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( 24 décembre, 2009 )

ET OUI, J’OSE !!!

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Ce soir, beaucoup de petits enfants attendent qu’on remplisse leur petits souliers.

ET OUI, J'OSE !!! dans La musique que j'aime... 180px-1881_0101_tnast_santa_200

Chaque année, j’avais droit à cette chanson : je ne vois pas pourquoi vous n’y auriez pas droit !!! Alors, en souvenir de ce temps :

http://www.youtube.com/watch?v=W2ZmTMzN5NY

Et ça se chante toujours, la preuve :

http://www.youtube.com/watch?v=pdlWrDSTQ4Q&feature=related

Ca peut même déménager, les copains :

http://www.youtube.com/watch?v=fT4PuVdaG6w

Mais je suis incorrigible, et j’en reviens toujours à lui :

http://www.youtube.com/watch?v=Tzim41NA7ns

Quelle que soit l’époque, Noël, évoquera toujours ces images…

http://www.youtube.com/watch?v=klAGbE2Tqo4&feature=related

 http://www.youtube.com/watch?v=bgBv2YeOTSU&feature=related

Et cette chanson…

http://www.youtube.com/watch?v=JSJE7yA-3zc&feature=related

Elles sont « Celtic », elles sont « Woman », ce sont les « Celtic Woman »

http://www.youtube.com/watch?v=MEl8XNedPoU&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=iPeVIuRjUi4&feature=related

A Disney de conclure :

http://www.youtube.com/watch?v=PN37QU7yoj4&feature=related

A plus tard, et bon réveillon !!!

( 18 décembre, 2009 )

CIVILISALIS (2)

Épisodes n°2 : « La rencontre »

 CIVILISALIS (2) dans Civilisalis ac75-1085fjpeg-150x150

Chapitre 2

Phill Anthrope, le pilote du vaisseau venu d’une des stations en orbite autour de la Terre, regardait son écran de contrôle… 

Le général Rabuis faisait une déclaration par vidéo-conférence :

« Votre attention, s’il vous plaît !

Mon message sera bref… 

Je vous accorde encore une journée, Messieurs, et on arrête tout… »

Phill et tous les autres pilotes, dispatchés aux quatre coins de la planète, protestèrent aussitôt… 

Le Général Rabuis 

« Ma décision est impopulaire : J’en ai conscience… 

Cependant, nous devons concentrer dès à présent toutes nos énergies, toute notre force, à la reconstruction de notre communauté ! 

Il ne nous a été ramené jusqu’à présent que des cadavres où des blessés, qui n’ont survécu que très peu de temps, donc totalement improductifs…

Fin de transmission !!! »

 Bionic Commando

Phill, coupant son écran :

« Sombre connard !!! »

Pendant ce temps, Kass Burnos faisait surface et sortit un pistolet à électrodes qu’il actionna, repoussant les requins mutants.

Cela lui permit de monter dans le canot de sauvetage venu de la station sous-marine, d’où il s’était expulsé.

 Les Monstres Marins

Observant les bestioles qui ré-attaquaient de plus belle :

« Vous avez faim, mes bébés ?!? Venez voir « tonton Burnoss », il va vous préparer un petit « sushi maison » : une merveille !!!

Attendez, tonton règle le thermostat… »

A cet instant, il balança une grenade qu’il venait de dégoupiller, qui fut avalée par un des requins voraces.

Ce dernier explosa en moins de cinq secondes.

Les autres se précipitèrent sur les morceaux de l’animal dispersés sur plusieurs mètres…

Kass Burnoss :

« Ha oui ! J’avais oublié de vous dire : je n’ai pas lésiné sur le piment… »  

Puis il jeta sa deuxième et dernière grenade ajoutant :

« Bon, je n’ai plus rien, les enfants, à part des barres chocolatées lyophilisées ! Tâchez que ça vous fasse votre semaine… » 

Phill Antrope ayant entendu les déflagrations se dirigea vers l’embarcation de Kass Burnoss, en très mauvaise posture…

Kass Burnoss :

« Mais enfin…

Soyez raisonnables mes petits, pensez un peu à votre santé : puisque je vous dis que je suis une denrée toxique !!!

Vous allez me faire un coma éthylique, mes trésors…

Je vous aurai prévenu !!!

(Quelle bande de morfales…) »

 

Bionic Commando

Phill éclaira le périmètre embrumé, mitrailla les monstres puis envoya un câble à Kass, complètement éberlué…

Kass, commençant à monter :

« Wahou ! Ça c’est du tir !!! »

Puis, constatant qu’un requin, ayant pris son élan, l’avait agrippé à la jambe :

« Ho ! D’où il sort, celui-là ?!? Tire toi : dégénérescence des complexes pétrochimiques !!! »

Pendant ce temps, Phill essayait de stabiliser son appareil…

Phill, par le haut-parleur : 

« Ton animal de compagnie et toi : vous faites une conférence ou quoi ?!?

Je ne voudrais pas m’immiscer dans ta vie privée, mais si tu ne trouves pas un moyen de te débarrasser de ton « locataire », on prend le bouillon tous les deux !!! »

Kass, tapant avec sa jambe libre sur le museau du monstre :

« Dans le pire des cas : coupe le câble et sauve ta peau !!! »

Phill :

« Hors de question, on s’en sort ou on y reste tous les deux !!! »

Kass : 

« T’as pas d’autres conneries à dire ?!? »

Puis, au requin :

« Lâche-moi les baskets, ducon !

De toute façon, je ne peux pas t’emmener avec moi : je n’ai pas d’aquarium assez grand, et, détail aggravant… Je n’ai plus de planète et encore moins de maison !!! 

Bon : tu ne veux vraiment pas me lâcher ?!?

O.K. : tu l’auras voulu !!! »

Phill :

« Trouve une solution : ça urge !!! »

Kass :

« Je suis en train d’étudier le dossier… »

Kass sorti son pistolet à électrodes et le colla contre le museau de la bête avant de l’actionner. Le requin lâcha enfin prise et retomba.

Kass :

« Ha ben : merde alors !!! » 

Dans la secousse, le pistolet lui avait échappé des mains, faisant un petit « chploc » imperceptible à côté du gros « plouff » qu’avait fait le requin, qui venait d’exécuter un « plat » de toute beauté, suivant la même trajectoire…

Phill :

« Tu as toujours ta jambe, ami ? »

Kass, regardant le bas de son anatomie :

« Ben, apparemment, tout est là, et c’est ce qui m’étonne le plus… »

Puis rigolant :

« Imagine que je sois devenu cul-de-jatte… Tu fais demi-tarif pour les transports aéroportés, dans ce cas ?!? »

Phill :

« Mais quel con !…

 Sans vouloir vous commander, Ô « Prince des drôles » : j’eusses aimé que vous vous grouillassiez !!!

Au cas où ça intéresserait quelqu’un : j’ai un plan de vol à respecter, moi… »

Kass :

« Voilà-voilà : on arrive !!! »

Il se hissa jusqu’à la porte d’entrée du vaisseau restée ouverte, où une main tendue l’accueillit. C’était celle de son sauveur qui avait branché le pilotage automatique.

Les deux hommes se firent une accolade chaleureuse.

Kass :

« Dommage qu’on ait ces combinaisons : je ne peux même pas te rouler une pelle, dis-donc ! »

Pill, soupirant :

« Tu ne t’arrêtes donc jamais… »

Kass :

« Oui, je sais : y’en a que ça agace…

C’est sous cette forme que je « somatise » !

Bon, c’est pas le tout, « ma Poule » mais : c’est quoi le programme, maintenant ? »

Phill, amusé :

« Retour sur la Lune… »

Kass :

« Parle pour toi, mon poteau : ça va être la première fois que « tonton Burnos » va y mettre ses miches… »

Phill :

« Tu n’es jamais allé sur la Lune ?!? »

Kass, l’oeil malin :

« Ça : des lunes, j’en ai connues plus qu’à mon tour, mais…

Hein ?…

(Phill lui faisait les gros yeux)

Bon : on va peut-être changer de sujet…

N’empêche que tonton Burnos, il a eu chaud ! 

Si cet espèce de « piranhas bodybuldé » avait réussi à m’arracher les joyeuses, je n’arrive pas encore à me faire à l’idée qu’on m’aurait appelé « Tata » ! »

Phill, assis de nouveau aux commandes, se prenant la tête dans les mains :

« La vache : j’ai à faire à un philosophe… »

Suite la semaine prochaine…

( 6 décembre, 2009 )

CIVILISALIS (1).

Episode n° 1 : « Après l’apocalypse…« 

CIVILISALIS (1). dans Civilisalis 250px-Hiroshima_aftermath

L’histoire commence juste après ceci…

Âmes sensibles, s’abstenir !

http://www.youtube.com/watch?v=AJbt1-7mS20&feature=related 

http://www.youtube.com/watch?v=f0uBU409Uxw&feature=related

Préambule. 

On ne sais pas qui avait commencé, mais la  »Planète bleue » n’était plus qu’un champ de désolation… Ils avaient fini par la faire sauter, cette putain de bombe ! Puis, ce fut l’engrenage infernal.

Dans son ciel devenu sans âme ni couleur, des vaisseaux recherchaient des survivants à la surface de la terre et des océans, en vue de les rapatrier sur la station spatiale internationale. Mais les recherches, jusqu’alors, demeuraient vaines : l’Humanité venait de construire le plus grand cimetière de son histoire, victime de la folie des uns, de l’inconscience et de la lâcheté des autres ! 

 La Lune

http://www.youtube.com/watch?v=woutdep4Fz8

Depuis la lune récemment colonisée, un « gouvernement provisoire de salut » avait vu le jour, à l’initiative d’ »Autocratus ». Avant l’apocalypse, il avait été élu par le conseil d’administration terrien « Grand Commandeur de Civilisalis ».

« Civilisalis » était le nom de la mission spatiale internationale dont la base était sur la Lune. Le but était de construire des vaisseaux capables de voyager à long terme dans l’espace, en vue de découvrir une autre planète habitable, la Terre étant devenue trop polluée, surpeuplée et surtout complètement vidée de toute ressource naturelle !

Pour faire partie de « Civilisalis », selon la conception d’Autocratus, il fallait faire l’abandon de son passé et de son état civil. Il fallait également oublier toute religion, appartenance politique et philosophique… La démocratie fut déclarée « indésirable ».

Dès les premiers instants de son investiture, Autocratus se heurta à Réfractus. Celui-ci fut à l’origine de la première scission de la nouvelle communauté : il était persuadé qu’effacer la mémoire collective, annihiler la personnalité et les croyances constituait une erreur fondamentale, néfaste à l’être humain. Autocratus dut se résoudre à ce que Réfractus fonde sa propre communauté, « Alternatis », afin de ne pas donner aux humains survivants le spectacle d’un nouveau conflit, à l’heure où il prêchait l’unité…

 

« Parano Magnus », conseiller en psychologie et sociologie, venait d’être convoqué par Autocratus, dont il était également le confident.

Parono Magnus :

« Tu m’as fait mander, Ô Autocratus ? »

Autocratus :

« Oui mon ami. Il faut que l’on parle d’un sujet qui fait polémique : tes rapports épineux avec « Martyrella », ton épouse… »

Parano Magnus fut soudain très embarrassé…

Chapitre 1

Du fin fond de ce qui fut l’ »Océan Glacial Arctique », un homme rythmait sa respiration à l’intérieur de son scaphandre et se concentrait sur le trajet des bulles qu’il expulsait pour ne pas se tromper de sens, aidé par cette torche dont il économisait l’énergie. Il était le cobaye bien involontaire qui essayait cet équipement expérimental destiné à travailler dans les fonds marins. « Atteindre la surface, aller vers le haut, ne pas se laisser envahir par les hallucinations… », voilà le programme qui défilait dans sa tête.

« Ne pas remonter trop vite, respecter les paliers de décompression, sinon… »

Pendant cette remontée, des souvenirs lui revenaient…

Pourquoi avait-il accepté cette mission ? Probablement pour fuir un quotidien trop formaté, trop oppressant… Lui qui ne rêvait que d’imprévus. Plusieurs mois à séjourner dans cette base nautique, à plus de 4000 mètres de profondeur à la recherche des dernières ressources de cette planète trop essorée, n’avaient pas chassé les démons de son passé. Le passé : c’était bien là son « tendon d’Achile », et il lui revenait en pleine face. Il pensait à cette femme… Il en avait été amoureux dès le premier regard, mais « avec le temps va, tout s’en va », comme disait le poète ! On idéalise : tout nouveau, tout beau… Puis on réalise que le rêve n’est qu’une douce chimère et les chemins se séparent, non sans laisser des cicatrices irréversibles sur nos chemins de solitudes.

Dans un moment de découragement, l’homme se dit :

« Ho, et puis merde ! Y’en a marre de tout ce bordel : il me suffit d’ouvrir mon scaphandre et tout sera terminé… »

A cet instant, une lumière vive entoura l’homme.

« Ben… Je n’ai pas allumé la torche ! Que-passa ?!? »

Une voix féminine : 

« Ne mets pas un terme à ta vie car même s’ils ne le savent pas encore, si tu ne le sais pas encore, les hommes ont besoin de toi : tu es l’élu, celui qui les sauvera… »

L’homme :

« Bof… S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir ! Au fait : à qui ai-je l’honneur ? »

Une femme apparaît et lui dit :

« Tu le sauras bientôt : nos deux destins sont liés… »

L’homme, observant un personnage ailé qui se trouvait derrière la femme :

« C’est qui la drag-queen qui vous accompagne, M’dam’ ?!? »

Avec un sourire, la femme porte sa main à sa bouche et disparait avec le personnage ailé.

L’homme :

« Faudrait peut-être que je songe à arrêter la vodka, moi… »

Il constata qu’il n’avait plus besoin de lumière, car il approchait de la surface.

L’homme :

« J’espère qu’au moins un des canots est arrivé en bon état avec les balises de détresse, sinon, tu seras dans la mouise, mon bon « Kass Burnoss » !!! »

« Kass Burnoss » était le sobriquet que lui avaient donné ses camarades dans cette station sous-marine polaire. Ils étaient treize survivants à avoir fait le choix de tenter de rejoindre cette surface, restée muette depuis quatre longs mois. Il avait beau regarder aux alentours, nulle trace de ses douze autres camarades, se qui lui faisait une grande peine…

Kass Burnoss :

« Et merde !!! »

Puis, apercevant un canot :

« Ha ! au moins une chose qui a fonctionné dans ce foutoir post-apocalyptique… »

Le seul « hic » était ces requins qui tournaient autour du canot que Kass avait repéré… Ils avaient des mâchoires plus impressionnantes que celles des pit-bulls, ces chiens prescrits dans les banlieues mais qui pullulaient sans vergogne.

Kass Burnoss :

« En fait, l’équation est simple : il me suffit d’occire ces pit-bulls à nageoire avant de monter sur le canot, et le tours est joué… Une broutille, quoi !!! »

 

Suite la semaine prochaine…

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