’foutre en l’air, mon gars ?!? »

 

Staline, après un bref silence :

« C’est au moment où je me demandais si j’aurais le courage de le faire que cette petite est arrivée de nulle part, frappant à la porte du bar !

Elle n’avait plus de parents, plus d’argent, elle avait froid, elle avait faim…

Je l’ai chauffée, nourrie, je l’ai écouté parler de sa vie qui avait tout pour inspirer notre bienfaiteur Emile Zola !!!

En la mettant près du feu, c’est moi que je réchauffais…

En lui donnant à manger, c’est moi que je nourrissais…

Cette petite, sans le savoir, m’a redonné le goût de vivre ! »

 

Gaston :

« Excuse-moi d’être indiscret, mais cette petite partage-t-elle tes sentiments ? »

 

Staline :

« Je l’espère… On verra bien ! »

 

Gaston :

« Je te le souhaite de tout coeur, mais nous arrivons à des âges où il faut être lucide : il y a un monde entre le « grand amour » et la « reconnaissance »…

Enfin, la prochaine fois que tu as envie de te foutre en l’air, passe à la maison avant ! On se bourrera la gueule et je tâcherai de te faire oublier tes chagrins !!! »

 

Staline, ému, servant une assiette d’huitre à chacun :

« Décidément, t’es un bon gars le Gaston, et ça fait chaud au coeur d’avoir un ami comme toi ! Même si avec René, vous êtes des casse-couilles de première… »

 

A suivre…

( 16 avril, 2012 )

Une soeur du Canada nommée Véronique Vicaire…

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Pour le bluffer, le père Delon, faut se lever de bonne heure !!!

Et elle l’a fait…

 

Comme notre Liane Foly nationale, cet ange venu de l’autre côté de l’Atlantique aimait imiter ses idoles avec tellement de génie qu’on lui demanda d’en faire un spectacle, et on voit avec quel bonheur ce que cela a donné !

Une soeur du Canada nommée Véronique Vicaire...

Laurent Gerra ne pouvait manquer l’occase !!!

 Http://www.youtube.com/watch?v=Czpm8uqTs8g

( 13 avril, 2012 )

Comme le dit si bien Hélène : « Savoir regarder avec son coeur, c’est cela le bonheur de voir… »

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Comme le dit si bien Hélène :

« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde…

C’est le temps que tu as passé pour ta rose qui fait ta rose si importante…

Voici mon secret. Il est très simple  :

 dans Ha ! On est bien...

on ne voit bien qu’avec le coeur.

L’essentiel est invisible pour les yeux.

Tu deviendras responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.

Tu es responsable de ta rose… »

- Le Petit Prince – Antoine de Saint Exupéry -

http://www.youtube.com/watch?v=VPraw-v_Wi8

( 12 avril, 2012 )

Ray & Stevie : deux aveugles, contents de l’etre moins que nous !!!

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Ils prouvent que rien n’est plus lumineux que la lumière qu’on a dans le coeur…

( 9 avril, 2012 )

Nineties : « Puisqu’il fallait bien continuer… » (37ème partie)

« les anges maudits, les comptables et le père prodigue…« 

Chapitre 35

Nineties :

« Qu’est-qu’on attend pour être heureux ?!? (2/6)« 

http://www.youtube.com/watch?v=jxK2-MMQ9TE&feature=related

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

« …Un fantôme nommé Chimène… »

 

 dans Saga familiale

 

« J’y crois pas : Staline a encore viré Karl Marx !!! »

Ainsi parlait Gaston à René, stoppant la Traction Avant dont le toit était martelé par la pluie normande, devant le café du port…

 

René :

« Dis-donc mon petit Gastounet, je n’osais pas te le dire jusqu’à maintenant, mais le petit blanc du matin : faudrait peut-être que tu songes à y renoncer : tu tiens des discours de moins en moins rationnels ! »

 

Gaston :

« Dis tout de suite que je deviens bredin !!!

N’empêche que c’est bien le pauv’ Blaise, que ce couillon de Staline a surnommé  »Karl Marx » à cause de sa barbe et de sa jactance, qui se caille des meules sous le auvent… »

 

René :

« Mais t’as raison !

C’te fi de garce, y va m’entendre…

Cette fois-ci, ça va lui souffler dans les bronches !!! »

 

Gaston :

« Tu l’as dit bouffi, on va être deux dans l’affaire… »

 

Ils sortirent précipitamment de la voiture.

René fit une glissade sur les pavés mouillés mais réussit à rétablir son équilibre de justesse, n’oubliant pas de jurer comme un charretier au passage.

 

Gaston, plié de rire,  relevant un Blaise tremblant mais également hilare :

« Je critique pas la chorégraphie, c’est une nouvelle école qui fera sûrement date…

J’te dis ça mais c’est pas trop mon domaine !

Par contre, point de vue « vocalises », si tu veux avis, mon p’tit gars :

y’a encore du taf avant d’intégrer « L’Opéra de Paris »!!! »

 

Blaise :

« Hé bé  : avec une concurrence pareille, Serge Lifar : l’a qu’à bien se tenir… »

 

Gaston, vexé, ouvrant la porte et entrant dans le café :

« Bande de cons !!! »

 

Joseph, alias Staline, derrière le comptoir :

« C’est agréable : t’as dû encore te lever du pied gauche, toi !

C’est chez les curtons qu’on t’as appris à dire bonjour comme ça, dis ?!? »

 

René, pointant du doigt Gaston et Blaise qui se pinçaient les lèvres pour éviter le fou-rire :

« Salut Joseph, bonjour les gars, c’est pas à vous que je causais mais aux deux branques, là !

Le Christ avait sa croix, moi, j’en ai deux pour le prix d’une avec une engeance pareille, à croire qu’ils font des prix là-haut… »

 

Staline, parlant de Blaise :

« Dis-moi qu’tu m’as pas fait ça !

Tu m’as ramené c’te cataclysme ambulant…

Je venais juste de virer ce sac à puces à coup de latte dans l’oignon !!! »

 

René, regardant Staline droit dans les yeux :

« T’as pas honte de parler d’un des fils de ta révolution prolétarienne comme d’une sombre bouse et surtout, ce qui est le plus grave : de le laisser attraper la mort comme un chien ?!?

Je sais pas ce qu’il a pu sortir comme nouvelle connerie pour fâcher les membres de ton  »politburo », mais c’est pas des belles manières !!! »

 

Staline, fronçant les sourcils :

« Tu commences à me chauffer les oreilles avec tes leçons de morales ! »

 

Gaston, avec à son bras le pauvre Blaise grelottant :

« Avant de commencer votre concours de baffes, Messieurs, est-ce qu’on pourrait caresser l’espoir d’obtenir un petit viandox bien chaud pour un camarade nécessiteux ?… »

Il fait signe à trois gus de libérer un peu d’espace autour du poil en ponctuant par:

« Mes Seigneurs, si c’était un effet de votre bonté de nous faire une petite place… »

 

L’un des trois, l’air complètement abruti :

« Et pourquoi qu’on se pousserait ?… »

 

Gaston :

« Tout simplement parcequ’un prolo (un des vôtres, à moins que ça n’ait changé récemment !) est en train de se choper la crève et qu’on vous le demande gentiment !!!

Maintenant, si faut que j’sous-titre :

caltez volailles !!! »

 

Staline, inquiet :

« Je ne suis pas persuadé que c’est la bonne technique pour communiquer avec ces trois-là !

Ils font partie de la cellule du Havre…

Ce ne sont pas des tendres et le second degré : je doute qu’ils connaissent ! »

 

René :

« Ca tombe bien, moi non plus…

Pour jacter avec ce genre de bestiaux avec espoir de retour, faudrait déjà qu’ils arrivent à bouger la tête sans qu’ça fasse un bruit d’évier ! »

Puis, s’adressant aux trois protestataires qui se retournaient de son côté, le regard hostile :

« Quelque chose qui vous gêne, les conventionnés ?!? »

 

Les trois se levèrent puis se dirigèrent vers René (permettant à Gaston et Blaise de s’installer près du poële); le plus costaud d’entre eux dit :

« Qu’est-ce qu’y t’ont fait les conventionnés ?!? »

 

René :

« A titre personnel, rien… »

 

Le costaud :

« Alors, qu’est-ce que tu nous reproches ?!? »

 

Gaston à Blaise, qui soufflait sur son viandox :

« Tu ferais bien de l’boire sans tarder…

Quand le René commence à causer théologie ou idéologie (enfin : une de ces conneries qui se terminent en « ie ») : ça sent le replis stratégique à brève échéance ! »

 

René, arborant un sourire ironique :

« Sortez vos cartes, Messieurs, ne soyez pas timides :

carte-livre-1947

tout y est expliqué en détail… »

 

Le costaud :

« Je vois toujours pas ! »

 

Staline, suppliant :

« René, s’il te plait : tu vas pas remettre ça… »

 

René, au costaud :

« Passer de « l’impérialisme du capital » de l’Oncle Sam à la « dictature stalinienne du prolétariat » : quelle promotion pour celui qui a toujours été sur le bas du pavé… Enfin, celui qui a réussi à survivre à certaines  »purges », si tu vois ce que je veux dire !

Faut avoir un certain aplomb, quand j’y pense, pour prétendre parler de « liberté » du fond de vos cellules !!!

De plus : causer fraternité et camaraderie autour d’un poële le cul bien au chaud, quand l’un de vos compagnons de misère meurt de froid sans que vous n’ayez la moindre compassion pour lui, personnellement, ça m’donne l’impression qu’ y’aurait comme de la relance sur la gelée de coing dans la balance qui oppose « doctrine et crédibilité » !

Non mais, regardez-vous, pitoyables que vous êtes, embourbés dans vos contradictions !!!

Je dis « contradictions » pour ne pas trop vous faire de peine, les gars, car les trois premières lettres suffisent amplement pour définir ce que je pense de vous et vos clones… »

 

Staline, de plus en plus angoissé (il venait de vieillir de dix ans !) et commençant à planquer sa vaisselle :

« Ho là-là !!! »

 

René, réattaquant :

« Ceux qui ont un minimum de gingin le savent depuis le début :

si on pense pour vous, c’est parceque vous êtes incapables de le faire par vous-même…

Finalement, tout est bien dans le meilleur des mondes pour le despote qui vous manipule et qui se tape sans vergogne du champagne toutes les nuits, quand vous n’avez même pas de quoi vous payer une vulgaire piquette !!! »

 

Le costaud :

« J’vais me l’faire l’asticot qui nous traite de clown !!! »

 

René :

« Plus c’est grand, plus c’est con…

Pauvre bille : j’ai pas dit « clown » mais « clone » !

Et sincèrement, je préfère le premier au deuxième, car lorsqu’il fait rire, il l’a fait exprès et avec beaucoup de talent !!!

Vos « clones », eux, sont tellement ridicules, qu’ils en deviennent effectivement risibles à leur insu ! »

 

Gaston, à Blaise :

« Si j’avais su, je serais venu avec ma pelle de chantier, moi !

Enfin : on va faire avec c’qu’on a sous la main, les chaises ont l’air solide, c’est toujours ça d’ pris… »

 

Blaise ayant bu son viandox, s’essuyant la moustache et la barbe :

« A trois contre trois, ça va changer un peu la donne, parceque j’en suis les vieux gars !!! »

 

Du fond de la salle, une voix féminine rompit le calme qui devait techniquement précéder la tempête :

« Benoît, tu sais pourquoi nous sommes là, alors tu dégages avec les deux camarades sans faire de scandale !!! »

 

A la surprise générale, Benoît (le costaud) fit signe à ses deux acolytes de le suivre, paya les consommations et sortit sans protester, tandis que Staline poussait un soupir de soulagement…

 

Staline, s’essuyant le front :

« Ben ça alors !!! »

 

René, décontenancé :

« Cette voix, ce n’est pas possible !

Chimène, c’est toi ?!? »

 

Chimène :

« Non : c’est Sisi l’impératrice, pauv’ pomme… »

 

Il y eu un long silence, René semblant tétanisé…

Il lui revenait soudain des images dans sa tête,

celui d’un passé qui lui revenait en plein coeur.

 

René :

« Ca fait combien de temps, cette histoire ?… »

 

Chimène :

« Fait le calcul, mon grand :

1925, avant ce fameux bal… »

 

René, de plus en plus troublé :

« Mais ?!?

Et que fais-tu dans ce gourbi ? »

 

Staline, vexé :

« Ho dis, hé !!! »

 

Gaston :

« Laisse Joseph !

Tu sais bien  que notre René n’a pas le fond méchant… »

 

Staline :

« C’est pas « le fond » qui me pose problème chez lui, mais « la forme » parfois, si t’as bonne mémoire ! »

 

Gaston, observant contrarié Chimène et René :

« Ho que trop !…

Heu… C’est qui cette femme ?!? »

 

A suivre…

( 8 avril, 2012 )

Quand Michel s’amuse, j’oublie le reste…

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Et oui, j’oublie qu’hier je n’ai jamais eu accès à ce  [Scrogneugneu !!!!!!!!!!!!] panneau de « con (atchoum !) figuration » et ma 37ème partie reste en plan à cause de unblog

Quand Michel s'amuse, j'oublie le reste... dans Ha ! On est bien... 

Mais je ne leur en veux pas, la musique adouciçant les moeurs (à c’qu’on dit !)…

Je vais essayer de le diffuser demain, car aujourd’hui je dois faire sa fête à un poulet

 dans Ha ! On est bien...

(fournisseur « Tchernobyl)

car j’ai des invités, donc peu de temps pour le blog, hélas…

 

Bon dimanche de Pâques, à plus !!!

( 3 avril, 2012 )

Michel & Catherine Legrand : la tendre image du bonheur…

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Je ne sais pas pour vous, mais quand je suis tombé sur cette vidéo, je me suis dit que l’amour, le vrai… C’était ça !!!

En plus, quand le génie s’en mêle, c’est l’apothéose de la félicité…

Michel & Catherine Legrand : la tendre image du bonheur... dans Ha ! On est bien...

 

A plus…

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