( 6 décembre, 2009 )

CIVILISALIS (1).

Episode n° 1 : « Après l’apocalypse…« 

CIVILISALIS (1). dans Civilisalis 250px-Hiroshima_aftermath

L’histoire commence juste après ceci…

Âmes sensibles, s’abstenir !

http://www.youtube.com/watch?v=AJbt1-7mS20&feature=related 

http://www.youtube.com/watch?v=f0uBU409Uxw&feature=related

Préambule. 

On ne sais pas qui avait commencé, mais la  »Planète bleue » n’était plus qu’un champ de désolation… Ils avaient fini par la faire sauter, cette putain de bombe ! Puis, ce fut l’engrenage infernal.

Dans son ciel devenu sans âme ni couleur, des vaisseaux recherchaient des survivants à la surface de la terre et des océans, en vue de les rapatrier sur la station spatiale internationale. Mais les recherches, jusqu’alors, demeuraient vaines : l’Humanité venait de construire le plus grand cimetière de son histoire, victime de la folie des uns, de l’inconscience et de la lâcheté des autres ! 

 La Lune

http://www.youtube.com/watch?v=woutdep4Fz8

Depuis la lune récemment colonisée, un « gouvernement provisoire de salut » avait vu le jour, à l’initiative d’ »Autocratus ». Avant l’apocalypse, il avait été élu par le conseil d’administration terrien « Grand Commandeur de Civilisalis ».

« Civilisalis » était le nom de la mission spatiale internationale dont la base était sur la Lune. Le but était de construire des vaisseaux capables de voyager à long terme dans l’espace, en vue de découvrir une autre planète habitable, la Terre étant devenue trop polluée, surpeuplée et surtout complètement vidée de toute ressource naturelle !

Pour faire partie de « Civilisalis », selon la conception d’Autocratus, il fallait faire l’abandon de son passé et de son état civil. Il fallait également oublier toute religion, appartenance politique et philosophique… La démocratie fut déclarée « indésirable ».

Dès les premiers instants de son investiture, Autocratus se heurta à Réfractus. Celui-ci fut à l’origine de la première scission de la nouvelle communauté : il était persuadé qu’effacer la mémoire collective, annihiler la personnalité et les croyances constituait une erreur fondamentale, néfaste à l’être humain. Autocratus dut se résoudre à ce que Réfractus fonde sa propre communauté, « Alternatis », afin de ne pas donner aux humains survivants le spectacle d’un nouveau conflit, à l’heure où il prêchait l’unité…

 

« Parano Magnus », conseiller en psychologie et sociologie, venait d’être convoqué par Autocratus, dont il était également le confident.

Parono Magnus :

« Tu m’as fait mander, Ô Autocratus ? »

Autocratus :

« Oui mon ami. Il faut que l’on parle d’un sujet qui fait polémique : tes rapports épineux avec « Martyrella », ton épouse… »

Parano Magnus fut soudain très embarrassé…

Chapitre 1

Du fin fond de ce qui fut l’ »Océan Glacial Arctique », un homme rythmait sa respiration à l’intérieur de son scaphandre et se concentrait sur le trajet des bulles qu’il expulsait pour ne pas se tromper de sens, aidé par cette torche dont il économisait l’énergie. Il était le cobaye bien involontaire qui essayait cet équipement expérimental destiné à travailler dans les fonds marins. « Atteindre la surface, aller vers le haut, ne pas se laisser envahir par les hallucinations… », voilà le programme qui défilait dans sa tête.

« Ne pas remonter trop vite, respecter les paliers de décompression, sinon… »

Pendant cette remontée, des souvenirs lui revenaient…

Pourquoi avait-il accepté cette mission ? Probablement pour fuir un quotidien trop formaté, trop oppressant… Lui qui ne rêvait que d’imprévus. Plusieurs mois à séjourner dans cette base nautique, à plus de 4000 mètres de profondeur à la recherche des dernières ressources de cette planète trop essorée, n’avaient pas chassé les démons de son passé. Le passé : c’était bien là son « tendon d’Achile », et il lui revenait en pleine face. Il pensait à cette femme… Il en avait été amoureux dès le premier regard, mais « avec le temps va, tout s’en va », comme disait le poète ! On idéalise : tout nouveau, tout beau… Puis on réalise que le rêve n’est qu’une douce chimère et les chemins se séparent, non sans laisser des cicatrices irréversibles sur nos chemins de solitudes.

Dans un moment de découragement, l’homme se dit :

« Ho, et puis merde ! Y’en a marre de tout ce bordel : il me suffit d’ouvrir mon scaphandre et tout sera terminé… »

A cet instant, une lumière vive entoura l’homme.

« Ben… Je n’ai pas allumé la torche ! Que-passa ?!? »

Une voix féminine : 

« Ne mets pas un terme à ta vie car même s’ils ne le savent pas encore, si tu ne le sais pas encore, les hommes ont besoin de toi : tu es l’élu, celui qui les sauvera… »

L’homme :

« Bof… S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir ! Au fait : à qui ai-je l’honneur ? »

Une femme apparaît et lui dit :

« Tu le sauras bientôt : nos deux destins sont liés… »

L’homme, observant un personnage ailé qui se trouvait derrière la femme :

« C’est qui la drag-queen qui vous accompagne, M’dam’ ?!? »

Avec un sourire, la femme porte sa main à sa bouche et disparait avec le personnage ailé.

L’homme :

« Faudrait peut-être que je songe à arrêter la vodka, moi… »

Il constata qu’il n’avait plus besoin de lumière, car il approchait de la surface.

L’homme :

« J’espère qu’au moins un des canots est arrivé en bon état avec les balises de détresse, sinon, tu seras dans la mouise, mon bon « Kass Burnoss » !!! »

« Kass Burnoss » était le sobriquet que lui avaient donné ses camarades dans cette station sous-marine polaire. Ils étaient treize survivants à avoir fait le choix de tenter de rejoindre cette surface, restée muette depuis quatre longs mois. Il avait beau regarder aux alentours, nulle trace de ses douze autres camarades, se qui lui faisait une grande peine…

Kass Burnoss :

« Et merde !!! »

Puis, apercevant un canot :

« Ha ! au moins une chose qui a fonctionné dans ce foutoir post-apocalyptique… »

Le seul « hic » était ces requins qui tournaient autour du canot que Kass avait repéré… Ils avaient des mâchoires plus impressionnantes que celles des pit-bulls, ces chiens prescrits dans les banlieues mais qui pullulaient sans vergogne.

Kass Burnoss :

« En fait, l’équation est simple : il me suffit d’occire ces pit-bulls à nageoire avant de monter sur le canot, et le tours est joué… Une broutille, quoi !!! »

 

Suite la semaine prochaine…

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