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( 20 juillet, 2011 )

Petite interruption jusqu’au premier août 2011…

J’ai été invité à passer un peu plus d’une semaine en Bretagne, et comme il paraît que l’air y est vivifiant, je n’ai pas eu le coeur de refuser… 

Petite interruption jusqu'au premier août 2011...

Et puis, la poésie locale est à nulle autre pareille !

http://www.youtube.com/watch?v=LbjfRkJVWNA

Hein ?!?

Non mais vous fâchez-pas les mecs : je disais ça histoire de plaisanter !!!

Allez, pour me racheter :

« Vive la Bretagne

 

liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiibre !!! » 

En plus, c’est vrai :

 

j’aime la Bretagne…

Et sa cuisine : huuuuuuuuuuum !!!

Mais pour perdre du poids…

On attendra le mois de septembre !!!

http://www.youtube.com/watch?v=nx-jNKPa1xk

A bientôt…

( 17 juillet, 2011 )

Ninteties : « Puisqu’il fallait bien continuer… » (29ème partie)

« les anges déchus, les comptables et le père prodigue…« 

Chapitre 27 :

Ninteties :

L’amour plus fort que tout ?… (7/12)

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

L’homélie d’Isabelle… « De Bergerac » !!!

Isabelle :

« Papa, Maman, Tante Geneviève : je vais vous lire ce que j’ai écrit cette nuit, alors que je ne savais pas comment vous expliquer ce que sera ma vie. Ne trouvant l’inspiration, j’ai puisé dans l’oeuvre d’Edmond Rostand et changé ce qu’il fallait pour le personnaliser… »

René, haussant les épaules :

« Elle se prend pour Edmond Rostant, maintenant : nous voilà bien !!! »

Alice :

« Chut ! Tais-toi !!! »

René, bougonnant :

« Ha dis-donc : depuis que vous avez le droit de vote ! Hein ?… » 

Isabelle, sous l’oeil bienveillant de Tante Geneviève :

« … Et que fallait-il faire ?

 

 dans Saga familiale

Prendre un mari fortuné, pour mieux m’asservir

Et ranger l’amour fou parmi mes souvenirs

Renoncer aux attouchements les plus  »charnels »

Vivre de calculs savants et conventionnels ?

Non, merci. Ne vivre que par procuration

Votre  »existence rêvée » dénudée de passion,

Dans le vil espoir d’effacer tous vos regrets

M’emprisonner pour ce que vous n’avez point fait ?

Non, merci. Me faut-il mépriser le bonheur

Pour une histoire de quoi ? Une histoire de couleur ?!?

Embrasser les thèses de sombres nationalistes

De peur qu’ils ne nous mettent sur la liste ?

Non, merci. S’unir à n’importe quel crétin

Pourvu qu’il soit blanc, ce que veulent mes chers cousins

Qui se gargarisent de paroles raisonnables,

Leurs femmes ne servant qu’à mettre la table ?

Non, merci ! non, merci ! non merci !!! Mais… oser,

Fuir la raison , par le coeur se laisser guider !

Aimer, oui, à en pulvériser les tabous

Être tellement heureux et le crier partout !!! »

 

Il y eut un silence… Un long silence…

Alice repensait à ce bal où elle rencontra René en 1925.

Déjà à l’époque, elle se demandait pourquoi les chansons d’amour étaient si tristes.

En faisant le bilan de sa vie de femme, il fallait bien l’admettre : elle était bien loin des revendications de ce joli bébé qu’elle mit au monde en 1926, et qui était devenue aujourd’hui (1947) une femme, sans qu’elle ait eu le temps de s’en apercevoir !

« La passion », c’était donc ça que souhaitaient connaître les femmes adultes des années 50, comme Isabelle ?!?

« Puissent les chansons de la décennie à venir être plus encourageantes que les nôtres », se disait Alice, bien inquiète pour l’avenir de sa fille, qui allait lui présenter son futur gendre demain…

http://www.youtube.com/watch?v=PFBVnsBEeLg&feature=related

 

A suivre…

( 14 juillet, 2011 )

La 29ème partie des Ninteties va attendre un peu…

( 12 juillet, 2011 )

Tribune libre de jjfc49 : Théorie du genre… Mais où va-t-on ?!?

Tribune libre de jjfc49 : Théorie du genre... Mais où va-t-on ?!? dans jjfc49 :

Il faut arriver au XXIème siècle pour que quelques intellos viennent foutre le boxon chez des jeunes en pleine construction, comme s’ils avaient besoin de ça, en plus du reste !!!

 dans jjfc49 :  

La biologie, c’est bien l’étude de la matière et les êtres vivants, non ?!?

J’ai bien l’impression qu’ici on confond « Biologie » et « psychologie », « science » et « militantisme »…

Jusqu’à preuve du contraire,

à moins que ça n’ait changé récemment,

il y a une différence génétique entre l’homme et la femme (XY ou XX), sauf cas très rare

d’hermaphrodisme.

Certains esprits bien éclairés nous disent qu’on ne naît pas homme ou femme, on le devient…

Qui a dit le contraire ?

Mais ici, en l’occurrence, nous abordons cette théorie sous l’angle des psychologues, dans un débat d’adultes confirmés.

Si une femme fait l’amour avec une femme :

elle demeure une femme…

Si un homme fait l’amour avec un autre homme,

il demeure un homme…

La sexualité et son interprétation ne pourront jamais revenir sur les réalités incontournables de la génétique et encore moins changer le génome de toutes ses cellules !

Alors :

Si on livrait les données brutes de la connaissance aux élèves afin que, dans leur parcours, ils se fassent eux-mêmes leur idée, fort d’une « base solide impartiale » et de leur expérience : ne serait-ce pas préférable, plutôt que de les faire glisser dans l’entonnoir du prosélytisme de certain(e)s ?!?

Je précise que je ne juge en rien l’orientation sexuelle, chacun étant libre de faire ce qu’il veut de son corps et de sa vie, si cela reste dans le cadre du respect de la loi et de la bienséance…

Mais, jusqu’à preuve du contraire, la nature, qui se fiche bien du militantisme, nous précise que, même au XXIème siècle, il n’existe point de procréation si le chromosome « XX » ne se croise pas avec le « XY »…

Après, vous faites ce que vous voulez, les enfants : c’est plus nos oignons !!!

Sur ce : Bonsoir les amis…

( 8 juillet, 2011 )

Nineties : « puisqu’il fallait bien continuer… » (28ème partie)

« Les anges déchus, les comptables et le père prodigue…« 

Chapitre 26 :

Nineties :

L’amour plus fort que tout ?… (6/12)

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

« Commedia dell’arte !!!« 

http://www.youtube.com/watch?v=b5prn9W7xfc&feature=fvwrel

 dans Saga familiale

La Traction Avant Citroën du Père Gerbesah était presque arrivée à destination.

Ses passagers : Isabelle et Barnabé discutaient, non sans une certaine tension…

Barnabé :

« Dans quel monde vis-tu, ma pauvre : tu ignorais donc qu’aux États-Unis, on pratique la discrimination raciale ?!? »

Isabelle :

« Je le savais bien sûr !

J’avais tellement espéré que Peter ne fasse pas partie du lot… »

Gaston (Gerbesah) : 

« Y t’as écrit quoi exactement  »l’ostrogoth », pour te met’ dans des états pareils ?!? »

Barnabé, prenant la parole à sa place :

« Pas difficile à deviner : quand Mademoiselle a annoncé à son  »Robin des Bois » qu’elle comptait épouser un Antillais, Môssieur a répondu :

« Épouser un homme de couleur, vous plaisantez, ma chère !!! »… »

Gaston, à Isabelle :

« Et tu comptes lui répondre à c’te grand couillon ?!? »

Isabelle :

« Ha ça : plus jamais… »

Et elle se replongea dans cette discussion de la veille qui l’opposa à ses parents, dans la villa qui portait son nom, comptant sur le soutien de Tante Geneviève…

Isabelle, qui venait juste de terminer la lecture de la lettre de Peter à son père :

« Oui : l’homme que j’aime et avec qui je veux fonder une famille a la peau noire !!! »

René :

« Et bien…

Il ne manquait plus que ça… »

Alice :

« Tu comptes avoir des enfants avec ce…

Enfin…

Cet indigène des colonies ?!? »

Isabelle :

« Les Antilles sont devenues des départements français depuis l’année dernière, Maman !

Barnabé est donc un citoyen avec les mêmes droits que n’importe qui en France… »

René :

« Peut-être, mais…

Il est…

Enfin,

il n’est pas tout à fait comme nous, quoi !!! »

Tante Geneviève (la bonne soeur) :

« C’est avant tout une créature de Dieu, ne l’oublions-pas ! »

René :

« Pfff !!! Si l’église s’en mêle… »

Isabelle, embarrassée :

« Justement, en parlant d’église… »

René, le regard horrifié :

« Ne me dis pas qu’il est « pasteur » ou quelque-chose comme ça, en plus !!! »

Isabelle, retrouvant le sourire :

« Ça ne risque pas…

A part toi, je ne pense pas avoir connu une personne plus réticente à l’égard des religions, quelles qu’elles soient !!! »

René, arborant le même sourire :

« Ho !!! »

Soeur Geneviève, déçue :

« Ha ?!? »

Isabelle :

« Mais le mariage sera quand-même célébré à l’église… »

Tante Geneviève :

« Ha !!! »

René :

« Je m’y étais fait, moi,  à l’idée que Peter devienne notre gendre… »

Alice :

« Il faut avouer que c’était un bon parti : avec lui ton avenir était assuré ! »

Isabelle, outrée :

« Et c’est toi, Maman, qui me dit ça ?!?

Ainsi, dans votre esprit, Je n’étais pas la petite correspondante

qui échangeait innocemment des lettres avec un soldat, héros de la Libération, mais juste une fille à marier, à mettre sur le marché comme une vulgaire marchandise ?!? »

René, sévère :

« Je ne te permets pas de nous parler sur ce ton !!! »

Isabelle :

« En vertu de quoi ?!?

Du droit des femmes à se taire et de celui des hommes à les traiter plus bas que terre, de les rendre malheureuses jusqu’à ce qu’elles deviennent veuves, donc :

enfin libres et épanouies ?!? »

http://www.youtube.com/watch?v=roDeNkSfgWU&feature=related 

Alice :

« Isabelle, mon enfant : tu vas trop loin… »

René :

« Tu viens ni plus ni moins de me traiter de « négrier » !!!

Fais attention, car tu as beau avoir vingt et un ans,

je peux encore te donner une gifle… »

Isabelle tends la joue et dit :

« Fais-le et ce sera la dernière : car plus jamais tu ne reverras ta fille unique !!! »

Alice, contre toute attente :

« Et tu te retrouveras seul, René, car il est hors de question que tu me sépares de mon enfant ! »

Tante Geneviève :

« Allons-allons : ne cédons-pas à la violence ni à la colère ! Tâchons d’ouvrir nos coeurs plutôt que de les fermer… »

René, atterré :

« C’est un cauchemar : je suis en train de dormir et je ne vais pas tarder à me réveiller… »

Alice :

« Te réveiller ?!? Il serait bien temps, tiens !!!

Si ta fille préfère se jeter dans les bras d’un nè… Heu…

D’un homme de couleur,

au lieu de saisir l’occasion de faire un beau mariage avec

« quelqu’un de normal », nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-même ! »

René :

« Ha ça, c’est la meilleure !!!

(il se retourne vers sa soeur)

Tu vas voir que ça va être de ma faute… »

Isabelle :

« Maman : il ne s’agit pas de… »

Alice lui coupe la parole, s’adressant à René :

« Ta faute ? Oui !!!

Mais la mienne aussi…

Un couple est sensé vivre heureux et en harmonie, non ? »

René :

« Et alors, où est le problème ? »

Isabelle :

« Papa, Maman, Je voudrais quand-même préciser que… »

Alice, lui recoupant la parole :

« Attends, ma fille…

(Puis, à René)

Tu n’as jamais réussi à comprendre qu’une Maman et une épouse,

c’était pas la même chose !!!

Ta vie, c’est un deuil perpétuel depuis la perte de ta Mère, mais que devrais-je dire, moi, qui n’ai jamais connu mes parents ?!?

Comment veux que la petite ait envie de fonder une famille « conventionnelle », quand  tu n’arrêtes pas de faire une gueule d’enterrement du soir au matin, et ce, depuis 1925, dès le premier jour de notre mariage ?!?

Les autres familles, elles, ne célèbrent la Toussaint qu’une fois par an, nous : c’est 365 jours, et je te fais grâce des années bissextiles !!!

Pour l’épanouissement de notre fille, on pouvait rêver mieux… »

René, outré et surtout complètement dépassé amorça une sortie, se dirigeant vers la porte, mais Isabelle se mit en travers.

En croisant son regard, il eut le sentiment que ce n’était plus celui de sa fille mais les yeux du diable en personne, ce qui le paralysa un moment…

Isabelle :

« Tu ne t’enfuiras pas une fois de plus, comme tu l’as fait si souvent à la moindre contradiction…

Il s’agit de mon avenir, j’ai des choses très importantes à dire : personne ne sortira et je ne veux plus être interrompue !!! »

Tante Geneviève avait pris son frère René par les épaules et l’avait guidé vers son fauteuil en cuir. Il était plus groggy que le jour où il avait reçu le crochet au foie dans cette bagarre mémorable qui l’avait opposée au « boxeur »…

Pour lui, tout venait de foutre le camp,

à part cette main qui prit tendrement la sienne.

C’était celle d’Alice, son épouse venue s’assoir à côté de lui, dont il n’imaginait pas qu’elle put un jour faire preuve de tant de caractère !

Il prit conscience en cet instant que dans un couple, rien n’était acquis définitivement, et qu’une fille, ça devient inévitablement une femme !!!

C’était elle qui allait imposer ses conditions et planter les jalons de son avenir…

 

A suivre…

( 5 juillet, 2011 )

On remet ça, Tintin ?!?

On remet ça, Tintin ?!? dans Ha ! On est bien...

Bonjour tout le monde !

Allez, sans plus tarder :

Une petite chanson retrouvée dans nos classiques…

 dans Ha ! On est bien...

Chantée par les frères Jacques !!!

http://www.youtube.com/watch?v=FulSofwcbbg

La même chanson, reprise par des petits jeunes :

http://www.youtube.com/watch?v=2AvvbyuKnOQ&NR=1&feature=fvwp

Continuons avec une chanson sentimentale :

http://www.youtube.com/watch?v=bj8-_QKN31o

L’ami Patrick à ajouté la touche de romantisme qui manquait à cette oeuvre !

http://www.youtube.com/watch?v=RQf4USjAZFk&feature=related

Un petit « Françoise Hardy » avant de conclure ?

http://www.youtube.com/watch?v=RcYRHkXLMSk

Et, bien sûr : sa reprise toute en finesse !!!

http://www.youtube.com/watch?v=cb20FvOmeqw&feature=related

C’est quand-même beau la chanson française…

http://www.youtube.com/watch?v=8bRJOihHexU

A bientôt, les amis !!!

( 3 juillet, 2011 )

Nineties : « Puisqu’il fallait bien continuer… » (27ème partie)

« Les anges déchus, les comptables et le père prodigue…« 

Chapitre 25 :

Nineties :

L’amour plus fort que tout ?… (5/12)

Les désillusions de « Peter le Magnifique »…

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Peter était un des héros du 6 juin 1944. On l’avait proposé comme correspondant à Isabelle, initiative qui visait à sceller l’amitié Franco-Américaine, après l’armistice en 1945.

Beaucoup de jeunes Françaises eurent ainsi l’occasion d’échanger des courriers avec ces soldats bienfaiteurs, venus d’outre-Atlantique…

Peter avait son avenir tout tracé en tant qu’avocat dans le cabinet familial, mais il était rebelle et très rêveur. Il n’était pas « major de sa promotion » à l’université, au grand désespoir de son père :

 dans Saga familiale

un homme aussi intraitable qu’ambitieux !

Il essaya de soustraire sa progéniture à l’incorporation, ce qui n’eut pas le don de plaire aux autorités.

C’est ainsi que Peter se retrouva en première ligne à « Omaha Beach »…

Lui, romantique belliqueux, se croyait invincible, tel son héros de référence

 

Robin des Bois !

Il pensait que les balles allemandes ne pouvaient occire le juste…

« Omaha Beach » le fit redescendre assez brutalement de son nuage,

il rejoignit le monde cruel des adultes

ce 6 juin 44 où il faillit bien mourir noyé !

Il ne savait pas comment il avait réussi à atteindre la plage, car il avait sauté de la barge, comme beaucoup d’autres camarades d’infortune qui essayaient désespérément de fuir le tir nourri des mitrailleuses allemandes.

Entraînés par un matériel trop lourd vers le fond, pas mal de marines se noyèrent.

D’autres, comme Peter, avaient dû faire l’abandon de leurs armes pour ne pas connaître le même sort.

Il avait nagé entre les corps de ses camarades qui s’entrechoquaient au sein des vagues déchaînées, rouges de leur sang, et les balles qui sifflaient, essayaient de happer tout ce qui était encore vivant…

En décembre 1945, Peter se confia à Isabelle dans une de ses lettres :

« Il est manifeste que Dieu semblait être du côté de cette armée définie comme invincible…

Pour preuve : ils avaient réduit dans cette vieille Europe tous ceux qui refusaient leur autorité en esclavage, colonies comprises !!!

Suprême humiliation, ils nous tiraient comme de vulgaires lapins, nous : représentants d’une nation que nous voulions la première du monde, si l’on s’en référait à notre culture aussi bien littéraire que cinématographique, si chères à mon coeur.

Je m’aperçu, bien avant d’aborder la côte, que tout le scénario de ce film macabre vécu en temps réel, ne nous avait pas été livré intégralement !

Je parvins cependant à atteindre la plage, miraculeusement épargné par les balles qui ne cessaient de me frôler, ma dague entre les dents…

« C’est avec ce « canif » que tu comptes me dégommer ces enculés ?!? »

Ce timbre de voix et ce langage très vert, je les avais reconnus : ils étaient l’oeuvre du sergent chef Harding, le seul dont la disparition n’aurait pas été le drame de mon existence.

J’avais eu le tort d’être « bien-né », contrairement à lui qui se complaisait à m’humilier pendant l’instruction.

Le chef me montra les cadavres de nos camarades qui jonchaient déjà la plage et dit :

« Ils sont armés mais ça ne leur sert plus à grand chose : va faire « tes courses », reprends le combat et allons botter le cul de ces enfoirés de frisés…

Exécution !!! »

C’était demandé si gentiment…

Pour me donner du courage, je chantais une bonne chanson de chez-nous :

« Yankee Doodle » !

http://www.youtube.com/watch?v=AwHvyqNDUvE&feature=related

Et nous avons grimpé cette falaise, mais au prix de la vie de combien des nôtres ?…

Contrairement à mon père qui s’était fait porté pâle en 1917, je devins un héros.

Il y eu la bataille des Ardennes, l’invasion de l’Allemagne et la libération des camps de concentration…

L’horreur : une vision inimaginable !!!

Nous étions beaucoup, parmi les soldats, à admirer Hitler sans en partager la doctrine.

Cet homme, petit caporal de la guerre 14, avait fait de son pays ruiné la plus grande puissance militaire mondiale, et il en était le chef…

Mais en voyant les corps entassés et les survivants réduits pratiquement à l’état de squelettes aux regards vidés de tout espoir, de toute âme, nous fûmes tous vaccinés !!!

Le führer se suicida et ses inconditionnels interprétèrent ce geste comme « grandiose »…

Nous sommes plusieurs, qui étions sur le terrain, à dire qu’il avait pris conscience qu’il était redevenu une sombre merde, et qu’il était mort comme un lâche n’assumant pas ce qu’il avait fait !

Le grand orateur était à court d’argument, mais les débats ne faisaient que commencer…

Pour ma part, je ne pardonnerai jamais à ce sombre personnage ce qu’il m’a obligé à faire au fond de la Manche et que ma conscience me rappelle chaque nuit !!! »

Peter et Isabelle entretenaient une correspondance régulière, chacun confiant ses doutes et ses espoirs dans une vie quotidienne qui reprenait son cours, essayant d’effacer les traumatismes de la guerre…

Et pourtant, c’est en décembre 1947 que « Peter le magnifique » brisa le coeur d’Isabelle, elle qui n’avait déjà pas besoin de ça !!!

 

A suivre…

( 1 juillet, 2011 )

La tribune libre de jjfc49 : « Liberté », mais à quel prix ?!?

Hervé Ghesquière et Stépane Taponier sont de retour :

La tribune libre de jjfc49 :

« Alléluia » 

« Les décors sont de Roger Art, les costumes de Donald Cardwel », avais-je envie de commenter en voyant les images de ce retour de nos « reporters prodigues »…

La joie de revoir vivant nos compatriotes

 dans jjfc49 :

ne saurait égarer mon jugement !

« Reporters prodigues », ai-je bien dit, car s’il est précisé qu’aucune rançon n’a été payée, chacun sait que plusieurs millions de dollars ont été distribués aux Talibans et que deux  »chefs de guerre » ont été libérés.

 

Ces derniers pourront en toute impunité reprendre leur activité meurtrière, qui vise à tuer sans discernement (à l’aide de nos fonds secrets en l’occurence !)  »un maximum de monde » parmi des foules civiles innocentes !!!

 « Ont-ils fait preuve d’imprudence ? »

Ils prétendent que non, car l’armée aurait été assez vague sur la dangerosité de la route qu’ils comptaient prendre.

Leur objectif était de démontrer qu’il existait une « route incontrôlée ».

Elle était effectivement incontrôlée par les alliés, car ils ont été victime d’un « Checkpoint » infiltré par des Talibans (dixit nos deux reporters !)…

Voilà comment on se retrouve dans un merdier pas possible, juste pour ramener « à la maison mère » un reportage exclusif, et qu’un personnel militaire se retrouve monopolisé pour entamer des négociations avec des terroristes, souvent au péril de leur vie…

Le droit d’informer est-il incompatible avec la prudence ?

Rien que les recherches et les salaires des spécialistes ayant en charge le dossier ont coûté au minimum 40 millions d’euros à l’Etat, sans compter la rançon qui « n’a pas été payée !!! »

Quand on aime, on ne compte pas, et cette somme constitue des salaires qui auraient été de toute façon versés, que les intervenant soient là-bas ou à Trifouillé les Tartinettes…

Soit :

mais expliquez ça à ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté et qui sont obligés de mendier ou bien de faire les poubelles des supermarchés, comme beaucoup de nos retraités après une vie de labeur où ils ne se sont pas contenté de travailler 35 heures par semaine !

Je pense qu’ils apprécieront la manière dont est réparti le budget dans notre douce France, particulièrement quand ils voient leurs prestations sociales diminuer de jours en jours, et qu’on leur reproche encore ce qu’ils nous coûtent !!!

Dans quelques temps, vous écrirez des livres que des affairistes vont fructifier, vous apparaîtrez dans diverses émissions qui feront date dans les parts de marchés : le bonheur rangé dans une armoire, la ménagère de moins de cinquante berge aidant, en quelque sorte…

Et puis,vous reprendrez le journalisme (que vous ne voulez pas définir) « de guerre », non pour l’adrénaline mais pour montrer ce qu’il y a derrière les kalachnikov.

Epargnez-vous le voyage,

 

moi, je sais ce qu’il y a : un connard !!!

Question subsidiaire : ce qu’il y a devant ?!?

De beaux otages en perspective qui vont permettre de fructifier le terrorisme à l’aide de rançons que, bien sûr, nous ne leur « payons jamais », et des prisonniers sanguinaires qui vont pouvoir sortir et se livrer à leurs activité « ludiques »…

Rien que pour ça :

 

« merci Messieurs !!! »

Oui, je suis content de vous revoir, les gars, mais vous m’excuserez si ma gorge serrée et la petite larme qui coule discrètement sur ma joue n’est pas le fait de l’émotion formatée par vos collègues, mais par ceux qui sont au bord du chemin et que je n’arrive pas à oublier :

« les pauvres » et les victimes !!!

Enfin, ce que j’en dit…

Bon week-end quand-même, Messieurs-Dames !!!

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