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PLUS FOLLE LA MESSE (fin) !!! épisode 23 (52)
Laisse-le Sarah : ce n’est pas un pilleur de tronc mais un contrôleur fiscal…
Archive pour le 20 septembre, 2009
Au fait : t’aurais pas vu Luc ?
Nous devons discuter « théologie » autour du thème « Dieu n’est qu’amour »…
En attendant : envoyons le sujet ma belle (pour l’ultime fois) !
La messe de Jiji Cinqsept du 20 Septembre 2009
PLUS FOLLE LA MESSE (épilogue).
Acte 1
Le C.H.U.D. (Centre Hospitalier Universitaire de Déconnoland) fut envahi par une lumière équivalente à celle du soleil, depuis la salle des autopsies.
Martine :
“Jésus : arrête de faire le con ! C’est vrai quoi, tu vas finir par nous faire remarquer…”
Le médecin légiste, visage décomposé, sortit précipitamment en criant :
“Les ca-ca… Les ca-ca !!!”
Le Dr Hachain-Hénin :
“Je ne savais pas que tu étais devenu proctologue : une nouvelle promotion ?!?”
Le Légiste :
“Mais non : les cadavres !!!”
Hachain-Hénin :
“Et alors ?!?”
Le légiste :
“Y-y-y…”
Hachain Hénin :
“Les cadavres, ça te fait marrer, toi !!!
T’as des goûts simples, tu t’amuses d’un rien…”
Le légiste :
“Mais non : y… Ils sont tous ressuscités, tonnerre de Dieu !!!”
(« Ouf !!! Juste le temps de leur donner ma démission et je m’installe dans le Larzac pour élever des moutons… »)
C’est ainsi que Fleur, l’infirmière, fut sauvée et se trouva libérée, faute de victimes…
Pendant ce temps, le révérend Jiji Cinqsept se réveillait et décida de jeter sa soutane pour vivre une nouvelle vie avec Martine, laissant la chapelle de Tripote-Moi-Les Joyeuses à son successeur, sans le moindre regret…
http://www.youtube.com/watch?v=OdGC4K1ge50&feature=related
Acte 2
Ramouch, Manu et Goliath avaient retrouvé les trois ritals qui avaient piqué le Van de ce dernier : autant dire qu’ils passaient un sale quart d’heure !!!
Ramouch, avec un sourire sadique :
“On se les fait à l’ancienne : à l’arme blanche ?…”
Manu :
“Ha non : beaucoup trop salissant !!!
La dynamite, peut-être ? Ca nous rappellerait le 14 juillet : un petit bouquet final de derrière les fagots !!!
Goliath :
“Vous déconnez ferme, les mecs : tout ça demande une équipe entrainée au bruit et demande un minimum de matériel… Non : je serais pour les foutre à poil et les barbouiller de confiture !!! Et puis, on laisserait mijoter quelques jours, non loin d’un apiculteur…”
Manu et Ramouch :
“Tu crois qu’on a que ça à foutre ?!?
C’est bien une de tes idées, pfff !!!”
A ce moment, Théo (qui n’était autre que Dieu venu incognito à Déconnoland) fit son apparition et s’adressa en latin aux trois prisonniers…
Ceux-ci se prosternèrent devant lui, à la grande surprise des trois autres.
Ramounch, Manu et Goliath :
“Que leur as-tu dit ?!?”
Théo :
“Vous ne pourriez comprendre… Mes enfants : je dois partir avec eux au Saint Siège.”
Goliath :
“Saint siège ?… En attendant, nous : on l’a dans le prose !!!”
Ramouch et Manu :
“Saint Siège ? Tu veux dire… Là-bas, à Rome ?!?”
Théo :
“Je dois les emmener à la source.
J’ai un recadrage à faire concernant une hiérarchie qui s’est écartée de ma vérité et de l’essentiel…
Goliath :
“Je ne sais pas, vous, les gars… Mais moi : je pige que dalle !!!”
Ramouch et Manu :
“Concernant nos points de vue, comparés au tien, y’aurait comme du cousinage…”
Goliath :
“Hein ?!?”
Ramouch et Manu, dans un soupir :
“Laisse tomber…”
Les trois truands en costard suivaient Théo. Les quatre disparurent dans un nuage de fumée, à la stupéfaction des trois autres…
Ramouch :
“Délire !!! On va boire un coup, les mecs ?…”
Les deux autres, la bouche grande ouverte :
“Faut au moins ça…”
http://www.youtube.com/watch?v=qAGYhAYcgxU&feature=related
Acte 3
Le très Saint Père “Grégoire vingt-douze” fut très surpris de voir débarquer en pleine nuit quatre hommes dans sa chambre par le plafond qu’ils venaient de pulvériser…
Théo :
“Toc-toc, c’est nous !!! [Il faudra que je travaille mes attérissages, moi…]”
Grégoire vingt-douze :
“Sapotâcheu !!! Terroristes ?!? Artung… Biziklet !!!”
Théo :
“Plait-il ?…”
Grégoire vingt-douze :
“Harrrh… Exzusez-moi, des soufénirs de cheunesseu !!!
Théo :
“Mon pauvre vieux : tu as vraiment un accent à décorner les boeufs !”
Le bon Grégoire :
“Mais gui êteu fous ?!?”
Théo :
“Ha : parcequ’il faut que je sous-titre ?!?
Je suis Dieu, Pauvre tache, ton maître !!!”
Le pauvre Pape appela les gardes suisses qui reconduirent Dieu hors des limites du Saint Siège, avec les hommes de main, tueurs à gage engagés par un cardinal un peu trop zèlé, qui voulait mettre un terme à la carrière du curé de Déconnoland, pas assez rigoriste à son goût…
Pas assez aux ordres !!!
Les trois ritals :
“Pourquoi avez-vous laissé faire, Seigneur ?!?”
Théo :
“Parceque “ce qui est écrit” va bientôt se réaliser… suivez-moi : vous êtes sauvés, car grande est votre foi… Je vous absous de tous vos péchés”
L’un des trois :
“En attendant, quel con ce Grégoire !!!”
Théo :
« Ha, tu as remarqué, mon fils ?!? »
http://www.dailymotion.com/video/xd396_brassens-quand-on-est-con
Acte 4 (et dernier)
Et pendant ce temps-là, qu’est-ce qu’il faisait, notre bon Francky, administrateur “temporaire” du paradis ?…
Franck 77 :
“Oui, ben Franck : y’s'fait chier !!! “
Gabriel :
“T’as pas toujours dit ça…”
Franck 77 :
“J’aurai toute l’éternité pour fréquenter tous nos chers disparus… Mon village, ma famille, mes potes, mon métier, mon blog me manquent !!!
Et puis, tout est trop parfait, ici… Et tellement formaté !”
Gabriel :
“Avoue quand même qu’on a vécu de sacrées aventures, non ? souviens-toi de cette sourate que tu as rectifiée… Du voyage qui t’a propulsé à l’origine des cultures et ta rencontre avec Zeus et Bacchus, ce dernier ayant rectifié le nez du Sphinx avec son char infernal ! Et ce voyage à Florence à l’époque de Savonarole !!! C’est pas tout le monde qui peut se permettre d’inscrire ça dans ses souvenirs, même parmis nos Saints…”
Franck 77 :
“Je sais, mais je suis gourmand : je demande encore une autre part d’imprévu !!!”
Gabriel se retourne vers l’écran de contrôle pointé vers la planète :
“Nom de lui !!! Tu demandais une autre part d’imprévu ?… Tu viens d’être exhaussé :
ces connards d’humains viennent de faire sauter la Terre avec des armes de destruction massive !!!”
Franck 77, reprenant une posture de gestionnaire :
(Chaque défunt sera prié de se faire connaître : une pointeuse a été installée à la porte du paradis…)
“Putain de moine : il va falloir renforcer les effectifs dans le bureau des admissions, sinon Pierrot va me faire un caca nerveux (il n’est déjà pas à prendre avec des pincettes, en ce moment !) !!! Il va nous en arriver des brouettées…”
A cet instant Dieu fit son apparition et fit une accolade à Franck 77.
Dieu :
“Merci pour ton coup de main…”
Franck 77 :
“Par contre, je ne te félicite pas pour ce qui s’est passé en bas !!!”
Dieu :
“Ho dit : tu n’as qu’à t’en prendre qu’aux humains !!!
Je n’y suis pour rien… De toute façon, tu as désormais l’éternité pour les engueuler un à un !!!”
Puis il se retrourne vers Gabriel :
“Gaby : tu ne sais pas où j’ai rangé le manuel intitulé : ”construire une planète en moins de huits jours ?…”
Ainsi se termine la messe de Jiji qui a été très heureux de partager le blog de son ami Franck 77.
Allez en paix et en pêts !!!
http://www.youtube.com/watch?v=o9nnGoLPlag&feature=related
—————————-
PLUS FOLLE LA MESSE !!! épisode 22 (51)
Faudrait p’têt que j’arrête le p’tit blanc du matin : j’en vois deux comme toi, mon adorable Sarah !…
Archive pour le 13 septembre, 2009
http://www.youtube.com/watch?v=ECkQI6gWDyk&feature=related
A force de nous demander de prêcher l’amour : on se prend au jeu…
Envoie-donc le sujet, Ô ma muse !!!
LA MESSE DE JIJI CINQSEPT DU 13 SEPTEMBRE 2009
PLUS FOLLE LA MESSE !!!
Episode n° 21 : “La médecine : cette discipline où il faut beaucoup de personnes alitées…“
Bonjour à tous nos visiteurs, depuis ce doux village de Tripote-Moi-Les-Joyeuses en terre Sainte de Déconnoland, cet univers régi par le “Très Saint Père Franck le 77ème”, maître incontesté de ces lieux !!!
Retrouvons nos personnages…
L’ambulance, du moins : celle qui était encore en état de fonctionner, fut accueillie par quelques sobriquets des infirmières qui formaient le piquet de grève.
Paulette :
“On ne vous attendait plus, les gars ! Le patron se demandait si vous étiez partis cueillir des marguerites… Hi-hi !!!”
Paulo :
“Alors toi, la reine de paupiettes : poupouille !!! Hein ?…”
Thérèse :
“Faut dire qu’avec des clients comme vous, l’humanité est sauvée… Hum-hum !!!”
L’ambulancier Léon :
“Ma bonne Thérèse : toi qui ris quand on la… Heu… Quand on l’embrasse, fais-moi plaisir : va te faire mettre !!!”
Martine :
“Je crois que la chose est déjà faite, si, de rajouter ce détail existentiel : je peux me permettre…”
L’ensemble des infirmières forment une haie d’honneur avec cette ironie qui agace…
“Paulo : le Professeur Nazbrock t’attend dans son bureau : tu ferais bien de te manier car il n’a pas l’air baisant…”
C’était le Docteur Hachain-Hénin, le responsable des urgences…
Paulo :
“Ho ! La galère…”
Dr Hachain-Hénin, s’adressant à une infirmière réquisitionnée :
“Si c’était un effet de votre bonté : pouvez-vous prendre les constantes (de Saint Aigant ? Très drôle !!!) de notre nouvel entrant ?… Z’êtes bien urbaine !”
Celle-ci s’exécuta et en resta pantoise…
Dr Hachain-Hénin, quelques minutes plus tard, découvrant les radios de Jiji Cinqsept :
“Mon petit Jef, dis-le tout de suite : tu te fous de ma gueule ?…”
Jef :
“Je ne sais pas ce qui s’est passé pendant le transport, mais je te jure qu’on en a chié des ronds de chapeau pour le ranimer !!!”
Léon et hubert :
“On confirme !!!”
Dr Hachain-Hénin, prenant son téléphone :
“En tout cas : ce patient ne relève pas des urgences…”
Dans le bureau du Professeur Nazbrock, Paulo exposait sa version des faits…
Pr Nazbrock :
“Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mériter une telle équipe de bras cassés ?!?
Et puis… J’y crois pas :
le téléphone sonne et ma secrétaire ne répond pas…
D’ailleurs : où est-elle passée encore, celle-là ?!?”
Il décroche :
“(Faut tout faire soi-même, c’est invraissemblable !!!) Oui ?!?
… Je ne sais pas, moi : démerdez-vous mon bon Hachain-Hénin !!!
Trouvez-lui une place dans n’importe quel service où un lit s’est libéré, sauf en gynécologie ou en pédiatrie, parceque là, ça craindrait un peu… (puis il raccroche)”
Dr Hachain-Hénin à Ernestine Ladéripette, surveillante générale qui venait de faire son entrée :
“Comment allez-vous, ma chère Ernestine ?!? (Avec un air de faux-cul)”
Ernestine Ladéripette :
“(Grimaçant) Vous avez encore quelquechose à me demander ?…”
Dr Hachain-Hénin, gêné :
“Je ne vois pas ce qui vous fait dire ça, chère amie…”
Ernestine Ladéripette :
“Ho ! On se connaît depuis tellement de temps : on peut “se la montrer”…”
Dr Hachain-Hénin :
“Enfin, Ernestine, voyons !!!”
Ernestine Ladéripette :
“Excusez-moi, j’ai fait mon école d’infirmière à l’armée… Des expressions me reviennent, parfois…”
Dr Hachain-Hénin :
“Je reconnais en vous la femme de carractère, ce “fer de lance” qui sait refaire à notre corporation :
sa splendeur, sa gloire et son renom !!! Et…”
Ernestine Ladéripette, prenant un chiffon dans chaque main et les tendant au Dr :
“Un pour chaque chaussure, il ne m’en faut pas moins…
Quant à la lance, il ne faudrait pas qu’elle soit trop chaude !!! ”
Les aides soignantes et agents de service étaient bidonnées.
Dr Hachain-Hénin :
“On n’a pas un métier facile, quand j’y pense…”
Ernestine Ladéripette :
“Maintenant que vous avez bien passé la brosse à reluire : qu’attendez-vous de moi ?…”
Dr Hachain-Hénin, suppliant du regard :
“Pouvez-vous me trouver un lit de disponible dans un de nos services ?… Vous me sauveriez la vie !!!”
Ernestine Ladéripette :
“Je peux vous arranger ça,
mais il va falloir y mettre le prix…”
Dr Hachain-Hénin :
“Une invitation au restaurant de “Maître Pineau” : la meilleure table et la meilleure animation de Déconnoland ?!?”
Ernestine Ladéripette :
“Je prends !!! (Le con quand je pense qu’une tablette de chocolat aurait suffi… Hum-hum… C’est toujours ça de pris, comme disait ma grand-mère !!!)”
Elle prend à son tour son tour son téléphone :
“Pas de réponse, c’est génial ! J’ai une secrétaire et elle n’est pas dans son bureau… Je rêve !!! Bon : puisqu’il faut tout faire soi-même : j’ai entendu dire que plusieurs places s’étaient libérées dans notre secteur “gériatrie”… Mesdemoiselles, pouvez-vous vous charger le l’admission du révérend Jiji Cinqsept ?… Merci !”
Dr Hachain-Hénin :
“En gériatrie ?… S’il était possible de ne point occire le curé, ça m’arrangerait, car l’image de marque de notre CHUD (Centre Hospitalier Universitaire de Déconnoland) en a pris un coup, grâce à notre Fleur “empoisonnée”…
(Puis, regardant Jésus qui entre dans l’hôpital)
Hé, ho ! Il va où, le “baba-cool” ?!?”
Jef :
“Laisse-le : quelquechose me dit qu’il y a encore du miracle dans l’air…”
La suite ? Ce sera pour la semaine prochaine…
Allez en Paix et en Pêts !!!
PLUS FOLLE LA MESSE !!! épisode 21 (50)
« Soeur Thérèse Kirikhan-Tonlambrass » a bien voulu remplacer Sarah, que j’ai affectée à des tâches beaucoup plus personnelles au presbytère de la chapelle de Tripote-Moi-Les-Joyeuses…
Archive pour le 6 septembre, 2009
J’ai intérêt à bien me tenir : ça discute sec chez les bigotes et je vous dis pas les tonnes de courrier au « Vas-y-Quand »… Remarque : elles n’ont que ça à foutre !
Quoiqu’il en soit : lançons le sujet…
La messe de Jiji Cinqsept du 6 Septembre 2009
“PLUS FOLLE LA MESSE !!!
“ Episode n° 20 : “Nazbrock et Déripette : quel beau couple…“
Bienvenus Ô vous, qui poussez la porte sans oser entrer !!!
Nous ne mordons pas, savez-vous ? Les débats sont ouverts [”Tous verts ?” C’est drôle ! Merci au Monsieur du troisième rang qui s’est cru obligé de préciser la chose…]. N’hésitez pas à laisser une petite bafouille, aujourd’hui ou un autre jour ! Retrouvons nos personnages dans ce nouvel épisode, en direct de la petite chapelle de Tripote-Moi-Les-Joyeuses…
Paulo, le chauffeur de l’ambulance, composait le numéro du standard du “Centre Hospitalier Universitaire de Déconnoland”, dirigé par Hercule Nazbrock, professeur de son état. Il fut obligé d’éloigner le mobile de son oreille, tellement ce dernier criait…
Paulo :
“Je vous assure, professeur, que pour une fois, je n’y suis pour rien : c’est Jésus qui nous a balancé du 500.000 volts dans les mirettes !!!”
Nazbrock :
“Jésus ?!? Vous avez encore éclusé le tord-boyau de la “Grosse Lulu”, vous !!! J’espère que personne ne fume à côté de vous, sinon, c’est la déflagration assurée…”
Paulo :
“Ha ça : pas une goutte !!! Et vous savez bien que
je suis tricard dans le bar de la “grosse Lulu”…”
Nazbrock :
“Je vous envoie une autre ambulance, et une dépanneuse par la même occasion… Il va être content, mon responsable des services économiques (comme si je n’avais pas assez d’emmerdes, tiens !) !!!”
Quelqu’un frappe à la porte du bureau…
Nazbrock :
“Qu’y-a-t-il encore ?!?”
La surveillante générale, Ernestine Ladéripette fait son entrée :
“Je viens vous annoncer que nos infirmières sont en grève, suite à la mise à pied de l’une d’elles !”
Nazbrock :
“Ha, non de Dieu !!! Il ne manquait plus que ça…”
Ernestine Ladéripette :
“Il fallait s’y attendre…”
Nazbrock :
“M’enfin : je ne pouvais pas conserver “Fleur” (car c’est bien d’elle qu’il s’agit ?) dans sa fonction !!! Elle m’a décimé la moitié d’un service de gériatrie… C’est un petit détail, me direz-vous, mais ne croyez-vous pas que les familles des défunts ont de quoi me le foutre à la gueule, mon serment d’Hypocri… Pardon : d’Hypocrate ?!?”
Ernestine Ladéripette :
“En fait, elle avait préparé les médicaments des plateaux avec une application exemplaire, ce soir-là, et les traitements étaient dans l’ordre…”
Nazbrock :
« Exemplaires et dans l’ordre ?!? Sauf qu’ils étaient tous décalés d’un numéro : les survivants ont beaucoup ri de la blague, particulièrement la chambre 2 qui a pris les laxatifs de la numéro 1… Depuis, elle a une chiasse carabinée
et le couloir est impraticable sans masque à gaz !!!
Sans compter ceux qui roupillent sans discontinuer depuis plus de quinze jours : on appelle ça le « coma », si j’ai bonne mémoire… »
Ernestine Ladéripette :
“Je vous trouve bien sévère… Ce genre d’accident arriverait moins si nous avions du personnel en nombre, au lieu de nous mettre la pression pour obtenir plus de rendement !”
Nazbrock :
“Est-ce de ma faute à moi, s’il y a autant d’arrêts de travail et qu’on ne trouve plus d’infirmières à recruter ?!? Même les interimaires refusent de travailler pour nous…”
Ernestine Ladéripette :
“Et pour cause ! Les filles sont toutes en dépression nerveuse, parce qu’elles n’ont plus de vie de famille : les horaires coupés y étant pour beaucoup… Pour le reste : posez-vous les bonnes questions !”
Nazbrock :
“De toute façon, ce dossier n’est plus le mien : c’est la justice qui prend le relais… A ce propos, Je n’ai jamais eu le temps de la remercier pour la belle nuit de garde à vue que je me suis fadée en tant que principal responsable de cet hôpital (ils ont voulu me faire un toucher rectal, merde alors !!!)…”
Ernestine Ladéripette :
“Car vous croyez que Fleur est à la noce, en ce moment ?!?”
Nazbrock :
“Ne faites pas cette tête-là, j’ai contacté le meilleur avocat de Déconnoland : Maître Mollard…”
Ernestine Ladéripette :
“Maître Mollard…
Le “pitbull” du barreau ?!?”
Nazbrock :
“En personne ! Il m’a été chaudement recommandé par
la marquise “Vercro du Cale-Tronc”, ex sociétaire des grands chants et coeurs de la chorale de “Tripote-Moi-Les-Joyeuses”, qui en est à son cinquième veuvage…”
Ernestine Ladéripette :
“Ha oui, la marquise… Elle n’a pas eu de chance, dans sa vie affective : perdre cinq maris dans des accidents tous plus dramatiques les uns que les autres !”
Nazbrock :
“Ça, faut avouer : elle nous a apporté quelques clients…
Nos services étaient même sur les rôtules ! »
Il se tourne vers la fenêtre :
“Miracle, je n’y croyais plus !!! N’est-ce pas l’ambulance qui transporte le révérant
et mon équipe soignante qui arrive enfin ?!?”
La suite sera pour la semaine prochaine…
Allez en Paix et en Pêts !!!
PLUS FOLLE LA MESSE !!! épisode 20 (49)
Dites-moi, ma brave : vous n’auriez pas vu mon archiviste, des fois ?!?
Par-là ? Merci bien !…
Ha, te voilà ! Panne de réveil, ma belle Sarah ?
C’est pas grave : on envoie le sujet…
Archive pour août, 2009
J’ai eu une de ces peurs : j’ai cru qu’ils m’avaient affecté « Soeur Marie Cruchotte » comme secrétaire !!!
LA MESSE DE JIJI CINQSEPT DU 30 AOÛT 2009
Ici Jiji cinqsept : ne faites pas attention aux phénomènes bizarres qui m’entourent…
C’est comme ça depuis mon « voyage ».
Ha ! Quel plaisir de vous retrouver, en direct de la petite chapelle de Tripote-Moi-Les-Joyeuses en Déconnoland !!! Tout le monde il est beau, tout le monde il est bronzé : les vacances étaient bonnes ?
On retrouve nos personnages…
PLUS FOLLE LA MESSE !!!
Episode n° 19 : “Apposer ou conduire, il faut choisir…“
Une lumière aussi surnaturelle qu’aveuglante envahit soudain l’intérieur de l’ambulance, qui conduisait ce qu’il restait du curé de Tripote-Moi-Les-Joyeuses, accompagné de Martine, Jésus et l’équipe soignante.
Le chauffeur :
“Quel est le con qui a mis ses pleins phares en plein jour ?!? Je ne vois plus rien !!!”
Léon, l’un des deux ambulanciers, sur le siège du passager :
“Quel est le malade qui possède un truc pareil ?…”
Hubert, le deuxième, se cachant les yeux :
“C’est du triphasé ?…”
Martine, interloquée :
“C’est Zézé… C’est “ju-ju”…
C’est Jésus !!!”
Le chauffeur, réussissant à stopper l’ambulance dans un champ :
“Ho, pute borgne !!! Le platane nous est passé au raz de la tronche, dis-donc… (il aurait été content, le patron !)”
Léon :
“Pfff ! Il était moins une…”
Hubert :
“Ha non : il était moins vingt à ma toquante !”
Léon, soupirant :
“Quel abruti !!!”
Le chauffeur, à Martine :
“Au fait : il a fait quoi Jésus ?…”
L’urgentiste et Martine :
“Il a appo-ppo, il a a-zé-zé !…”
Léon et Hubert :
“Oui, bon : il a apposé !!!”
Martine :
“C’est ça : il a apposé ses mains sur Jiji !!!”
L’urgentiste Jef :
“Et celui-ci n’a plus aucune fracture ni hématome !!!”
Puis il se retourne vers Jésus :
“Vous n’avez jamais songé à faire médecine, vous ?…”
Léon :
“Avant de recruter, Jef, tu ferais bien de lui prendre ses constantes, parque j’ai bien l’impression qu’il nous fait un malaise, ton candidat…”
Martine :
“Ne vous inquiétez-pas : ça lui arrive souvent… Il est dans sa phase de méditation.
Allez, Jéjé : on se réveille !!!”
Jésus, sursautant :
“Hum ?!? Excusez-moi : Je viens de retrouver la mémoire, et c’est assez traumatisant…”
Paulo, le chauffeur :
“Et moi, j’ai perdu l’ambulance : les suspensions sont complètement niquées, quant au pot d’échappement, il est bon pour le Père Lachaise, comme mon CDI, du reste…”
Pendant ce temps…
“Manu, arrête de faire ta mauvaise tête
et donne-moi ton flingue !!!”
Samson s’adressait à Manu qui tenait en joue un chef de gang qui faisait presque deux fois sa taille, mais avait, en la circonstance les “pouet-pouet”…
Le reste de la bande du Géant tenaient à son tour Manu en joue, à l’aide de flingues ou fusils à pompe.
Manu :
“Crevé pour crevé, je ne partirai pas tout seul : pas vrai “Goliath” ?!?”
Théo :
“Car ce grand dadais s’appelle Goliath ?…”
Samson :
“Tu veux dire ce monstre !!! C’est le plus sanguinaire de tous les chefs de gang de la “cité des boyaux putrides”…
Ce mec-là a dû être placé très jeune, car il voulait tuer Père et Mère pour aller au bal des orphelins ! Même les pitbulls préfèrent se suicider plutôt que de croiser sa route…
Si tu veux entamer une discussion avec lui : prépare ta gousse d’ail, le piquet en bois sans oublier le maillet, l’eau bénite et le crucifix !!!
Manu, visant les glaouies de Goliath :
“Avant que je te fasse une vasectomie avec mon “spécial”, tu vas me dire pourquoi tu voulais me liquider !!!
Théo :
“Allons-allons, mes petits : calmons-nous et discutons !
Ne cédons pas à la violence”
Les zonards, se retournant vers Théo :
“Hein ?!?”
Samson :
“Il voulait dire : on voudrait faire un “deal”, mecs !”
Les zonards :
“Ha !…”
Ramounch et tous les copains de Manu firent leur apparition, armes aux poings, tenant à leur tour en joue la bande adverse…
Samson :
“On n’attendait plus que vous pour organiser une petite sauterie, les gars !”
Théo :
“Jiji n’est plus en danger et Goliath n’a rien à voir avec cette tentative d’hommicide !
Tu peux donc cesser de le menacer…”
Goliath :
“C’est ce que je n’arrête pas de lui dire, à ce nase !!!
Hé-là ! Vise un peu plus haut, s’il te plaît…”
Manu :
“Le van qui nous a foncé dessus, c’était le tien, alors : explique !”
Goliath :
“Cette nuit, j’avais prêté mon van à trois de mes gars, chargés de faire une petite course pour moi…
Des types qui parlaient moitié en rital et très propres sur eux avec de beaux costards, leur sont tombés dessus !
Ces enfoirés m’avaient chourré mon van : j’en revenais pas !!!”
Manu, baissant son arme :
“Alors, ça change tout !
Mais : qui sont ces emmanchés, bon Dieu ?!?”
Goliath, s’essuyant le front :
“Pffff… (l’a eu chaud, popol !)
Je ne sais pas, mais je les recherche pour leur donner une petite leçon de savoir-vivre, et surtout récupérer mon van !!!
Je propose qu’on s’associe sur ce coup là et après, on réglera notre dette d’honneur…”
Manu (tapant dans la main de Goliath) :
“Ça marche ! (m’a moitié pété la pogne, ce grand con !)”
Samson observait Théo qui avait l’air perplexe.
Théo :
“Accent italien ?…
Et si ne n’était pas Manu mais Jiji Cinqsept, en sa qualité de révérend, qu’on aurait effectivement voulu éliminer ?!?”
La suite, ce sera pour dimanche prochain…
Allez en Paix et en Pêts !!!
PLUS FOLLE LA MESSE !!! épisode 19 (48)

Ha non !!!
Alors là : oui !!!
Archive pour le 12 juillet, 2009
Allez, ma petite Sarah, chacun ayant retrouvé sa place, envoie donc le sujet…
La messe de Jiji Cinq Sept du 12 Juillet 2009
Moteuuuuuuuuuuuuur !!!
Ici le curé Trécy, heureux de vous annoncer que vous retrouverez votre révérend de tutelle : Jiji Cinqsept, dès la semaine prochaine !
Bonne fête à tous les Olivier !!!
Il semblerait qu’un certain
“Saint Olivier d’Ancôme”, celui du calendar, ait marqué son époque, mais tout ce qu’on sait de lui, c’est qu’il a vécu de sa naissance, jusqu’à… Heu ! Jusqu’à ce qu’il calanche, en fait… En 1050 !
Retrouvons nos personnages…
PLUS FOLLE LA MESSE !!!
Episode n° 18 : “Jiji Cinqsept est de retour : alléluia !!!“
“On l’a récupéré, les gars !!!”
C’était l’un des urgentistes qui venait de ranimer notre pauvre Jiji Cinqsept.
Pineau :
“Pour l’équipe soignante : hip-hip-hip ?!?” La foule :
“hourra !!!” Martine s’était jetée dans les bras de l’urgentiste, qui avait du rouge à lèvre partout sur le visage.
Lui :
“Je suis touché par votre enthousiasme, mais il faudrait peut-être le modérer : j’ai une femme très jalouse.
En plus, elle pratique le kick boxing (ce qui est assez peu féminin, mais faut vivre avec son temps, comme dit l’autre !)…”
Les autres tendaient la joue espérant le même hommage..
L’un d’eux :
“Par contre, y’a encore des célibataires, dans le lot”.
Dédé la Praline :
“Dites-voir, les “what else” : vous avez fini de draguer la gonzesse de mon pote ?!?”
Quelques bigotes marmonnaient entre-elles, lorgnant Martine ce qui eut le don d’énerver Réquiem. Avec ce romantisme qui le caractérisait, il leur décocha :
“Vos gueules, les imbaisables !!!”
Les Bigotes :
“Hooooooooooo !!!” .
Le Boucher de la Villette :
“Imbaisable… Imbaisable ?
Je m’en ferais bien une ou deux, moi !
Puis, ça nous changerait des douches des geôles du comté…”
Les bigotes prirent leur jambe à leur cou (faillait être souple, quand même !) en criant “au secours !!!”.
Dédé La Praline :
Savent pas ce qu’elles perdent, ces sapristi d’fumelles !!!
Le commandant de la gendarmerie :
“Messieurs, auriez-vous l’obligeance de rejoindre vos cellules ?
Ça me conforterait, ainsi que la flopée de responsables politiques et juristes qui vont nous tomber sur le paletot avant peu !!!”.
Jésus, mettant sa main sur l’épaule de Dédé :
“Ecoute les paroles de cet homme de loi… Elles sont pleines de sagesse.”
Dédé la Praline :
“Je le fais parce que tu me le demandes, surtout pas pour faire plaisir à ce gadjo”
Le commandant :
“Gadjo, moi ?!?”.
Le brigadier Aumont :
“Ne vous offusquez pas mon commandant : c’est toujours mieux que d’être traité de “cave” ou d’être inviter à « honnorer sa Mère » en des termes moins choisis…”
Dédé la Praline :
“Laissez-moi saluer mon pote le curé et je suis à vous…”
Le capitaine :
“Faudrait peut-être pas exagérer, quand-même !!!”
Dédé la Praline, au regard très menaçant :
“On t’as demandé d’ouvrir ton claque-merde, toi : le balai à chiottes ?!?”
Le capitaine regarda vers le ciel en sifflotant, tandis que Dédé prenait la main de Jiji Cinqsept. C’est à ce moment que Jiji se réveilla pour un bref instant et dit :
“Empêche Manu de faire une connerie !!!”
Et aussitôt, il replongea dans le coma.
Samson, à Dédé :
“T’inquiètes, avec Théo : on va s’occuper de ça…”
Dédé la Praline, faisant un clin d’oeil :
“Merci amis…
(puis, aux autres détenus) la récré est terminée, on rentre au bercail !!!”
Tandis que les détenus entraient dans la gendarmerie, que les jeunes en sortaient, Martine entrait dans l’ambulance, accompagnée de Jésus. Samson posa une question à Théo :
“Je sais que tu es Dieu… Pourquoi n’as-tu rien fait tout à l’heure, quand Jiji est passé de l’autre côté ?”
Théo :
“Mes voix sont impénétrables…”
Samson :
“Je sais que je ne suis qu’une bille, mais ce genre de réponse, c’est pas un peu téléphoné, non ?!?”
Théo :
“Tu pèches par excès d’humilité :
je suis sûr que tu as déjà la réponse en toi…”
Samson :
“Pffff !!! T’as quelque chose derrière la tête, et tu as contrôlé tout ça depuis le début ?”
Théo, souriant :
“Hum-hum…
Soit béni, car grande est ta foi !!!”
Pendant ce temps, dans l’ambulance…
Martine, s’adressant à Jésus, tenant la main de Jiji Cinqsept :
“Tu es donc le fils de théo ?”
Jésus :
“Tout me porte à le croire…”
Martine, interloquée :
“Tu n’en es pas sûr ?!?”
Jésus :
“J’ai perdu la mémoire, mais quelque chose me dit que c’est ici que je vais la retrouver…”
Martine :
“Je te le souhaite…
Ton Père : tu ne le trouves pas un peu bizarre ? J’ai vraiment impression qu’il se prend pour Dieu !!”
Jésus :
“Dieu ?!? Tiens…
Mais pour revenir aux humains, une chose me dépasse : pourquoi ces femmes semblaient t’en vouloir à ce point, tout à l’heure ?”
Martine :
“Parcequ’elles m’assimilent à Marie-Madeleine “la pervertie”, au sein de “leur” église !!!
Tu sais ? Cette confession qui a cette odeur de naphtaline, qui me porte à ce qu’elle n’ont jamais eu : au coeur…
Aimer celui qui prêche l’amour du prochain, c’est une hérésie pour celles qui donneraient leur culotte,
aussi flétrie que leur “fleur d’oranger”, à de pauvres gens heureux qui ignorent tout de la haine !!!”
Jésus :
“Marie-Madeleine ?…
Bon sang, mais c’est bien sûr !!!
Je m’en souviens maintenant…
Mais… Elle n’a jamais été “pervertie” !
Qui a raconté cette ineptie ?!?”
Martine :
“Tu n’as que l’embarras du choix, entre ces pouffiasses et tous ceux qui occupent la soit-disant maison de “Dieu le Père”, là-bas à Rome, à commencer par
”la première pierre” de ton église !!!
(ça va pas, moi : je lui parle comme s’il était Jésus en personne…)”
Jésus, nostalgique :
“Les êtres de cette époque semblent s’éloigner de plus en plus de la foi,
de l’amour, du repentir et du pardon…
Toutes valeurs enseignées, jadis !”
Martine :
“Les valeurs, mon pauvre Jéjé…
Il n’existe plus en ce bas monde que celles cotées en bourse…
Et même ça, ça se casse la gueule !!!
Une chose dont on peut être sûr, c’est que l’apocalypse arrive à vitesse grand “V”, y’a qu’à regader les infos !
Penses-tu que si le véritable Jésus revenait là, dans l’instant : on le reconnaitrait ?!?
Tout cela est tellement dépassé, et l’Homme si égoïste…
Si con !!!”
Jésus était assez triste d’entendre ses paroles qui provoquèrent comme un électrochoc dans sa tête.
Les souvenirs du ”Fils de l’Homme” se remettaient doucement en place…
La suite sera pour dimanche prochain !!!
Allez en Paix et en Pêts…