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( 30 janvier, 2011 )

Eigthies : du flash-back comme s’il en pleuvait… (6ème partie)

« Elle est épatante, cette petite femme-là…« 

                    Ou :

« Echanger un regard n’est pas tromper !« 

http://www.youtube.com/watch?v=IREvB7j_hsc

« Centre des Moines » : 1987.

Nous étions lundi matin et je me rendais à mon travail, au « Centre des Moines » [on l'appelera comme ça], un établissement de rééducation et de réadaptation créé en 1982.

Nous étions lundi et j’entamais ce début de semaine, à six heures du matin, dans la joie et la bonne humeur…

« Tu sais mon vieux : tu feras sûrement la plonge et tu auras un balai à la main. »

Ainsi parlais Mr Balthazar trois ans plus tôt, un collègue et ami de Maman, qui m’avait organisé un rendez-vous avec le directeur du centre, qui était également un de ses amis.

Moi :

« Aucun souci, du moment que je trouve un travail ! »

C’est ainsi qu’après l’entretien de 1984, je fis des remplacements de plus en plus nombreux avant d’être titularisé comme agent de collectivité en 1987.

Bureau de la surveillante générale, avril 1984.

Elle :

« Je vais vous intégrer dans une équipe de gériatrie. Je pense qu’il faudra éviter de dire que vous êtes fils de médecin et que vous avez fait les Beaux-Arts. Vous risqueriez d’être impopulaire, particulièrement auprès de vos collègues agents de collectivité… »

Moi :

« Aucun problème, Madame, mais je tiens à préciser que le statut de mes parents n’est pas le mien, et n’ayant jamais réussi à obtenir le moindre examen, je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir supérieur aux autres. »

Elle :

« Vous n’avez pas d’examens, mais on voit tout de suite vous avez une certaine culture… »

Moi, presque rouge, impressionné par son regard :

« Vous me flattez, Madame ! »

Eigthies : du flash-back comme s'il en pleuvait... (6ème partie) dans Chronique du temps qui passe...

http://www.youtube.com/watch?v=VFfgK1gdZ2o

Elle avait pris l’ascendant sur moi, non par son statut de dirigeante, mais par le charme qu’elle dégageait.

Ha ! les femmes de 40 ans, ça me poursuivait…

Avant de terminer l’entretien, elle dit :

« Vous savez que le personnel est à majorité féminin : ça ne va pas vous poser problème ? »

Moi, essayant de me re-concentrer :

« Vous pouvez être rassurée : je n’ai été élevé que par des femmes, alors… »

Elle, un brin nostalgique :

« Vos parents sont divorcés ? »

Je lui répondai par l’affirmative.

Elle me présenta à l’équipe, qui semblait la craindre.

Il est vrai qu’avec le temps, je constatai qu’elle avait un foutu carractère !

Mais quel charme…

Une collègue :

« Son divorce ne l’a pas rendu plus aimable, c’est le moins qu’on puisse dire !!! »

Bon sang : mais c’est bien sûr… Voilà pourquoi elle avait posé la question concernant mes parents !

Même à l’amiable, un divorce se passe rarement comme dans la chanson de

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Gérard Lenormand :

http://www.youtube.com/watch?v=5gYw7VHx4Ok

Le plus grave, c’est quand la haine dépasse la nostalgie, jusqu’à engendrer tant de choses sordides… Si sordides …

1987 fut la plus belle année de ma vie, car on me remis mon C.D.I. : contrat à durée indéterminée : « yes » !!!

De plus, c’était l’année où j’allais avoir trente ans, un certain Yves me laissait entrevoir des jours heureux :

 dans Saga familiale

« Qu’est-ce que c’est bien d’avoir trente ans
On se moque de l’air du temps
On est encore dans la jeunesse

A cheval sur les souvenirs
On a le temps de voir venir
La vieillesse

On parle beaucoup des tourments
Des problèmes avec les enfants
Des querelles et des jours de peines

Mais quand parfois on est content
Qu’est-ce que c’est bien d’avoir trente ans
Quand on aime

On croit toujours que les tourments
Font cortège avec les printemps
Qui se posent sur nos épaules

Mais la légende a fait son temps
Moi je suis plus heureux qu’avant
Comme c’est drôle

Qu’est-ce que c’est bien d’avoir trente ans
Quand je repense à tout ce temps
Je me souviens de ma détresse

De mes premiers chagrins d’amour
Des années tendres au coeur si lourd
De tristesse

J’aurais donné toute ma vie
Pour être plus vite aujourd’hui
Pour échapper à mon silence

J’ai gravi les marches du temps
Qu’est-ce que c’est bien d’avoir trente ans
Quand j’y pense

On croit toujours que tout s’éteint
Que le temps défait les chemins
Que les rues sont toujours les mêmes

Mais la légende a fait long feu
Moi mon chemin c’est un ciel bleu
Et je t’aime

Si je t’écris ces mots d’amour
C’est pour te dire que si un jour
Je t’ai fait pleurer, ma tendresse

C’était les derniers soubresauts
De mes peurs et de mes sanglots
De jeunesse

Et puis pour dire à ton petit
Dont les yeux se sont assombris
Que j’ai pleuré pour des nuages
Que j’ai passé par son chemin
Avec ma tête entre mes mains
A son âge
Je t’ai attendue bien longtemps
Mais pour t’aimer plus tendrement
Je n’ai plus rien qui me retienne

Je n’ai plus mal à mon passé
le présent a tout effacé
De mes peines

Mais j’ai toujours mon coeur d’enfant
Et pour s’aimer tout simplement
Qu’est-ce que c’est bien d’avoir trente ans »

(Yves Duteil)

Ainsi, j’avais enfin l’assurance d’avoir un salaire qui tombait tous les mois : ça change une vie, pariculièrement quand on a une « relative » sécurité de l’emploi.

Je n’avais donc aucune raison de faire la gueule en arrivant le matin au boulot, où je retrouvais les patients de ce service de rééducation d’où le CDI s’était libéré.

La surveillante générale avait quitté le centre pour s’installer dans une autre ville avec son nouveau compagnon.

Les filles m’avaient décoché quelques petites phrases du style :

« Elle va te manquer, ta fillancée ! »

Moi :

« Hein ?!? Vous parlez de quoi ?… »

Une collègue :

« Hum, tu sais bien ! »

Moi :

« Rien du tout ! Enfin, franchement, soyons lucides : vous imaginez qu’une cadre supérieure peut se permettre d’avoir une aventure avec un « ramasse-bourrier » (terme qu’avait utilisé une patiente démente à mon égard et qui m’avais fait beaucoup rire) ?!? »

Comme elle voyaient que la conversation commençait à me les briser menu, comme disait Audiard, elles continuèrent :

« Une femme qui divorce en manque d’affection : tout est possible ! »

Moi :

« Bon, les Ménie Grégoire du dimanche, là : j’ai assez d’emmerdements comme ça et je ne suis l’homme que d’une seule femme !!!

Il me semble que nous avons du travail, non ?!? »

Pendant qu’elles s’éloignaient en riant et que je levais les yeux au ciel, une patiente passait en boucle un tube qui cartonnait depuis 1986 :

Celui de la belle Julie…

http://www.youtube.com/watch?v=9E5txW7zzQ0

Et pendant ce temps-là Marianne avait pris une journée, soit-disant incapable  de travailler car trop déprimée…

Elle avait téléphoné dans le service pour me prévenir, ce qui indisposait ma nouvelle surveillante autoritaire.

Un jour, elle m’avait dit :

« Vous ne rentrez-pas chez-vous, Jean-Jacques ? Vous avez pourtant terminé depuis un moment ! »

Moi :

« Ha oui ! Bon : je vais rentrer… »

C’est à ce moment, qu’elle comprit qu’il y avait un malaise dans ma vie affective.

 

A suivre…

( 29 janvier, 2011 )

Eighties : du flash-back comme s’il en pleuvait… (5ème partie)

« D’abord…« 

 

Eighties : du flash-back comme s'il en pleuvait... (5ème partie) dans Chronique du temps qui passe...

http://www.youtube.com/watch?v=NfwW76JzVQI

Elle ne parlait que de cette maison qui aurait dû être à sa mère, si sa grand-mère lui avait restituée comme la morale l’exigeait, après la mort du père.

Mais la morale, chez ces gens-là, on n’connaît pas M’sieur…

« On compte » : comme dans la chanson de « Grand Jacques » qui « avait mal aux autres » comme » j’avais mal pour elles » d’évoluer dans ce monde petit… Si petit !

On regarde la moustache du père, la barbe du grand père, on s’appitoie sur le portrait du défunt fils, derrière ces trois photos exposées sur la cheminée condamnée, où on leur fait dire ce qu’on veut, puisqu’ils ne peuvent plus répondre… Où du moins qu’on ne peut plus les entendre.

La mamie Berthe tenait « Belle-Maman » sous sa coupe, comme depuis toujours. Lorsque son gendre partit rejoindre son mari « au delà de l’arc-en-ciel », elle lui mit le marché en main : l’accueillir dans la maison où accepter la vente de celle-ci, puisqu’elle avait le pouvoir décisionnaire, étant la « propriétaire légale » des lieux.

Et voilà comment une fille qui déteste sa mère se retrouve à vivre avec elle…

Je demandai à Marianne :

« En fait, qu’est-ce qui te gêne dans cette histoire ? Après tout : ce n’est pas toi qui vis avec les deux ! »

Elle, avec le regard défiguré par la haine :

« Quand mamie Berthe crèvera, la maison devra être partagée en deux !!! »

Moi :

« Ben dis-donc : tu la détestes encore plus que ta mère, vous n’engendrez pas la mélancolie ! Et… Pourquoi faudrait-il partager la maison en deux ?!? »

Elle :

« Parceque maman a une soeur !!! »

Moi :

« Ha merde ! Le « couplé » c’est déjà la croix et la bannière, mais si il faut se coltiner un « triplé » : moi je décroche !!! »

Puis, regardant aux allentours :

« Dites : y’a-t-il un exorciste dans la salle ? On se presse, c’est urgent !!! »

Pour l’avenir, j’imaginais ce tableau :

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Horreur ! Malheur !!!

http://www.youtube.com/watch?v=evb3RMZouTI&feature=related

Le groupe Gold se présentera au public avec ses Gibsons telles des Winchester en 1987. Ils ressemblaient à des cow-boys d’un western spaghetti des seventies, et c’est eux que j’aurais aimé avoir comme exorcistes…

 dans Saga familiale

http://www.youtube.com/watch?v=pbOYd23NWKA&feature=related

Mais là, nous étions un peu plus de trois ans en arrière et Marianne n’avait décidemment aucun sens de l’humour.

Elle :

« Tu m’énerves : tu rigoles de tout ! N’empêche que je n’accepterai jamais d’être dépossédée de ce qui me revient !!! »

Moi :

« Hé-hé, fallait commencer par là ! Tout ce qui vous intéresse les unes les autres : c’est le pognon… La famille vue sous cet angle : ça donne envie… »

Et le temps passa, de scènes en scènes, de crises d’angoisses en crises d’angoisses dont elle abusait.

Tout cela finit par me laisser « tout doucement » indifférent, à l’image des conflits à tout va, qui étaient presque quotidiens au sein de ce trium vira du diable.

En 1985, Bibi a chanté cette chanson qui m’a fait « tilt », car elle était chanté par une femme qui parlait d’un rapport sentimental avec un homme… Mais un homme aurait très bien pu chanter ça en s’adressant à une femme : moi, en l’occurence ?

http://www.youtube.com/watch?v=Z32RknbZE2I

Et oui : mon travail m’apportait plus de bonheur que ma vie familiale…

D’ailleurs, quel était mon travail et depuis combien de temps ?

A suivre…

( 28 janvier, 2011 )

Eighties : du fash-back comme s’il en pleuvait… (4ème partie)

« Malédictions »

Eighties : du fash-back comme s'il en pleuvait... (4ème partie) dans Chronique du temps qui passe...

La maison de « Belle-Maman » m’avait tout de suite fait mauvaise impression : mon instinct me disait qu’il régnait quelquechose de maléfique dans cette demeure, où vivait également sa propre mère : un être tyranique…

Toutes les deux étaient veuves, ça ne présageait rien de bon !

Alors que j’appréhendais ce premier contact « officiel » chez « les mamies », l’album de Michael Jackson « Thriller » cartonnait depuis presque deux ans en tête des hits parade.

http://www.youtube.com/watch?v=ZEHsIcsjtdI&feature=related

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Sincèrement, je préférais écouter  »Billie Jean » et le voir danser dans ce clip d’anthologie.

http://www.youtube.com/watch?v=TIbr2uPcqZE

Mais nous étions bien sur le seuil de cette maison dont la facade était classée « monument historique » où Mamie Paulette et Mamie Berthe nous attendaient.

Ni l’une ni l’autre n’avaient l’instinct maternel, et lorsque les enfants commencèrent à courir autour de ma voiture,

 dans Saga familiale

Belle-Maman fit entendre sa douce voix pour les engueuler.

Bien sûr, Marianne rentra dans le lard de sa mère, et pendant que les deux échangeaient quelques paroles aimables (que je n’ose même pas vous répéter, M’sieur le commissaire !),

Je fis la bise à Grand-Maman, qui regardait cette scène, consternée, en lui disant avec un air faux-cul (il paraît que je le fais très bien, mais c’est un rôle de composition !) :

« Enchanté, moi, c’est Jean-Jacques ! Je suppose que vous êtes la Mamie Berthe… »

Elle acquiesça et me fit un petit sourire.

Puis, faisant la bise à Belle-Maman :

« Et oui, à cet âge-là, faut qu’ça bouge…

Bon, c’est pas le tout : on cause, mais on se déshydratre, hein ?

Et puis vous, les gars, vous pouvez faire un break cinq minutes ?!? »

J’avais aussi fait sourire la mère, on avait progressé !

Et ce fut le rituel de l’apéritif où chacun parlait de tout et de rien…

Avec le temps, j’appris ce qui c’était passé dans cette maison, qui fut le début de tous leurs emmerdements.

On me fit visiter toutes les pièces sauf une dans le grenier.

Au dessus de la porte fermée aux planches usées, il y avait un petit jour et je ne tardai pas à deviner…

Sur une poutre de soutien, il y avait une veste en daim posée dessus.

C’était donc ça, le véritable motif du décès du frère de Marianne, l’année précédant mon entrée dans cette famille : un suicide par pendaison !!!

Il avait deux ans de moins que sa soeur, qui ne s’en remettait pas…

Sept ans plus tôt, en 1976, j’avais perdu une soeur, mais, elle, avait choisi les médicamments pour mettre fin à ses démons.

Le plus terrible fut le regard de Maman caressant le front sans vie de sa fille, « sa chair », qui était sans vie sur cette table sans âme du centre anti-poison…

J’étais donc à même de comprendre la détresse de Marianne, qui observait parfois le téléphone en pleurant. Il ne s’agissait pas d’une rupture amoureuse, comme dans cette chanson qui me foutait le bourdon chaque fois qu’elle passait sur la FM, mais le vide dans le coeur était le même !

http://www.youtube.com/watch?v=3TZ4QuE1Kqg

Le père de Marianne avait trente ans de plus que sa mère, il était donc logique qu’il parte pratiquement en même temps que son beau-père dont il avait le même âge, au tout début des années 80.

C’est lui qui avait fait l’acquisition de cette demeure, mais il avait dû demander à « belle-maman Berthe » de lui servir de prête-nom, car il était déjà marié et ne pouvait divorcer, car sa femme officielle était handicapée.

Celle-ci, en toute logique ne lui fit aucun cadeau, ce qui fut à l’origine de la faillite de son commerce. C’est ainsi que Belle-Maman repris son travail de comptable, tandis que son homme, de plus en plus vieillissant, sombrait dans l’alcool et la maladie.

Marianne subit des maltraitances, victime d’une mère qui reproduisait le schéma qu’elle avait elle-même vécu.

Pour arrondir les fins de mois laborieuses, ils louaient des chambres disponibles dans cette grande maison.

C’est ainsi que Marianne fit la connaissance d’un jeune garçon qui jouait de la guitare.

La suite ? Classique !!!

N’en pouvant plus d’être marthyrisée, elle se fit faire un enfant de ce personnage pour fuir avec lui…

A l’époque, la majorité était à 21 ans, elle était donc une mineur qui avait fugué, aux yeux de la loi.

Après quelques démarches administratives assez compliquées, guidée par des assistantes sociales, elle finit par se marier avec ce type, père biologique de Tanguy en 1973.

Elle remit le couvert avec la naissance Kévin en 1978, alors que le couple allait de moins en moins !!!

Il fallut du temps avant que la mère, la fille et le père ne se revoient. Et même après, ce ne fut jamais l’amour fou, d’où ces dimanches en famille que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Il y avait un vide dans cette famille, du fait du suicide du fils, je comblais donc ce vide mais restait psychologiquement lucide : « elles ont eu la peau des hommes, elles n’auront pas la mienne !!! »

A suivre…

( 27 janvier, 2011 )

Eighties : du flash-back comme s’il en pleuvait… (3ème partie)

« Mais : qu’est-ce que c’est que ça ?!? »

Eighties : du flash-back comme s'il en pleuvait... (3ème partie) dans Chronique du temps qui passe...

http://www.youtube.com/watch?v=2jzJjCqL6wU

Ma chère et tendre ainsi que les deux chenapants faisaient de la gym devant la télé, alors que je me remettais difficilement de la soirée  »beauf » de la veille (le terme ne sera homologué que quelques années plus tard…) !!!

Marianne, avec un sourire coquin :

« C’est « gym-tonic » et on fait ça tous les dimanches matins avec les enfants… »

Moi, à peine réveillé, malgré que midi se rapproche du cadran :

« Ne me dites pas que vous aimez ces conneries !!! »

Elle :

« Ce que tu peux être vieux jeu, mon pauvre ami… »

Moi, résigné :

« Hum… Heu, tu n’aurais pas une aspirine qui traine quelquepart ? »

Car, effectivement, j’avais fait connaissance, la veille, de quelques couples de ses amis (il fallait bien présenter « la bête » !), dont les éléments mâles levaient assez bien le coude.

Dans leurs soirées, la « gym » en question était plutot celle-ci :

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Désolé pour l’exposition de certains liens graveleux qui figurent sur le côté de cette vidéo !

http://www.youtube.com/watch?v=45plcASqWkQ

Apparemment, j’avais réussi mon examen d’admission dans le cercle de ce qu’elle croyait être ses amis et sa belle famille.

Par contre, eux : ils avaient lamentablement échoué au mien, car nous ne faisions pas partie du même monde, dans le sens psychologique du terme, entendons-nous (je développerai mes argument plus tard afin de laisser place à la contradiction) !

J’étais plus à l’aise avec les enfants qui n’avaient pas encore été contaminés par le côté pathétique de certains  »adultes », ces mêmes qui ne l’étaient pas vraiment, faute d’avoir eu effectivement une jeunesse et d’en avoir profité…

Majeur, je l’étais.

Adulte, j’en avais acquis le statut.

Mais mon coeur, lui, n’avait jamais renié celui de son enfance !

 dans Saga familiale

http://www.youtube.com/watch?v=SA8c3IaPqeA

D’ailleurs, si les adultes se souvenaient un peu de leur enfance, ils méditeraient cette pensée de Sacha guitry : « Pourquoi les maîtres sont-t-ils si méchants ? Ne se souviennent-ils pas qu’ils ont été enfants eux-mêmes ?!? »

(Si j’ai bonne mémoire)

Lors que nous avions des invités, il y avait donc deux clans :

eux :

et nous :

Parceque, si j’étais intraitable sur quelques points d’éducation, je savais être assez souple pour écouter les doutes et la détresse d’un être en devenir, et lui tendre la main au lieu de lui foutre sur la gueule !

J’avais, toute modestie mise à part, le don de les faire rire, et je trouvais ça très important.

C’est à cette époque que j’acquis la conviction que pour être « parent », il serait souhaitable d’en être digne, donc : qu’il faudrait presque passer un examen d’aptitude…

Mais : qu’est-ce que je n’avais pas dit là, dans une de ces soirées mémorables où les femmes qui se prétendaient « libérées » me sont tombée dessus !!!

Et en plus, il y avait cette chanson qui me hérissait le poil, qui passait sur une des stations FM « libres » !

http://www.youtube.com/watch?v=YHRTSljHQlQ

Je me faisais traiter limite de facho, parceque j’avais juste suggéré qu’il valait mieux s’abstenir de concevoir un enfant, s’il est impossible aux parents de l’assumer et donc, par le fait, de faire de sa vie un enfer…

Je n’avais pas enfanté, j’étais un homme (encerclé par ce troupeau de « castratrices ») qui n’avait qu’un seul droit à leurs yeux : celui de fermer sa gueule !

Alors que ma chère et tendre me fusillait du regard, je cru bon de conclure avec un large sourire  :

« Mesdames, ce que j’admire en vous, c’est que vous avez le courage d’être vous-mêmes,

avec tout ce que cela comporte de ridicule… »

Je rejoignis les conjoints qui fumaient sur le balcon, sous le regard assassin de mes interlocutrices, sachant pertinemment que j’allais subir une scène de ménage jusqu’à trois heures du matin : le prix à payer pour revendiquer ma liberté d’expression !

J’en rajoutai même une couche en leur disant :

« Moi : je ne les ai subies qu’une soirée mais vous, c’est tout le temps… Pfff !!! »

Ils se contentèrent de sourire.

Quand tout le monde fut parti, j’eus droit à ma scène de ménage, mais celle-ci ne dura que jusqu’à deux heures du matin : c’était toujours ça de gagné sur ma nuit de sommeil, car un autre défit m’attendait le lendemain…

Nous allions passer le dimanche chez « Belle-Maman », que nous appelerons Paulette :

http://www.youtube.com/watch?v=Uy1DsWNOWdc&feature=related

Faut vous dire M’sieurs-Dames que chez ces gens-là, les dimanches, c’était ça :

On admirera au passage la formidable interprétation du chanteur :

Pascal Aubry

http://www.youtube.com/watch?v=-9wMCYYeNjM

L’envie de se tirer loin… TRES loin !!!

Mais ça c’est une autre histoire que je vais vous narrer :

celle du passé douloureux de Marianne…

A suivre…

( 25 janvier, 2011 )

Eighties : du flash-back comme s’il en pleuvait… (2ème partie)

L’ami Georges nous avais quitté le 29 octobre 1981…

Eighties : du flash-back comme s'il en pleuvait... (2ème partie) dans Chronique du temps qui passe...

http://www.youtube.com/watch?v=6uXei215978&feature=fvsr

… Rejoignant son copain de toujours « Grand Jacques », au pays où le temps s’immobilise, celui de nos rêves…

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

http://www.youtube.com/watch?v=hVK-s84SN_s

 dans Saga familiale

Léo, lui, continuait sa route… Avec le temps : pensait-il avec autant de nostalgie que moi, un anonyme dans la foule, à cette journée magique où trois des plus grands poètes se rencontrèrent, jadis ?

http://www.youtube.com/watch?v=DP5TXbDbrNo&feature=related

Dans ce monde en mutation perpétuelle, il ne me restait que la nuit pour seul refuge… Loin des modes auxquelles d’adhéraient de moins en moins, surtout la musique !

J’étais en charge de deux gamins qui en avaient bavé, à cause de l’irresponsabilité, pour ne pas dire la connerie des adultes : spécialement les deux qui les avaient conçus…

Enfin, c’était comme ça et ils n’y étaient pour rien, les pauvres !

Le plus petit jouait au « petit bébé à sa Maman », l’aîné se prenait toutes les claques et les reproches. J’ai dû remettre de l’ordre dans tout ça.

Les samedi matin, c’était les éternelles crises de nerf de « Madame » contre sa progéniture. Un jour, en ayant marre, j’instaurai une « prime au mérite » pour qu’ils rangent cette chambre qu’ils avaient en commun.

Lorsqu’ils me présentaient « la facture », je repensais à la chanson de la non moins talentueuse Marie Laforêt…

http://www.youtube.com/watch?v=o1ueKjKpn_8&feature=fvst

Cadeau ? Nous avions tous cette chose en commun : la vie ne nous en avait pas fait beaucoup…

On dit que l’amour transporte les montagnes ?

Ô mon Dieu : si il avait pu les applatir !!!

Car le terme « couple » n’est pas forcément synonyme de « fusion », au propre comme au figuré, car, passé la case du « tout nouveau tout beau », arrive le fatal moment où chacun dévoile ses goûts, son caractère, et c’est là que ça se complique !

Nous avions au moins cette chanson en commun, c’était déjà ça :

http://www.youtube.com/watch?v=Nbk69sAMeWI&feature=fvst

Mais pour le reste, aë-aïe-aïe !!!

 

A suivre…

( 24 janvier, 2011 )

Eighties : du flash back comme s’il en pleuvait… (1ère Partie)

Le couple idéal des eigthies, à mes yeux c’était eux :

Eighties : du flash back comme s'il en pleuvait... (1ère Partie) dans Chronique du temps qui passe...

Michel berger…

http://www.youtube.com/watch?v=gQFVpPdMFoI&feature=related

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Et la belle France Gall !!!

http://www.youtube.com/watch?v=fOWmw3Qc21c&feature=related

J’avais un physique, fort de mes vingt-cinq ans finissants, qui ressemblait vaguement à celui de Michel Berger, devant mon orgue à double clavier et pédalier que j’avais acquis depuis quelques temps.

Mes cheveux étaient bouclés et mon teint mâte, « pâpâ » ayant eu la bonne idée de naitre dans les DOM-TOM…

Ha ben tiens, justement : parlons de lui !

Alors que je n’en n’avais plus entendu parler depuis 1967, il refit une tentative de rapprochement auprès de moi en 1972…

Georges Chelon a tout écrit dans cette chanson que je possédais déjà en 45 tours :

 dans Saga familiale

http://www.youtube.com/watch?v=FedtZ8vaYaw&feature=fvw

La mascarade dura jusqu’en 1976, puis ce fut une nouvelle rupture suite à un règlement de compte où, pour la première fois, j’avais renvoyé derrière ses limites ce grand orateur qu’était mon père, pour défendre ma Maman qui avait un peu trop tendance à tendre l’autre joue… Désormais, il fallait passer sur mon corps pour l’atteindre !!!

Mais pourquoi pensais-je à tout ça, en cet instant précis ?

A la suite de ce slow chanté par Goldman avec la collègue de mon copain, on s’était raconté nos vies. Ce cher Ali en avait profité pour se tirer avec une des nanas de la boîte avec MA voiture, non sans avoir dit à « Marianne » (on l’appelera comme-ça) :

« Tu peux le ramener ? »

Avec un grand sourire, elle avait dit oui.

Elle avait une Renaud cinq jaune et se gara sur le trottoir, en face de la maison maternelle. Elle hésita et dit :

« Tu ne veux pas prendre un café ? »

Et voilà comment, « M’sieur le commissaire », oui : comment je me suis réveillé le lendemain dans un lit qui n’était pas le mien…

On passera quelques détails qui sont assez personnels pour ne dire que je ne suis sorti de l’appartement (pour ne pas préciser « la chambre » : hé oui, il fallait bien que le corps exhulte, comme le disait si bien Jacques Brel !) de Marianne que deux jours plus tard.

Elle avait quatre ans de plus que moi mais ce n’était pas un obstacle, dans la mesure où les femmes qui me faisaient flasher, jusqu’à présent, en avaient globalement vingt !

En clair, c’était presque une gamine pour moi…

Tiens, en parlant de « gamins » : elle en avait deux qui étaient en colonies de vacances, et… Un ex-mari !!!

Cette information qu’elle me donna « en se rhabillant » aurait fait fuir beaucoup d’hommes… Mais je n’étais pas les hommes : j’étais moi !!!

A cet instant, je me mis à rêver d’une maison : « celle du bonheur », et j’acceptai le défi qui consistait à passer du statut « d’élève » à celui de « parents d’élèves » dans la même année…

http://www.youtube.com/watch?v=0UYGUVnnyAg

Notre relation naissante, était-ce un « coup de foudre » ou la rencontre de «  »deux chocs psychoaffectifs » ?

Je n’ai jamais pu répondre à cette question…

« Je suis comme envouté par toi, je ne sais pas ce qui m’arrive ! »

Ainsi parlait Marianne qui s’était isolée de ses amies avec lesquelles elle faisait une sortie, depuis cette cabine téléphonique où elle avait composé le numéro de ma maison maternelle, où j’essayais de prendre un peu de repos, parceque : depuis quelques jours, ma vie venait de prendre une tournure assez inattendue et, il faut le dire, j’étais complètement dépassé !

Et puis, quand le corps a exhulté, il faut peut-être qu’il se repose, hum ;)  ?!?

[On est pas des sauvages, tout de même !!!]

Je lui répondais cette phrase qui est restée dans mes annales que même le doyen de l’Académie Française m’envie :

« Ha ?… »

Un qui ne se posait pas de question, c’était « mon petit « Ali d’amour » qui ne m’avais toujours pas rendu ma caisse : celle qui ressemblait à celle de Starsky (mais moins colorée).

Je suis allé la récupérer à pied, en ralant après mon copain, mais en lui pardonnant après qu’il m’ait sorti une de ses vannes, comme dans la série des seventies !

http://www.youtube.com/watch?v=HY3T6_ZfrXU

Mais il rigola moins quand il pris conscience que les nightclub et moi : c’était fini !

Les deux gamins, respectivement cinq et presque dix ans, étaient en « manque de père » et m’avaient pris en affection.

(Cela devait durer dix-sept ans…)

Dès lors, je devins un père consciencieux dont l’autorité ne fut jamais contestée, mais…

 

Suite au prochain article !

 

( 23 janvier, 2011 )

Derniers slows… Et si la vie était ailleurs ?!?

Et bien oui : j’avais survécu, accoudé au bar de cette discothèque qui était devenu le lieu incontournable de ma génération !

Des noltalgies se dégageaient déjà dans les textes de certains chanteurs populaires :

Derniers slows... Et si la vie était ailleurs ?!? dans Chronique du temps qui passe...

http://www.youtube.com/watch?v=4f96athpP90&feature=fvst

Pauvre Joe ! Son dernier slow, lui, il l’avait dansé le 20 août 1980, à 41 ans !

Il avait précédé de deux ans un certain Cloclo (11 mars 1978, 39 ans)…

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

http://www.youtube.com/watch?v=8Iy-HwMbkHg

http://www.youtube.com/watch?v=waTF010zFl4

Un nouveau camarade venait d’intégrer la classe de BEP commercial que je venais de redoubler (le système scolaire et moi, c’était, décidément, définitivement le divorce absolu !). Il s’appelait Ali (né outre Méditerranée), était assez imbu de sa personne et toujours en costume. Nous avons sympathisé assez vite, malgré que nous ne partagions pas du tout la même analyse concernant la gent féminine, dont il se servait comme d’autres de kleenex !

Il m’entraina dans cette boîte en automne 1976, et le regardant danser le slow, je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce sketch de Bedos et Daumier de 1972 :

 dans Saga familiale

http://www.youtube.com/watch?v=Q__RO4pKJZk&playnext=1&list=PL74CC7A5011EB1508&index=48

Même si je me marrais à l’intérieur, au fond de moi, j’étais choqué par ces comportements « machos ». Le whisky-coca avait un goût de carton-pâte et la cigarette me donnait mal à la tête, mais quand on a dix-huit ans : il ne faut surtout pas dire qu’on est resté romantique et fleur-bleue, non ! Il faut jouer à l’homme !!!

Sinon, on était catalogué…

Rire J’ai peut-être poussé un peu loin la démo, non ?!?

Enfin, quoiqu’il en soit, je rêvais de vivre quelquechose de moins superficiel, comme le décrit si bien « Monsieur » Aznavour (avec une femme, restons classiques !)…

http://www.youtube.com/watch?v=Pg8hMPtKQ2I

Mais je croyais devoir donner le change à tous ces machos demeurés en me déguisant en une sorte de Mister Hyde, la nuit…

Je n’allais que très peu sur la piste de danse éclairées par des lumières psychédéliques tournoyantes, trouvant les gesticulations environantes assez ridicules. Cela me renvoyait à mes soeurs et leurs disques des Beatles (qui étaient séparés depuis un moment, ce qui fut le drame de leur vie !).

Il fallait passer par un certain nombre de rituels pour entrer dans la bulle de ces étranges créatures qu’étaient ces femmes, qui ne ressemblaient pas à celles qui m’avaient éduquées dans la décénie précédente…

Des paramètres avaient changé, et ce n’est pas Gainsbar qui pouvait dire le contraire !

http://www.youtube.com/watch?v=ikBZjqeVgTc&feature=related

Une fois de plus, je me réfugiais dans ma vie intérieure, et jouais le bon copain des victimes consentantes de ces connards de machos !

Je ne faisais même plus l’effort d’aller sur la piste, déjà blasé à  dix-huit ans…

Je tenais la veste d’Ali qui dansait comme un Dieu et s’affichait comme un ténor du paddock !

Si les minettes de mon âge m’intéressaient de moins en moins, il n’en était pas de même des femmes de quarante ans, avec lesquelles je discutais avec délice.

La plupart avait échoué dans ce « lieu de perdition » suite à une séparation ou un divorce, et je me sentais proche de cette détresse qu’on devinait en elles, qui devaient assurer l’éducation des enfants et leur quotidien. Elles venaient pour se changer les idées : on ne les appelaient pas encore les femmes « couguar »…

L’une d’elle planta son « couteau » dans mon coeur déjà blessé, mais je me sentais bien… Elle se sentait bien… J’ai vécu ces instants où l’on voudrait que le temps s’arrête :

http://www.youtube.com/watch?v=I2y0v4JIuuc

Il m’a fallu du temps pour me remettre de sa décision de ne plus jamais me revoir, à cause de l’âge, des autres et de tout ce genre de conneries inventées par les « gens biens » et conventionnels .

[Tu comprends maintenant, Cilou, pourquoi je n'ai pas voulu produire le schéma inverse, il n'y a pas si longtemps...]

Alors, j’ai erré de boîtes en boîtes, de détresses en détresses, de whisky en whisky, tout en me bousillant mes poumons avec ces putains de cigarettes, qui donnait cette fausse assurance dans ce monde de faussaire.

J’avais une chance dans mon malheur affectif : à la maison, j’avais une Maman qui savait essuyer mes larmes : si ce n’était dans le geste, c’était dans l’esprit !

1976 avait marqué le décès de ma seconde soeur (j’en parlerai une autre fois)…

Il a bien fallu s’endurcir, et je mis une carapace autour de mon coeur, je mis un peu plus de coca dans le whisky et laissais au fond de ma poche ce paquet de « Lucky Strike » que je grillais pour ressembler à Mike Hammer, le détective privé.

Je me mis, comme notre Johnny national à regretter le bon temps du Rock and Roll, apanage des sixties, mon Paradis d’enfant…

http://www.youtube.com/watch?v=a2DMlY8f1IE

Puis un jour, Ali, mon copain, me tapa sur l’épaule et me dit:

« Je crois que tu as une « ouverture » avec ma collègue ! J’ai essayé de la brancher mais elle ne me parle que de toi… C’est bientôt les slows, alors : magne-toi !! »

Moi :

« Toujours aussi poète, toi !!! »

Lorsque je vins l’inviter, elle était déjà debout et son regard bleu me transperça…

Ses yeux :

« Etaient-ils bleus, étaient-ils verts ?

En tous cas, ils étaient grands ouverts ! »

(d’après Sacha Guitry)

Une histoire venait de naître, et cela devait sonner le glas de ma période « Night-Club » (1976-1983).

Nous avons dansé pour la première fois sur cette chanson :

http://www.youtube.com/watch?v=FMExFBDfQ74

Oui, la vie était ailleurs, mais ne croyez-pas qu’elle en fut plus simple…

Suite la prochaine fois !!!

( 21 janvier, 2011 )

Avant d’arriver au disco : il y eut quelques « contractions douloureuses »…

Avant d'arriver au disco : il y eut quelques

Il est certain que, quand vous avez été bercé, entre deux 33 tours classiques, par Piaf, Brassens, Brel, Béart, Barbara, Férré, Ferrat, Marie Laforêt, pour ne parler que de ceux qui me viennent à l’esprit juste maintenant : le rock and roll était une autre planète…

Ha, bien sûr, il y avait « Le King », et ce film sorti l’année de ma naissance…

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

http://www.youtube.com/watch?v=zRu3tw9fYxE&feature=more_related

J’en étais resté là et je regardais, dubitatif, mes deux grandes soeurs faire ces gestes désordonnés qu’elles intitulaient « danse », en écoutant un nouveau 45 tours, qui est considéré aujourd’hui comme la première forme de « hard rock » : »Revolution » (The Beatle) !!!

http://www.youtube.com/watch?v=KrkwgTBrW78

 dans Saga familiale

« ZZ Top », bien après son « First album » de 1971 a su traverser les époques et ne pas trop casser mes oreilles :

http://www.youtube.com/watch?v=0_EFdod4YDo&feature=list_related&playnext=1&list=MLGxdCwVVULXf6bvlVy2ITE2U_ciry_0O7

Ce n’est pas pour rien que ce groupe fut choisi (en 1985) pour illustrer le film « retour vers le futur », (où un hommage est rendu par Michael J. Fox à Chuck Berry pour terminer dans un délire à la  »Jimy Hendrix ») !

http://www.youtube.com/watch?v=8VkiWPp7ZyE

Puis les Punks firent doucement leur apparition, cassant la gueule aux hippies « fleur bleue » et pacifistes !

On ne les appela plus « hippies » d’ailleurs, mais « baba cool »…

Dans la bouche des punks, c’était très péjoratif !

On aura deviné que je ne les aime pas beaucoup, on saura pourquoi une autre fois…

Les seventies pour moi, c’était mal barré, et je m’enfermais de plus en plus dans le cocon familial que venaient de quitter ma frangine la plus âgée, me laissant sa chambre où je me construisais un univers « aseptisé » de compte de fées, illustré par de la musique « en boîte »… Ce qui n’était pas bon pour l’ado sans père que j’étais, mais on ne fais pas toujours ce qu’on veut, n’est-il pas ?!?

Pour seule ouverture sur le monde extérieur (à part le Lycée, évidemment), j’avais un transistor à piles grâce auquel je pus écouter ce que l’on devait appeler plus tard, pour la musique populaire, le « hit-parade », et en plus, j’avais les informations : le bonheur rangé dans une petite boîte, en somme !

Je reviendrai dans un autre article sur les variétés et « mon vécu désenchanté » des années 70-75…

Le Lycée ne me laissa pas ce que l’on peut appeler « des souvenirs impérissables », car, à l’inverse de mes soeurs, les résultats n’étaient pas au rendez-vous…

J’en avais conclu que j’étais le débile de la famille.

C’est à cet instant que je pris conscience de ce qu’étaient « les grands moments de solitudes » au service du manque de confiance en soi, jusqu’au jour où un prof de science me déclara :

« Quand on a des notes maximum en musique et dessin, qu’on soulève ou lance le poids aussi loin en gymnastique (ce qui effectivement était le cas !), on ne peut pas être qualifié de « débile »… Tout au plus :  »d’élève à problèmes ». Et je te jure que je vais essayer de les résoudre !!! »

Où qu’il soit aujourd’hui : béni soit ce prof !!!…

Mon idole Barry White…

Entre deux « coups de blues », une musique vint à mes oreilles : c’était moderne, joué par un véritable orchestre (sans synthé !), et le chanteur, un mastodonte de 1,90 mètres qui pesait plus de 120 Kilos (!!!), avait laissé sa voix de velours qui faisait craquer toutes les minettes pour laisser ses musiciens s’exprimer :

c’était en 1973, un grand moment de musique de variété dont il lui donnait ses lettres de noblesse !!!

(considéré comme le « prototype » du disco)

http://www.youtube.com/watch?v=hBgKBJVm1p0&feature=fvw

Dès lors, plus rien ne fut pareil et le disco s’imposa dans le monde entier au sein des « dancings » que l’on rebaptisa chez nous : « discothèques » où la fièvre se développa le samedi soir, entre les « pattes d’eph » et le « brushing », sans compter les tonnes de laque…

http://www.youtube.com/watch?v=I_izvAbhExY&ob=av3nm

Les sixties avaient été pour moi un paradis, les seventies plutôt un enfer : allais-je survivre ?…

On le saura dans un autre article !

http://www.youtube.com/watch?v=Tth-8wA3PdY

 

( 20 janvier, 2011 )

Et oui : sans remonter au paléolithique, y’a eu des choses avant le « disco » (dont je parlerai la prochaine fois si vous êtes sages !)…

Et oui : sans remonter au paléolithique, y'a eu des choses avant le

1969 fut-elle la dernière année des sixties où le tremplin des seventies ?!?

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

Cette année était « érotique » pour Gainsbourg qui façonnait doucement mais sûrement « Gainsbar », comme pour conjurer les démons avec lesquels il dû composer tout le restant de sa vie, ne montrant que le côté provocateur, alors qu’il n’était que « sensibilité » et « poésie », n’en déplaise aux pisse-vinaigre de cette époque…

http://www.dailymotion.com/video/x4jai7_69-annee-erotique_music

Joan Baez et Bob Dylan lors de la[Marche vers Washington pour le travail et la liberté en 1963 (photographie)

La tendance hippie « peace and love » tirait à sa fin, hélas pour des artistes tels Joan Baez et Bob Dilan, dont mes grandes soeurs me rebattaient mes oreilles de « petit dernier à sa Maman » sur le pic-up !

Bibi écoutait JSB alors qu’il n’avait que six ans : Maman croyait halluciner…

*Joan :

http://www.youtube.com/watch?v=Gc6KIykei74&feature=related

*Bob :

http://www.youtube.com/watch?v=Go2jbER0wk0&feature=related

Ce mouvement contestataire était pourtant bien sympathique, comme le décrira Milos Forman dix ans plus tard :

http://www.youtube.com/watch?v=k820TcYkrNo&feature=fvsr

Et puis… Il y eu Wood Stock, qui marque toute une génération, mais à quel pris ?

Finalement : le bon Joe fut un des rares survivants :

http://www.youtube.com/watch?v=vxPn-9xPDfg&feature=related

Parceque, je ne voudrais pas dire, mais :

1942-1970 : overdose !

http://www.youtube.com/watch?v=hxd8tfPEDg0

Janis Joplin.

1943-1970 : overdose !

http://www.youtube.com/watch?v=mzNEgcqWDG4&feature=related

Jim morrison.

1943-1971 : divinez-quoi ?!?

http://www.youtube.com/watch?v=flOvM4Z355A&feature=related 

A ce niveau, ce n’est même plus un témognage mais une oraison funèbre, comme le chante si bien Jane :

http://www.youtube.com/watch?v=VL0sG10w7_g

Ils sont partis bien trop tôt, et nos larmes n’y pourront rien changer…

 

Pas vrai, Serge ?!?

http://www.youtube.com/watch?v=trLGhbFDIAk&feature=related

 

 

 

 

( 19 janvier, 2011 )

Et les synthé(s) prirent le dessus : c’étaient les seventies…

Et les synthé(s) prirent le dessus : c'étaient les seventies... dans Chronique du temps qui passe... 

Emerson lake & Palmer :

http://www.youtube.com/watch?v=iFCniNYZoFg&feature=related

Etrange époque où celle des années 70 débutantes enfermaient les sons classiques et acoustiques dans des composants électroniques qui se feront de plus en plus minuscules, pour un résultat fantasmagorique…

http://www.youtube.com/watch?v=ueGcV255NfM&feature=related

Au début de la décennie, certains se contentaient du « minimum syndical », même l’adolescent que j’étais en ce début de décennie…

Pop corn :

http://www.youtube.com/watch?v=YK3ZP6frAMc

 dans Et mes souvenirs deviennent ce que les anciens en font.

 

Dans la France de 1977, même les synthé(s) se demandaient où étaient les femmes, dans cet arrangement où les instruments acoustiques étaient de moins en moins présents : la faute à Jean-Michel…

http://www.youtube.com/watch?v=i96JJxep5Po

Etaient-elles parties en Amérique, celle de mes 21 ans ?

[Le support est un vynyl, d'où un certain bruit de fond (craquements), mais c'était le son de ma génération avant l'avènement du "CD"]

http://www.youtube.com/watch?v=-ZbyhOYIPUk&feature=related

 

Et oui, un phénomène qui s’appelait le « disco » [La musique disco est le résultat d’un mélange de funk, de soul et de pop, enrichi par de nouveaux instruments, les synthétiseurs et parfois une orchestration comprenant des cordes et des cuivres.], et qu’on croyait (à tort)  »feu de paille », s’était inséré entre la « pop music » et l’apparition de cette technique musicale qui venait de naître, mettant Ô combien de musiciens traditionnels au « chômage »… Ce mot horrible  deviendra l’appanage des décénies suivantes !!!

 

http://www.youtube.com/watch?v=Sj7A8SX7ccI

Mais Jean-Michel « JARRE » (vous l’aviez reconnu ?) , qu’on appelait « Maître » à 21 ans, tellement il était bardé de diplômes, arrangeait les chansons de variété de cette époque, quand il n’en composait pas les paroles et les textes.

Quel paradoxe que ce jeune homme, compositeur électronique de son état, qui remplissait nos poumons d’oxygène, par des moyens synthétiques !!!

La première fois que je suis allé à la Baule, en 1977, j’avais un autoradio à cassettes stéréo (ne riez-pas : vos mp3 sont déjà obsolètes, car le temps va plus vite que vous ne le pensez mes petits chéris…), et vous ne pouvez imaginer la magie en découvrant l’Océan Atlantique sur une des plus belles plages d’Europe, conjuguée à cette musique féérique, presque surnaturelle…

http://www.youtube.com/watch?v=5DDEl7JnWvo&feature=related

Mais l’acoustique ne devait pas dire son dernier mot, attendant la décénie 90… ;)

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